L’espoir du tennis suisse avant des semaines cruciales

2024-08-20 14:00:00

À l’US Open il y a un an, l’étoile de Stricker s’est levée. Mais depuis, presque rien n’a fonctionné. Le plus grand espoir de la Suisse pour les jeunes talents affronte désormais des semaines révolutionnaires.

Bon sang, encore au sol ! Dominic Stricker (ici lors d’un tournoi sur gazon avant Wimbledon) a du mal à retrouver sa forme et sa confiance en lui.

Andrew Boyers / Reuters

Dominic Stricker a fêté ses 22 ans le 16 août. Le Bernois a passé ses vacances en classe économique sur un vol transatlantique reliant la Pologne aux États-Unis. Lundi soir (CEST), il a débuté la saison américaine sur terrain dur lors du tournoi ATP 250 à Winston-Salem. Il a remporté son premier match contre l’Argentin Federico Coria (ATP 78) 7:5, 6:2.

C’était la première victoire de Stricker cette année sur le circuit ATP. Le tournoi se poursuit pour lui mardi soir avec le match du deuxième tour contre l’Italien Lorenzo Sonego (58e). Stricker revient sur des mois difficiles. Il n’a remporté que trois matchs sur dix cette saison avant le tournoi de Winston-Salem. Néanmoins, il pourra également participer au tableau principal de l’US Open à New York – grâce au classement protégé. Son classement actuel (ATP 182) n’aurait même pas suffi pour participer au tournoi de qualification.

Ivre de Whitney Houston

Avec Stan Wawrinka (ATP 141, Wild Card) et Victoria Golubic (WTA 83), Stricker est l’un des trois seuls Suisses à figurer directement parmi les 128 joueurs du dernier tournoi majeur de la saison. Cinq autres Suisses ont débuté leurs qualifications à New York.

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Il y a un an, l’étoile de Dominic Stricker se levait à New York. Plus tôt cette semaine, l’ATP l’a classé parmi les plus grandes surprises du Grand Chelem de la saison dernière. Les images de lui assis sur la chaise à la pause lors de la victoire en huitièmes de finale contre le top 10 grec Stefanos Tsitsipas et chantant fort sur “I Want to Dance with Someone” de Whitney Houston ont fait le tour du monde et ont façonné l’image du simple , un Bernois terre-à-terre.

Après les qualifications, il s’est qualifié pour les huitièmes de finale à New York. Là, il a échoué contre le top dix américain Taylor Fritz. Au classement, Stricker fait alors un bond de la position 205 à la 90e. Il semble enfin répondre aux attentes qu’il avait suscitées deux ans plus tôt avec sa victoire au tournoi junior de Roland-Garros.

Stricker lors d’une interview sur le terrain à l’US Open il y a un an après sa performance en chant lors du match contre Stefanos Tsitsipas.

Youtube

New York a soudainement fait de Stricker une figure populaire, du moins en Suisse. Presque personne n’aurait refusé son invitation à danser. Son portefeuille publicitaire s’est rapidement développé. Stricker compte encore aujourd’hui parmi les athlètes suisses les plus publicitaires à la télévision. Il fait de la publicité pour une compagnie d’assurance (Vaudoise), une institution financière (Cornercard), un fabricant de pompes à chaleur (CTA), une entreprise régionale de construction de stores (Zaugg), une jeune marque horlogère suisse (Norqain), un constructeur automobile italien (Alfa Romeo). ) ou une eau minérale française (Evian). C’est notamment la publicité télévisée du producteur de sous-vêtements ISA Bodywear qui a fait sensation.

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Mais maintenant, les choses ne se passent plus bien pour Stricker, du moins en termes de sport, et la pause est intervenue juste après sa phase la plus forte à ce jour sur le circuit professionnel. Depuis que Stricker a brillé à l’US Open, il n’a pratiquement pas gagné un match. Cinq défaites consécutives au premier tour se sont succédées à l’automne. Il n’a survécu que deux tours aux Swiss Indoors de Bâle. Il a dû se retirer de la finale des meilleurs jeunes joueurs de Jedda en Arabie Saoudite lors du quatrième match en raison de problèmes de dos.

En plus de l’entraînement en match, la confiance en soi manque également

Depuis, Dominic Stricker ne joue quasiment plus. Avec son kiné et son préparateur physique, il a travaillé son point faible physique, son dos. “Maintenant”, déclare son père et manager Stephan Stricker, “Dominic se sent récupéré et prêt à attaquer à nouveau.”

Ce qui manque définitivement à Stricker, c’est l’entraînement du match. Gagner le premier tour à Winston-Salem était un petit premier pas dans la bonne direction. Mais les choses ne deviendront vraiment sérieuses pour les Bernois que la semaine prochaine à New York. Là-bas, Stricker doit défendre 205 de ses 320 points actuels au classement mondial. S’il n’y parvient pas, il risque de tomber dans la zone de classement autour de la position 350.

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Stricker est à un stade qui pourrait être révolutionnaire pour sa carrière. Il a sans doute le talent pour s’imposer parmi les 100 meilleurs du circuit ATP et ainsi financer sa vie en jouant au tennis. En parallèle, à 22 ans, il va lui falloir petit à petit retrouver de la régularité. Des problèmes physiques l’ont fait reculer à plusieurs reprises ces derniers temps. Les connaisseurs critiquent son manque de forme physique et parfois son attitude. Stricker aurait également travaillé là-dessus au cours des derniers mois.

Mais aujourd’hui, la pression s’ajoute. Son psychisme, dit Stephan Stricker, est quelque peu endommagé. Mais dans l’ensemble, son fils se porte bien. « Dominic ne fait pas partie de ces gens qui passent des jours après une défaite à réfléchir à nouveau à ce qu’ils ont fait de mal. Mais bien sûr, il y a des jours où il s’inquiète.

Sur son site Internet, Stricker répertorie également, entre autres, le chat Minu dans la galerie de son personnel d’encadrement. Il la décrit là-bas comme une coach du bonheur. L’ami à quatre pattes n’a pas manqué de travail ces dernières semaines et les revers se sont succédés. Depuis son retour début juin, Stricker a perdu plus de fois que gagné. L’US Open pourrait devenir l’événement phare pour la suite de sa carrière. Si le tournoi se déroule négativement pour Stricker, un nouveau travail attend le bonheur de l’entraîneur Minu.



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