2024-10-28 08:20:00
Nous vivons tous dans un contrat social avec l’État : en échange des impôts et taxes que nous payons, l’État a le devoir de nous fournir des services essentiels, des filets de sécurité sociale, des infrastructures et des biens publics qui soutiennent une société prospère. Cependant, une tendance alarmante est apparue et menace l’équilibre de cette relation : un État avide qui se développe non pas pour renforcer l’économie, mais pour soutirer encore plus de ressources à ceux qui contribuent déjà.
Les Américains ont un dicton : « l’économie bat la politique ». Mais les Européens – avec le système d’hyper-réglementation de l’UE – et surtout nous, les Roumains – avec une histoire caraginaire de bureaucratie dysfonctionnelle – prouvent que « la politique bat l’économie » à tout moment. Cette dynamique révèle un système étatique plus intéressé à accroître sa base fiscale qu’à stimuler l’économie elle-même.
Comme nous l’avons vu dans la maladie de Parkinson, le travail s’étend jusqu’à occuper tout le temps alloué à son achèvement. Mais si nous remplaçons « travail » par « État » et « temps » par « ressources », nous obtenons une description étonnamment précise du gouvernement moderne. À mesure que les revenus augmentent, plutôt que de devenir plus efficace, l’État s’étend souvent en taille et en portée. Cela est même démontré par le déficit budgétaire, qui se creuse de manière alarmante. Au lieu d’utiliser judicieusement les ressources, il étend son influence à davantage de domaines de réglementation, de protection sociale et de bureaucratie, exigeant finalement plus d’impôts pour soutenir ces fonctions élargies. Fondamentalement, l’État prend tout ce qu’il peut, devenant ainsi une entité de captage de revenus plutôt qu’un moteur de productivité.
Mais que se passe-t-il lorsque l’État n’a nulle part où aller ? Comment peut-il soutenir le colosse bureaucratique et que peut-il rendre aux citoyens, dans le contrat social ?
Le problème est clair : la croissance économique est mise en veilleuse, tandis que l’objectif principal de l’État devient le maintien de sa propre structure, et non le bien-être des citoyens. Dans un tel système, l’économie finit par servir l’État et en aucun cas « l’État sert l’économie » (j’ai récemment entendu une telle promesse électorale) ; et les entreprises et les citoyens en supportent les coûts. L’État élargit son champ d’imposition – augmente l’impôt sur les sociétés, augmente la TVA, augmente les impôts sur le revenu et la propriété – non pas pour investir dans la croissance économique, mais pour soutenir ses propres opérations et pour financer au moins partiellement le déficit budgétaire menaçant sur lequel il a également créé. L’État risque de s’agrandir, mais au détriment d’une économie de plus en plus affaiblie et comprimée qui supporte une pression fiscale croissante.
Solution possible ? Un changement de priorités qui recentrerait le rôle de l’État sur la croissance économique et la productivité, et non sur l’extraction permanente de ressources d’un pool de plus en plus restreint. L’État doit servir l’économie et non l’étouffer.
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