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L’Etat juif vers le crack — OK RACISTES, PAS DE TOTALITAIRES — — L’autre Ukraine, 75 ans

L’Etat juif vers le crack — OK RACISTES, PAS DE TOTALITAIRES — — L’autre Ukraine, 75 ans

2023-07-24 17:48:00

Des garçons palestiniens tués par Israël

Fulvio Grimaldi sur la chaîne de Paolo Arigotti, parlant de Jénine, des pogroms, de l’apartheid et de ceux qui devaient bombarder Damas ou Téhéran et qui refusent désormais de servir l’État fasciste.

La nouvelle est de celles qui font trembler l’histoire : l’armée la plus forte de l’État le plus fort jette et piétine les étoiles. Pire que cela, des trente semaines de révolte populaire ininterrompue contre un régime totalitaire d’extrême droite, dirigé par trois délinquants corrompus et condamnés, qui veut écraser la justice, il n’y avait eu que la Seconde Intifada, la soi-disant Al Aksa. 2000-20005. La résistance de masse palestinienne, dirigée par un Al Fatah pas encore “normalisé”, dirigé par Marwan Barghuti et une nouvelle génération de dirigeants post-Arafat, avait conduit à une crise existentielle, comparable même pas à celle de 1973, lorsque la guerre du Yom Kippour avait surpris et presque submergé l’État sioniste.

Pour la première fois l’afflux migratoire vital, indispensable pour vaincre la prolificité arabe, s’inverse, les juifs n’arrivent plus, au contraire ils retournent dans leur pays d’origine. Et les investissements étrangers, tout aussi cruciaux et touchés par l’insécurité structurelle, avaient complètement cessé. La marche ininterrompue de conquête et d’enracinement, entamée en 1948, à force de concessions gracieuses de l’ONU et de l’ensemble de la communauté internationale et de massacres inouïs de la population indigène, risquait de s’envaser.


Il ne restait à l’État de Ben Gourion et de Golda Meir et aux immigrés ashkénazes euro-américains que le remède de la violence militaire, supérieur à toute possibilité interne et régionale de s’y opposer. Ce fut la décimation d’une génération et six condamnations à perpétuité à Barghuti, toujours le héros et le dirigeant le plus aimé de la communauté palestinienne chez lui et dans la diaspora. Si jamais le leader discrédité et périmé de l’Autorité nationale palestinienne, Abou Mazen, inventeur de la malheureuse “coordination” avec les forces de répression israéliennes, devait convoquer les premières élections depuis 2005, selon tous les sondages, il serait couronné de un triomphe sans précédent. Malgré la force désormais hégémonique des islamistes du Hamas.

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Le peuple qui possède la terre de Palestine s’était vu promettre de se vanter d’être aux yeux du monde “la seule démocratie du Moyen-Orient”. Et, même si cette démocratie s’est arrêtée en dehors des frontières jamais déclarées (empêchées par la finalité historique du « Grand Israël ») et dans l’éternelle expansion sanglante de la communauté immigrée, la communauté y a cru et y a fondé son sentiment de vertu. Au-delà et en occultant la complicité opératoire, idéologique et morale avec les génocides des indigènes d’origine. Chaque pogrom, chaque extermination à Gaza, a recueilli jusqu’à 90% d’approbation nationale.

Face à tant de contradictions, l’oxymore d’un apartheid démocratique, la « communauté internationale » autoproclamée, s’est tue. En partie à cause du revanchisme colonialiste toujours rampant, intrinsèque à l’euro-anglo-centrisme, auquel l’État juif, suffisamment puissant et nucléaire pour pouvoir pulvériser quiconque lèverait le moindre doigt de désapprobation, a fourni une garnison dans la région la plus stratégique du point de vue colonial. de la planète. Et en partie pour ce sentiment de culpabilité pour ce qui a été infligé aux Juifs dans l’histoire proche et lointaine, emprunté psychopathologiquement à des générations successives complètement innocentes. Et désormais impliqués dans la complicité avec les victimes qui sont devenues les auteurs.

De ce que la triade de criminels jugés et condamnés, Netaniahu-Ben Gvir-Smotrich, défini avec bienveillance comme d’extrême droite, a déchaîné il y a quelques mois contre ce qui semble encore picoter sous les talons des amphibiens Tsahal, à Jénine, Naplouse, Hébron, Jérusalem-Est, Gaza, nous en parlons longuement dans l’interview. Constatant comment une bande de racistes sans scrupules peut user d’incursions, de massacres, de pogroms d’innocents et de démunis (ou veut-on parler de la disproportion entre les 147 Palestiniens tués par l’occupant depuis le début de l’année et les 28 Israéliens touchés par les résistants ?) Et voilà, deux aspects géopolitiquement et socialement intéressants ont été identifiés.

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Premier. Le fait que le bombardier à la crème et répresseur des forces armées d’Israël accompagne la protestation du peuple contre la tentative du régime de tuer le pouvoir judiciaire, soumettant la Cour suprême à l’arrogance des partis, en soustrayant particulièrement au régime, avec le refus du service des pilotes réservistes (toute l’armée de l’air israélienne), de se présenter à l’appel, la satisfaction de désintégrer périodiquement des parties de Gaza, de la Syrie ou du Liban et de proposer des satisfactions similaires à partir de bombes sur l’Iran. Ils ont signé en masse une déclaration de soutien à la contestation populaire, mettant à genoux la force avec laquelle Israël, depuis 75 ans dans l’actuelle Jénine, a su abuser de la justice et du droit. Appelant cela de la légitime défense.

Deuxième. Au regard du choc qu’on nous annonce entre démocraties et autocraties (dans lequel il est bien évident que nous sommes du mauvais côté), nous assistons à une diffusion de l’exemple de Zelensky. Celui qui nous place inexorablement à l’opposé de celui dans lequel ils nous disent de nous retrouver. Avec Zelensky, le législatif, l’exécutif et le judiciaire se retrouvent dans les habits couleur olive d’une junte militaire on ne peut plus classiquement nazie.

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Avec Netanjahu et ses camarades, le décret qui abolit le contrôle judiciaire sur les actes des dirigeants délinquants, a pour l’instant répondu par la tentative des masses insoumises d’envahir, l’aéroport, la route Tel-Aviv-Jérusalem, la Knesset. Mais le sillon est tracé. Des États-Unis de Biden, où ses méfaits sensationnels et ceux de son fils sont submergés par l’ouragan d’accusations, d’enquêtes, de procès contre son rival politique, inutile de parler. Qu’attendre de ceux qui vivent des guerres, des attentats et des auto-attaques ? Même la démocratie ?

Et nous? Nous trottons, tous d’affilée. Nordio fait le piper, alors qu’il continue de faucher les juges et les procureurs ici et là et d’étirer des kilomètres de ficelle aux tricheurs et pire encore. D’en haut veille sur une madone dont l’amour de la patrie et de la démocratie est aussi authentique que la couleur de ses cheveux.



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