L’été 2023, le plus chaud de l’histoire

L’été 2023, le plus chaud de l’histoire

2023-09-06 18:21:27

L’été 2023 a enregistré les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, a annoncé mercredi l’observatoire européen Copernicus, qui prédit que cette année sera probablement l’année la plus chaude de l’histoire, rapporte l’AFP, cité par News.ro.

“L’effondrement climatique a commencé”, a prévenu le chef de l’ONU, António Guterres, dans un communiqué. Des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des incendies de forêt ont frappé l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord au cours de cette période, dans des proportions dramatiques et souvent sans précédent, avec un prix en vies humaines et des dommages aux économies et à l’environnement. L’hémisphère sud, où plusieurs records de chaleur ont été battus en plein hiver austral, n’a pas non plus été épargné. “La saison juin-juillet-août 2023, qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, a été de loin la plus chaude jamais enregistrée au niveau mondial, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C”, a-t-il déclaré. a annoncé Copernicus, selon News.ro.

C’est 0,66°C au-dessus de la moyenne 1991-2020, déjà marquée par une augmentation de la température moyenne mondiale due au réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine. En outre, la nouvelle valeur moyenne à l’été 2023 est bien – de deux dixièmes – supérieure au précédent record établi en 2019. « L’effondrement climatique a commencé », a déclaré le chef de l’ONU, António Guterres, dans un communiqué. Juillet a été le mois le plus chaud jamais enregistré, et août 2023 est désormais le deuxième plus chaud, selon Copernic. Au cours des huit premiers mois de l’année, la température moyenne mondiale n’est que de 0,01 °C inférieure à 2016, l’année la plus chaude jamais enregistrée. Mais ce record ne tient qu’à un fil, compte tenu des prévisions saisonnières et du retour du phénomène climatique El Niño dans le Pacifique, synonyme de réchauffement supplémentaire.

2023, l’année la plus chaude de l’histoire

“Compte tenu de l’excès de chaleur à la surface des océans, il est probable que 2023 soit l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait jamais connue”, a déclaré à l’AFP Samantha Burgess, directrice adjointe du service Copernicus sur le changement climatique.

La base de données Copernicus date de 1940, mais elle peut être comparée aux climats des millénaires passés, établis à l’aide de cernes d’arbres ou de carottes de glace et résumés dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU. Sur cette base, “les trois mois que nous venons de traverser sont les plus chauds depuis 120 000 ans, c’est-à-dire depuis le début de l’histoire de l’humanité”, explique Burgess. Malgré trois années consécutives de La Niña, à l’opposé d’El Niño qui a partiellement modéré le réchauffement, les années 2015-2022 ont déjà été les plus chaudes jamais enregistrées.

Les océans du monde sont en surchauffe. Avec quels effets

Le réchauffement des mers de la planète, qui continuent d’absorber 90 % de l’excès de chaleur provoqué par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans ce phénomène. Depuis avril, la température moyenne de leur surface a atteint des niveaux sans précédent. Du 31 juillet au 31 août, elle a dépassé chaque jour le précédent record établi en mars 2016, note Copernic, atteignant le seuil symbolique inédit de 21°C, bien au-dessus de tous les records.

“Le réchauffement des océans entraîne un réchauffement de l’atmosphère et une augmentation de l’humidité, ce qui entraîne des pluies plus intenses et plus d’énergie disponible pour les cyclones tropicaux”, souligne Samantha Burgess. La surchauffe affecte également la biodiversité. Il y a moins de nutriments dans l’océan et moins d’oxygène, ce qui menace la survie de la flore et de la faune, ajoute le chercheur, qui cite également le blanchissement des coraux, la prolifération d’algues nuisibles et l’effondrement potentiel des cycles de reproduction.

“Les températures continueront à augmenter tant que nous ne fermerons pas le robinet des émissions”, dues principalement à la combustion du charbon, du pétrole et du gaz, souligne Samantha Burgess à trois mois de la COP28 à Dubaï. Cette Conférence des Nations Unies sur le climat, où est attendue une âpre lutte pour la fin des énergies fossiles, devrait remettre l’humanité sur le chemin de l’Accord de Paris : limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et, si possible, à 1,5°C, par rapport à l’ère préindustrielle.

Source des photos : Facebook



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