2024-04-29 10:34:08
Ça dit: Franc Bester
L’éthique joue un rôle très important en politique, et il faut notamment s’attendre à ce que les élites agissent selon un niveau éthique élevé. Au Moyen Âge, on le savait déjà : malheur à une nation dont les élites politiques se corrompent ! Au Moyen Âge, ils étaient conscients de l’importance de la moralité pour la survie économique et accordaient donc la priorité à l’éthique. Mais même les pères fondateurs de la démocratie américaine ont souligné que la démocratie en tant que système ne fonctionnera que si les citoyens ont une conscience éthique suffisamment élevée. La raison est claire : c’est seulement dans ce cas qu’il y a suffisamment de tels individus dans la population disponible pour les élections, et c’est seulement dans ce cas que le peuple veut élire de tels individus. La démocratie présuppose en outre un niveau suffisamment élevé d’ordre et de régulation dans la société.
Autrement dit, la démocratie présuppose cela, mais le problème est qu’elle ne peut pas garantir cela par elle-même. Au contraire, je veux montrer que tout ce sur quoi l’homme occidental a construit sa civilisation au cours des deux cents dernières années provoque même la dégradation, la destruction des valeurs éthiques et diminue ainsi la qualité de la démocratie, j’ose dire que Le développement de la société sur cette base, dans nos conditions parfois amenées au point où il est déjà tout à fait illusoire, nous vivons en réalité dans une certaine forme de totalitarisme. Époque orwellienne.
L’homme des temps modernes a fondé sa civilisation non seulement sur la démocratie des Lumières, mais aussi sur la science, la technologie et l’économie de marché. Il a créé un système scolaire dans lequel les sciences empiriques modernes sont enseignées et il a commencé à utiliser la technique qui progressait rapidement dans le système de marché, dans la lutte pour le libre marché. Le problème est que cette science (de l’ère moderne) provoque une certaine maladie de l’homme moderne – le fléau du rationalisme, et l’utilisation de la technologie sur le marché est son matérialisme, et l’esprit du rationalisme et du matérialisme a séduit les masses dans l’athéisme. . Mais nous devons nous demander ce qu’il advient de l’éthique (de la moralité) dans une telle société d’impiété de masse, de paganisme moderne.
Pendant de nombreux siècles, la religion (le christianisme) a donné à l’homme occidental un sens et un fondement éthique, mais les connaissances et les instituts de l’ère moderne ont progressivement commencé à détruire ce fondement métaphysique. Paradoxal : l’homme moderne a établi la démocratie en tant que système politique, mais en même temps, en son sein, il a également commencé à utiliser des connaissances et des systèmes qui rendent difficile le bon fonctionnement de la démocratie, ce qui la détruit.
Le phénomène de masse de l’impiété s’est articulé au niveau politique sous le nom de gauchisme, et le gauchisme menace aujourd’hui cette civilisation de l’intérieur. Mais nos partis de gauche (slovènes) sont aussi un « produit » du rationalisme et du matérialisme. Les gauchistes n’ont-ils pas d’éthique ou sont-ils incapables de moralité ? Nous ne pouvons en aucun cas prétendre cela. Cependant, leur éthique est différente, ils ne sont généralement pas capables d’une certaine moralité raffinée, à cet égard ils s’adaptent aussi tactiquement, en fonction des besoins, des circonstances… . Tout cela se manifeste encore et encore dans des duels verbaux et des débats à l’Assemblée nationale, on peut le constater, par exemple, même aujourd’hui, avec les référendums sur l’euthanasie et le cannabis, un affrontement entre la gauche et la droite, qui ne concerne pas seulement le corps médical, mais aussi l’éthique chrétienne.
Il s’agit de deux mondes idéologiquement très différents, il s’agit en fait d’un affrontement entre la ville terrestre et la ville céleste, qui s’est poursuivi tout au long de l’histoire de l’humanité. Le problème ici est que la modernité provoque la sécularisation, donc à notre époque la ville terrestre a acquis un grand pouvoir, voire un pouvoir supérieur, au Moyen Âge la situation s’est inversée. Le problème de la gauche, c’est aussi que le pouvoir compte beaucoup pour elle, tout en fait, car il est source d’honneur, de privilèges, d’argent, c’est pour cela qu’il est une idole, une sorte de veau d’or, et c’est pour cela qu’il ne choisit pas les moyens dans la lutte pour cela. À cause de cet état de « civilisation », nous avons erré dans un marécage de dirigeants arbitraires, de lobbies, de corruption, de transactions mafieuses, d’intrigues… en général, nous sommes devenus une sorte de jungle, une société mixte d’injustices de toutes sortes. Le résultat de tout cela est une situation très injuste dans la société, où de grandes richesses sont tombées (sous forme d’argent) entre les mains de quelques-uns, au détriment des masses pauvres qui ont du mal à s’en sortir (retraités, travailleurs…). .).
Sinon, la situation est similaire partout en Occident, voire partout dans le monde, donc je pense que l’ère moderne a atteint un point de son développement où il n’y a plus de voie à suivre, et donc la transition vers une nouvelle ère devra être être réalisé.
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