Récemment, par un après-midi tranquille, j’ai lancé Internet pour regarder un endroit au Groenland, bien au nord du cercle polaire arctique, où j’ai passé trois semaines dans les années 1970, grâce à l’Oncle Sam. J’ai remarqué que la calotte glaciaire est maintenant beaucoup plus éloignée de la base.
Ces dernières années, ici à Salmon Creek, j’ai respiré beaucoup de fumée provenant des incendies de forêt, et les incendies de Cascade du côté ouest sont plus fréquents en été. Il existe de nombreux indices, voire des faits avérés, indiquant que le climat est en train de changer, mais je peux me consoler en ce que ma contribution au changement climatique est si infinitésimale qu’elle est totalement incommensurable.
Mais ce sont les milliards de contributions infinitésimales de gaz à effet de serre qui nous ont amenés ici. On peut espérer que la science trouvera des solutions miracles, mais ce n’est pas garanti. En attendant continuerons-nous à nous adonner aux plaisirs et aux commodités au péril de nos enfants ? Dans cinquante ans, se demanderont-ils : « À quoi pensiez-vous ?
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