(Levittown, New York) Première ville de banlieue du monde, Levittown continue à présenter l’image d’un certain rêve américain avec ses petites maisons alignées le long de rues tranquilles et entourées de clôtures blanches.
Mais, à en croire Denise Beery, ce rêve américain, fabriqué à Long Island par la société Levitt après la Seconde Guerre mondiale, est désormais menacé par l’immigration illégale. L’enseignante à la retraite fait référence à tous ces migrants qui réclament l’asile aux États-Unis après y être entrés illégalement, que ce soit par la frontière sud ou par celle du nord.
« Nous sommes pris en sandwich entre le Canada et le Mexique », confie-t-elle après avoir participé par anticipation à un scrutin au possible retentissement national à l’hôtel de ville de Levittown, à environ 50 km à l’est de New York, où plus de 150 000 migrants sont arrivés depuis l’été dernier.