Lewis Hamilton nouveau vainqueur de Formule 1 à Spa

Der blaue Monoposto mit der Startnummer 39 voraus, den Gegner in Orange abgehängt. So rasten sie durch Eau Rouge, verließen die Senke auf die Kemmel-Gerade, sausten kurz darauf ins Ziel. Im Duell der historischen Rennwagen von 1989 behauptete sich, im Vorprogramm des belgischen Grand Prix, Rial vor EuroBrun. Beinahe vergessen, diese Formel-1-Fa­brikate vergangener Tage.

Blau vor Orange, würde das noch später gelten, Red Bull vor McLaren? Mitnichten. Silber vor Silber lautete stattdessen die Parole. Und diesen Sieger, nein, den hatte niemand auf dem Zettel. Allein, er durfte seinen Sieg nicht behalten. Der Reihe nach. Zunächst wurde nach 44 Runden (308 Kilometer) und einem dramatischen Finale Mercedes-Pilot George Russell vor Lewis Hamilton abgewinkt, Oscar Piastri auf McLaren wurde Dritter. Weltmeister Max Verstappen? Fünfter. Gewann im Red Bull zum vierten Mal in Folge nicht: Das gab’s zuletzt 2020. Nico Hülkenberg belegte im letzten Rennen vor der Sommerpause Platz 19.

„Was für eine Leistung! Unglaubliche Strategie, Jungs!“, rief Russell ins Funkgerät. Und ahnte nicht, dass er den Sieg bald darauf verlieren würde. 1,5 Kilogramm leichter als erlaubt war sein Mercedes, nachdem im Ziel die obligatorische Benzinprobe entnommen worden war. Es kam, wie es kommen musste: Zweieinhalb Stunden später verkündeten die Regelhüter des Automobil-Weltverbands FIA die Disqualifikation Russells. Lewis Hamilton wurde zum Sieger ernannt, Piastri rückte vor auf Platz zwei, Ferrari-Pilot Charles Leclerc erbte Platz drei, Verstappen Rang vier.

„Wir müssen die Disqualifikation auf unsere Kappe nehmen“, zitierte das Mercedes-Team seinen Rennleiter Toto Wolff: „Wir haben einen Fehler gemacht und müssen sicherstellen, dass wir daraus lernen.“

Auparavant, sur les pistes, Russell avait tenu bon en finale contre Hamilton, incapable d’attaquer malgré des pneus plus frais. Une demi-seconde séparait les deux Flèches d’Argent à l’arrivée. “George a fait un excellent travail avec les pneus”, a déclaré Hamilton à propos de Russell, qui n’a effectué qu’un seul arrêt au stand au lieu de deux comme la plupart des autres. “Vendredi”, a déclaré Hamilton, se souvenant des tours d’essais à Spa, “a été un véritable désastre. La voiture était au milieu de nulle part. » Mais l’équipe argent a fait un bond de performance inattendu dimanche.

La position de départ était prometteuse : Verstappen a été le plus rapide de plus d’une demi-seconde lors des qualifications pluvieuses de samedi, mais n’était que onzième au départ le lendemain. La pénalité pour avoir changé le moteur de sa voiture pour la cinquième fois cette saison. Tolérable à Spa, où les dépassements sont plus faciles qu’ailleurs, la piste est idéale pour le chef pilote et sa voiture de société est généralement confortable. Prêt à rattraper votre retard ?

Charles Leclerc (Ferrari) a hérité de la pole position, suivi de Sergio Pérez dans la deuxième Red Bull et Hamilton, devant le duo McLaren autour de Lando Norris et Piastri, jugés nettement plus forts que Ferrari et Mercedes sur pistes sèches et avec un risque de zéro pour cent. pluie. Une erreur, comme il s’est vite avéré. L’octet tournait à hauteur des yeux, roue contre roue, si vous voulez.

Le Verstappen handicapé s’est rapidement hissé à la huitième place. Il en voulait plus : « Je pense que nous devrions essayer de l’avoir, mon pote, qu’en penses-tu, a-t-il demandé à l’ingénieur ? “Essayons”, a répondu Gianpiero Lambiase. Une tempête dans une tasse de thé. Pas de mot à dire sur la victoire de Verstappen, qui a finalement terminé devant Norris et, malgré un malaise persistant, a augmenté son avance au Championnat du monde de deux points : 275 à 197. Au championnat des constructeurs, McLaren a dépassé Ferrari et est désormais deuxième.

Hamilton, qui a dépassé Pérez et Leclerc au départ, semblait être le vainqueur assuré après deux arrêts aux stands, même sans la punition de Russell, dans une course marquée par l’équilibre des forces dans laquelle il ne s’est rien passé d’autre.

Hamilton n’a eu qu’à dépasser son collègue de travail Russell, qui était de 13 ans son cadet. Il a osé renoncer à un deuxième arrêt au stand. Lorsque les autres s’arrêtèrent une seconde fois, il passa en tête 14 tours avant la fin.

Russell a de nouveau demandé : « Confirmez brièvement, êtes-vous content de rester dehors ? » « Oui », a-t-il répondu brièvement : tout ou rien. Piastri a dépassé Pérez et Leclerc, allait-il encore écraser la fête Mercedes ? L’Australien a réussi trop tard la magistrale manœuvre extérieure de la voie contre Leclerc.

Quel risque Hamilton, qui va bientôt quitter Mercedes, prendrait-il dans la lutte pour la victoire ? « Donnez-vous suffisamment d’espace », l’ont-ils prévenu. Le champion du monde du record a obéi et a franchi la ligne d’arrivée derrière Russell, mais n’a pas voulu cacher sa déception.

Tandis que Russell, convaincu de la légitimité de sa victoire, exultait encore : « La voiture se sentait bien. J’aurais aimé qu’il y ait une autre course la semaine prochaine. » Après le revirement dramatique de la soirée, il préférerait peut-être que les choses ne continuent pas avant la fin août à Zandvoort.