La famille de Primo de Rivera a demandé l’exhumation de ses restes suite à l’adoption définitive d’une loi en Espagne réhabilitant la mémoire des victimes du franquisme. Cette opération aura lieu le 24 avril, jour de naissance du fondateur de La Phalange, en 1903. Ses cendres seront ensuite déplacées au cimetière de San Isidro, à Madrid. Bien que Primo de Rivera ait été emprisonné sous la Seconde République et fusillé peu après le déclenchement du coup d’État de juillet 1936, il reste un symbole de La Phalange, parti fasciste qu’il a fondé en 1933. Bien qu’il n’ait pas participé à la guerre civile ni à la dictature qui a suivi, Franco a utilisé sa légende pour légitimer son pouvoir et placer La Phalange comme l’un des trois piliers du régime, aux côtés de l’Église et de l’armée. La nouvelle loi sur la mémoire démocratique, entrée en vigueur en octobre 2022, prévoyait l’exhumation de Primo de Rivera dans le but de rééquilibrer la mémoire floue qui entoure cet épisode historique en Espagne. Si l’opération est appréciée par l’Association pour la récupération de la mémoire historique, elle suscite la critique de l’opposition.
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Par Saija Maki-Waller, rédactrice du Times-Herald Miro Salazar a définitivement laissé sa marque dans le comté de