2024-03-26 21:22:03
AGI- Pas d’extradition pour Julian Assange, au moins pour l’instant. Là La justice britannique a demandé en fait à États-Unis nouveau garanties sur le traitement réservé au fondateur de Wikileaks sans lequel il n’accordera pas l’extradition. Les juges britanniques ont accordé trois semaines aux autorités américaines, qui comptent juger le journaliste australien pour une durée fuite massive de documents confidentiels, pour garantir qu’Assange puisse bénéficier du premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d’expression.
Selon la décision des juges Victoria Sharp et Jeremy Johnson, “si ces garanties ne sont pas présentées” dans le délai de trois semaines accordé par la justice britannique, Assange pourra faire appel de son extradition, accepté en juin 2022 par le gouvernement de Londres. Si les États-Unis soumettent les garanties, le tribunal devra décider si elles sont satisfaisantes ou non. Le système judiciaire américain demande des comptes à Assange pour la publication depuis 2010 de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques du pays, notamment en Irak et en Afghanistan. Parmi elles, une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de Reuters, tués par des tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.
Assange était arrêté par la police britannique en 2019 après a passé sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres pour éviter l’extradition vers la Suède dans le cadre d’une enquête pour viol, clôturée en 2019. De nombreux appels ont été lancés pour que le président américain Joe Biden abandonne les 18 accusations portées contre Assange au cours du premier mandat de Donald Trump en vertu de la loi américaine sur l’espionnage de 1917. Ces dernières semaines, Les parents et amis d’Assange, détenu depuis cinq ans dans la prison à sécurité maximale de Belmarsh à Londres, ont mis en garde contre la détérioration de son état de santé. Sa défense alerte également sur les risques de suicide en cas d’extradition.
L’Australien était absent pour raisons médicales lors des audiences de février, où des dizaines de partisans étaient venus exprimer leur soutien. Au cours des deux derniers jours de débats, ses avocats ont fait valoir que ce procès contre lui était « politique » et qu’une extradition mettrait en danger sa santé, voire sa vie. Selon son avocat, Edward Fitzgerald, l’Australien est jugé pour “pratiques journalistiques ordinaires” consistant à “obtenir et publier des informations”. De ce fait, son client risque une peine disproportionnée aux Etats-Unis et “il existe un risque réel qu’il subisse un déni de justice flagrant”, a-t-il ajouté.
L’avocat Clair Dobbin, représentant le gouvernement américain, a fait valoir qu’Assange avait « publié sans discernement et en connaissance de cause les noms d’individus qui ont servi de sources d’information aux États-Unis ». « Ce sont ces faits qui le distinguent des autres médias et non ses opinions politiques », a-t-il déclaré. En janvier 2021, la justice britannique avait dans un premier temps donné raison au fondateur de WikiLeaks. Parlant du risque de suicide, la juge Vanessa Baraitser avait alors refusé d’autoriser l’extradition. Mais cette décision a été annulée par la suite. Les États-Unis ont tenté d’apaiser les craintes quant au traitement qu’Assange recevrait en cas d’extradition et ont assuré qu’il ne serait pas enfermé dans une prison à sécurité maximale et qu’il aurait droit à l’assistance clinique et psychologique nécessaire. Washington a également ouvert la porte à Assange pour qu’il purge sa peine en Australie. Dans son pays d’origine, le Premier ministre Anthony Albanese a récemment dénoncé la persécution d’Assange par la justice américaine, et le Parlement a adopté une motion appelant à la fin de cette persécution.
– Risque de suicide –
De nombreuses voix ont exhorté le président américain Joe Biden à abandonner les 18 charges retenues contre Assange au cours du premier mandat de Donald Trump.
Ces dernières semaines, des proches de Julian Assange, détenu depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, ont prévenu que son état de santé se dégradait. Sa défense met également en avant le risque de suicide en cas d’extradition. Malade, il était absent des audiences de février, où des dizaines de ses partisans ont manifesté leur soutien.
Durant les deux jours d’audience, les avocats de Julian Assange ont tenté de convaincre les juges que les accusations portées contre lui étaient « politiques » et que son extradition mettrait en danger sa santé, voire sa vie. L’Australien est poursuivi pour “pratique journalistique normale” consistant à “obtenir et publier des informations”, a fait valoir son avocat Edward Fitzgerald.
son client risque une peine disproportionnée aux Etats-Unis et “il existe un risque réel qu’il subisse un déni de justice flagrant”, a-t-il ajouté.
L’avocat Clair Dobbin, représentant le gouvernement américain, a affirmé qu’Assange avait « publié sans discernement et sciemment les noms d’individus qui ont été des sources d’informations pour les États-Unis ». “Ce sont ces faits qui le distinguent (des autres médias), et non ses opinions politiques”, a soutenu l’avocat.
En janvier 2021, la justice britannique a dans un premier temps donné raison au fondateur de WikiLeaks. Invoquant des risques de suicide, la juge Vanessa Baraitser avait refusé de donner son feu vert à l’extradition. Cependant, la décision a été annulée par la suite.
Dans un effort pour rassurer le public sur son traitement, les États-Unis ont déclaré qu’il ne serait pas incarcéré à la prison à sécurité maximale ADX à Florence, Colorado, surnommée “Alcatraz des Rocheuses”, et qu’il recevrait les soins cliniques et psychologiques nécessaires. Les Américains avaient également évoqué la possibilité qu’il demande à purger sa peine en Australie. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a récemment dénoncé les poursuites engagées contre Assange par les États-Unis et le Parlement australien a adopté une motion appelant à y mettre fin.
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