Leylah Fernandez relève le défi de jouer contre des hommes à Wimbledon

Leylah Fernandez relève le défi de jouer contre des hommes à Wimbledon

LONDRES | Leylah Fernandez, la Québécoise, est sans aucun doute forte, mais sur le circuit professionnel de tennis, elle fait partie de ces athlètes au physique plutôt petit. Cependant, cela ne l’a pas empêchée de repousser ses limites à Wimbledon en affrontant… des hommes.

Et généralement, les hommes frappent plus fort que les femmes. Surtout, ils servent plus fort que les femmes.

Du côté masculin, le service le plus rapide de l’histoire enregistré lors d’un match (celui de l’Américain John Isner à 253 km/h) dépasse de 50 km/h le plus puissant jamais effectué par une femme (l’Américaine Coco Gauff à 213 km/h).

Bien sûr, tous les hommes ne servent pas à la même vitesse. Mais il y a une constante : en général, les joueuses concèdent plusieurs dizaines de kilomètres par heure aux joueurs lorsqu’il s’agit de placer la balle en jeu.

Déjà expérimentée

Leylah l’admet : c’est un défi “intéressant”, même si, à l’entraînement, elle s’exerce avec des hommes “qui servent à la même vitesse que lors d’un vrai match”.

“Mon objectif est d’essayer de bien retourner pour que mon adversaire puisse frapper un bon coup en volée par la suite”, explique-t-elle.

À Londres, c’était la deuxième fois en quelques mois qu’elle se prêtait à cet exercice. Elle l’avait aussi fait lors des Internationaux des États-Unis, aux côtés de l’Américain Jack Sock.

Il est difficile de dire, cependant, à quelle vitesse le service du Britannique Jonny O’Mara allait. Sur le court 17 du All England Club, il n’y a pas de capteur pour enregistrer cette donnée.

Parfois “un peu peur”

Selon Leylah, le vrai défi n’est pas la vitesse du service masculin. C’est plutôt de savoir si le joueur va vraiment donner le meilleur de lui-même contre son adversaire féminine, ou s’il va tempérer sa frappe de raquette.

“C’est intéressant, car on ne sait jamais à quelle vitesse ils vont servir”, souligne-t-elle. “Parfois, les hommes servent moins fort par respect envers les femmes. D’autres servent plus fort.”

“Mon but est également de ne pas me frapper en essayant de retourner !”, ajoute-t-elle.

Si elle connaît de très bons moments en double féminin, où elle a notamment atteint la finale à Roland-Garros le mois dernier aux côtés de l’Américaine Taylor Townsend, Leylah ne cache pas qu’elle a parfois “un peu peur” en double mixte.

Surtout quand elle se positionne près du filet. “Je ne sais jamais quand l’homme va frapper en ma direction !”

dans un article qui puisse se classer haut dans Google.
#Wimbledon #quand #Leylah #Fernandez #affronte #des #hommes #sur #terrain
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.