Enquête
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L’héritage du chef multi-étoilé fait l’objet de multiples procédures judiciaires intentées par sa fille qui soupçonne une escroquerie commise par des professionnels du droit mandatés par la famille. Deux documents, encore non définitifs, et un témoin clé retrouvé par «Libé» renforcent les doutes sur la validité de certains actes de gestion.
Ce sont deux documents significatifs, tant par l’analyse qu’ils font de la gestion a minima douteuse de la succession du chef multi-étoilé Joël Robuchon, que par la sanction déjà adoptée par l’un d’eux : la rétrocession à ses héritiers de plus de 2 millions d’honoraires indûment perçus. Certes non définitifs, ils émanent de procédures instruites à l’ordre des avocats de Paris ainsi qu’à la chambre interdépartementale des notaires de Bretagne, et viennent conforter les révélations de Libération qui pointait, dans une enquête parue le 7 février, le risque d’escroquerie opéré par des professionnels du droit au détriment de la famille du grand cuisinier. Décédé en 2018 à 73 ans et starifié dans le monde entier, notamment en Asie, Joël Robuchon avait laissé derrière lui des biens, des liquidités, mais surtout une constellation complexe de sociétés, obligeant son épouse et ses trois enfants à recourir aux conseils d’un notaire et d’avocats.
Conseillés par un proche de Joël Robuchon, les héritiers entrent alors en relation avec les deux têtes pensantes de l’ingénierie juridique mise en place pour gérer la succession
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