L’héritage de Biden en matière de politique étrangère

Eine Woche vor der Amtsübergabe an Donald Trump hat der amerikanische Präsident Joe Biden selbstbewusst außenpolitisch Bilanz gezogen: In einer Rede vor Diplomaten im State Department in Washington sagte er am Montag, er hinterlasse ein Amerika mit mehr Freunden und stärkeren Bündnispartnern als vor vier Jahren – sowie Gegnern, die unter Druck seien.

Ohne die „America-first“-Politik seines Nachfolgers zu erwähnen, hob er hervor, er sehe sein Land im internationalen Wettbewerb weit vorn. „Es ist ein harter Wettbewerb im Gange. Es geht um die Zukunft der Weltwirtschaft, der Technologie, der menschlichen Werte und um vieles mehr“. Seiner Meinung nach gewinne Amerika diesen Wettbewerb. Im Vergleich zu 2021, als der Demokrat sein Amt antrat, stünden die Vereinigten Staaten nun besser da. „Unsere Bündnisse sind stärker, unsere Gegner und Konkurrenten sind schwächer. Und wir sind nicht in den Krieg gezogen, um diese Dinge zu erreichen“. Die „Quellen der nationalen Macht“ seien stärker als vor vier Jahren.

Seit Jahren sei erwartet worden, dass China Amerika als stärkste Volkswirtschaft überhole. Das sei nicht geschehen. Trotzig fügte er hinzu: China „wird uns niemals übertreffen“. Auch die – gegen Peking gerichteten – Bündnisse im indopazifischen Raum seien gestärkt beziehungsweise neue geschaffen worden.

Mit Blick auf Russland und den Krieg in der Ukraine bemerkte Biden, Wladimir Putin habe keines seiner strategischen Ziele erreicht – nicht territorial und auch nicht, was eine Spaltung des Westens anbelange. Nicht Putin, sondern er, der amerikanische Präsident, habe im Zentrum von Kiew gestanden. Die Ukraine sei immer noch ein freies Land – auch dank der amerikanischen Militärhilfe. Das habe auch er erreicht – und dabei einen Atomkrieg mit Moskau vermieden. Die NATO sei fähiger als zuvor – und die Bündnispartner gäben mehr Geld für Verteidigung aus.

Biden a également déclaré que l’Iran était également affaibli après la terrible attaque du Hamas contre Israël. Washington a bâti une coalition pour soutenir Israël et a maintenu la pression sur Téhéran au moyen de sanctions. La situation avec la Russie et l’Iran est particulièrement évidente en Syrie, où les deux puissances n’ont pas réussi à maintenir au pouvoir leur allié Bachar al Assad. Lui, Biden, ne mérite pas à lui seul le mérite d’avoir affaibli Moscou et Téhéran. Ils y ont tous deux contribué eux-mêmes. Puis, en ce qui concerne l’Iran, il a évoqué la contribution d’Israël. Il n’a pas évoqué son conflit avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Biden avait critiqué à plusieurs reprises non seulement ses actions militaires disproportionnées dans la bande de Gaza, mais aussi les opérations contre le Hezbollah pro-iranien au Liban. Cependant, l’opération menée par Netanyahu contre le Hezbollah a décapité les milices et les a repoussées militairement, ce qui a contribué de manière significative au renversement d’Assad. Ces détails non négligeables n’ont joué aucun rôle dans le bilan de Biden.

Dans quoi est l’otage Bande de Gaza Quant à la guerre entre Israël et le Hamas, Biden a déclaré qu'”une proposition que j’ai exposée en détail il y a des mois est enfin en train de se concrétiser”. Son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, avait précédemment déclaré qu’un accord pourrait être conclu “dès cette semaine”. Mais il a ajouté : “Je ne fais aucune promesse ni aucune prédiction, mais cela est à notre portée et nous y travaillerons.” Sullivan a réagi avec scepticisme aux menaces de Trump contre le Hamas. Le futur président avait déclaré : “L’enfer va se déchaîner au Moyen-Orient, et ce ne sera pas bon pour le Hamas, et ce ne sera, franchement, bon pour personne” si les otages kidnappés ne sont pas libérés avant son investiture en mars. 20. revenir en janvier.

Sullivan a noté : « Si vous êtes le Hamas, l’enfer s’abat sur vous depuis 14 mois. Les Israéliens ont démantelé leurs structures militaires, éliminé leurs hauts dirigeants et détruit une partie importante de leurs capacités militaires. » Sullivan : Les Israéliens n’ont donc pas hésité.

Pour Biden, la libération des otages, dont des citoyens américains, serait un petit succès dans une fin de mandat également difficile en termes de politique étrangère. Il n’a d’ailleurs évoqué la honte qu’en passant dans son discours. Il a déclaré qu’il était le premier président depuis des décennies à quitter ses fonctions sans soldats américains dans la guerre en Afghanistan. Il n’y a aucune mention du chaos qui a accompagné le retrait des troupes américaines de l’Hindu Kush.