L’humanité a choisi de ne rien faire contre le réchauffement climatique. Et gagner de l’argent aussi

Selon un magazine spécialisé faisant autorité, Au volant, « à partir de début 2025, les modèles Ignis et Jimny ne seront plus importés sur les marchés européens pour réduire les émissions de CO2 ». La Suzuki Ignis émet entre 110 et 122 grammes de CO2 par kilomètre, pèse entre 860 et 910 kilogrammes et parcourt plus de 20 kilomètres. avec un litre d’essence. Le petit Jimny Prole véhicule tout-terrain le plus adapté au territoire italien des Alpes et des Apennins, a déjà été relégué dans la catégorie des camions conformément à la réglementation européenne sur les émissions polluantes.

Je suis convaincu que l’environnement doit être protégé et le changement climatique atténué, sans réserve. Dommage que les SUV de deux tonnes et demie, qui émettent presque 300 grammes de CO2 par kilomètre et parcourir moins de 8 kilomètres avec un litre d’essence, sont parfaitement conformes à la législation environnementale européenne. Sans parler des véhicules tout-terrain qui dépassent largement les 300 grammes de CO2 émis par kilomètre et parcourent un peu plus de 6 kilomètres avec un litre d’essence. Tous des véhicules au poids et à l’encombrement sans importance s’ils se détachent à l’horizon de la route panaméricaine, mais gênants lorsqu’ils envahissent les routes de montagne provinciales et les routes forestières alpines, sans parler des centres historiques médiévaux qui font la fierté de l’Europe.

Lire aussi Travail et intérimaires | Par Andrea Tundo.

Le bluff de Stellantis et la faillite d’Urso certifiés par l’effondrement de la production : -25,2% par rapport à 2023. À Mirafiori et Melfi c’est rouge profond

La législation européenne se soucie-t-elle vraiment de l’environnement, si ces véhicules gigantesques respectent l’environnement et que les Jimny, en revanche, ne le font pas ?

Sans s’interroger sur la pérennité du cycle de vie des mastodontes qui assimilent aujourd’hui les routes européennes aux routes américaines, hormis la taille des chaussées, l’Europe apparaît les yeux louches; du moins à première vue. Publication du livre Mode d’emploi effet de serreil y a exactement 30 ans, j’ai enseigné trois “instructions” à la lumière de la capacité humaine à influencer le climat, une extraordinaire nouveauté dans l’histoire. Trois catégories de comportements que l’humanité aurait pu adopter pour faire face au le réchauffement climatique.

« Ces trois catégories correspondent à :
– ne rien faire, en s’appuyant sur la capacité de s’adapter passivement ;
– nous défendre des effets du changement climatique, tant d’un point de vue environnemental que socio-économique, par des mesures actives d’adaptation ;
– agir sur les causes anthropiques du changement climatique, à travers la réduction des émissions ».

Parce que la réalité du réchauffement climatique ça dépasse l’imagination mathématiques des scientifiques, comme l’a récemment démontré le nombre de Copernic (Chiffre), beaucoup tirent aujourd’hui une triste conclusion : l’humanité a choisi la première solution, si les émissions ont doublé depuis Rio. Personne ne peut le nier, mais il a tort. Et j’avais tort aussi, il y a 30 ans, parce que j’avais oublié qu’il y avait aussi une quatrième voie. C’est celle qui avait déjà été indiquée à l’humanité lors du Sommet de Rio de Janeiro en 1992, lorsque le monde a choisi de décliner le défi climatique avec la métrique de le capitalisme financier. Le changement climatique pourrait devenir une affaire, une bonne affaire. Et ce fut chose faite.

Le capitalisme financier climatique accélère le réchauffement climatique grâce à des choix politiques lavage écologique qui visent, en réalité, à « maximiser la valeur extractible des êtres humains et des écosystèmes » (Cit. Luciano Gallino). Par rapport au « ne rien faire », j’ai la nette impression que le capitalisme financier climatique a aggravé la situation, même si je ne connais pas d’études spécifiques comparant ces deux scénarios. Personne ne les a jamais financés. C’est vraiment dommage, compte tenu de l’abondance et de la redondance des financements de la recherche sur le climat, notamment européens.

L’Union européenne, actuellement dans le collimateur car elle impose des bouchons en plastique quelque peu gênants, n’a pas échappé à l’appel de la forêt marchande. En effet, elle en était la principale protagoniste.

2024-07-09 17:05:25
1720536260


#Lhumanité #choisi #rien #faire #contre #réchauffement #climatique #gagner #largent #aussi

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.