L’IA détecte un astéroïde potentiellement dangereux pour notre planète

L’IA détecte un astéroïde potentiellement dangereux pour notre planète

Les algorithmes nourris à l’intelligence artificielle font encore peur, mais il y a des domaines dans lesquels ils peuvent faire de précieux alliés. C’est le cas par exemple en astronomie, où leur capacité à prendre en compte des données innombrables peut nous permettre de détecter des dangers qui étaient passés entre les mailles d’un premier filet.

Pourquoi est-ce important ?

L’engouement actuel pour l’IA s’accompagne d’une vague de crainte envers les possibles conséquences négatives d’une telle révolution technologique. Celles-ci varient du simple effondrement boursier à la véritable fin du monde, selon les lanceurs d’alertes que l’on écoute. On a même parlé de “moment Oppenheimer” du développement des intelligences artificielles. Mais si le parallèle avec le nucléaire est pertinent, c’est aussi pour rappeler que l’IA est un outil que nous pouvons aussi utiliser à bon escient.

Dans l’actualité : pour la première fois, un algorithme nourri à l’IA a permis de découvrir un astéroïde “potentiellement dangereux” pour notre planète.

  • Le caillou spatial en question a été baptisé 2022 SF289, et il est de belle taille : 180 mètres de long. Or sa trajectoire passe à environ 225.000 km de notre planète, ce qui peut sembler beaucoup, mais ça équivaut à nous “frôler” en passant entre la Terre et la Lune. Il a donc été classé comme PHA : Astéroïde potentiellement dangereux.
  • On notera au passage qu’il est près de trois fois plus gros que son congénère qui a frôlé notre planète en juillet dernier et qui n’a été détecté que par après par la NASA.
  • 2022 SF289 ne représente pas un danger à court terme pour notre planète, mais il vaut mieux garder un œil dessus. Là où il est particulier toutefois, c’est qu’il est le premier astéroïde découvert par une intelligence artificielle.

La paternité de la découverte revient à HelioLinc3D, un programme mis au point pour l’Observatoire Vera C. Rubin, actuellement en construction dans le nord du Chili. Celui-ci aura pour mission de sonder les environs de notre planète à la recherche de corps célestes, en particulier les PHA. Son auxiliaire IA a, de toute évidence, fait ses preuves.

“En démontrant l’efficacité réelle du logiciel que Rubin utilisera pour rechercher des milliers d’astéroïdes potentiellement dangereux encore inconnus, la découverte de 2022 SF289 nous rend tous plus en sécurité.”

Ari Heinze, chercheur à Vera C. Rubin, dans un communiqué
  • L’Observatoire de Vera C. Rubin, une fois construit, se lancera dans une mission de cartographie longue de 10 ans, et on estime que ce nouveau phare dans l’espace permettra de repérer jusqu’à 3.000 PHA encore inconnus.
  • Mais ce n’est pas pour autant que l’algorithme est au chômage technique d’ici là : il peut s’entrainer en passant au crible d’anciennes données, comme celles du projet ATLAS de l’Université d’Hawaï, financé par la NASA et qui compte déjà quatre télescopes (deux sur l’île et deux au Chili), pour servir de système d’alerte aux astéroïdes.
  • L’IA a donc prouvé qu’elle pouvait encore trouver des résultats positifs au sein d’observations plus anciennes. Et si aucun des astéroïdes potentiellement dangereux identifiés n’est considéré comme un péril immédiat pour les 100 prochaines années rappelle Espace.comon ne connait sans doute qu’une partie de leurs effectifs.
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