2024-04-29 01:02:56
À l’heure des bouleversements technologiques, la médecine est un domaine dans lequel Intelligence artificielle Il a une valeur particulière pour sa contribution au diagnostic et au traitement. Déjà porteuse de résultats et avec un avenir plein d’espoir, cette application de la technologie doit aller de pair avec l’expérience et le talent des professionnels. C’est ce qui arrive avec le médecin Javier Blazquez Sánchez et son équipe, un exemple de travail dans le domaine (avec des exemples comme le programme « Care Innovation in Radiology » ou la participation à des événements comme « Disruptive Hospitals. The reengineering of Healthcare »), et multidisciplinaire dans lequel la science, dans son au sens le plus large, cela sauve des vies.
Le médecin intervient auprès d’ABC dans le cadre de formations organisées par Siemens Santé (dans lequel il a passé en revue toutes les applications utilisées dans la vie quotidienne de l’unité), pour réfléchir sur différents aspects de l’Intelligence Artificielle appliquée à la Radiologie, élément fondamental de la performance médicale, image de nos vies.
-Quelle est votre perception du moment actuel de l’application de l’intelligence artificielle en radiologie ?
Son application en radiologie a déjà ouvert un champ pour un diagnostic et un traitement meilleurs et plus rapides, ce qui nous permet de faire plus de choses qui nous prenaient auparavant beaucoup de temps (avec des chiffres allant jusqu’à 73 % d’optimisation des processus). Cette combinaison d’efficacité et de réduction de temps nous aide, et nous aidera, de manière décisive, envers le radiologue et donc envers le patient : l’IA prend en charge des tâches répétitives, nous aide à prioriser, améliore exceptionnellement la comparaison des cas, vous permet pour décentraliser les processus, etc. Un environnement dans lequel la collaboration et la communication entre les centres de santé sont essentielles. Les technologies de la santé nous offrent de nouvelles opportunités et nous devons avoir l’esprit et les connaissances nécessaires pour en profiter.
-Traumatologie, oncologie, cardiologie… quelles autres disciplines seront favorisées par ces avancées ?
L’IA favorisera sans aucun doute toutes les procédures, puisque les progrès actuels de l’étude informatique permettent de détecter des aspects que l’œil humain ne voit pas (nous disposons de beaucoup de données qui nous permettent d’obtenir des biomarqueurs d’images, ce sur quoi nous travaillons avec des techniques telles que comme la radiomique). Cette utilisation de l’IA peut s’appliquer, en dehors des cas évoqués, à par exemple l’anatomie pathologique, diverses chirurgies (qui auront une planification très avancée)… Nous sommes confrontés à un univers de possibilités d’application technologique qui se forme déjà fait partie de notre flux de travail, de notre vie quotidienne.
-Dans ce contexte, lors de vos apparitions publiques, vous défendez habituellement l’importance du travail d’ingénierie. Dans quelle mesure est-il important ?
C’est très important, comme nous le démontrons d’ailleurs dans notre unité dans notre travail quotidien. Les avancées technologiques sont extrêmement utiles, mais elles posent également des défis qui nécessitent des compétences d’adaptation et d’organisation, comme travailler avec des systèmes avec différentes interfaces utilisateur et flux de travail, différents niveaux de connaissances du personnel, différentes qualités d’image… l’ingénierie est essentielle pour que le résultat de l’intégration technologique est la meilleure possible (même dans l’organisation du travail). L’IA nous place dans une nouvelle ère, dans laquelle la médecine doit disposer de professionnels le mieux formés possible (et en formation continue), depuis les (très importants) techniciens jusqu’aux ingénieurs, qui font et feront partie des équipes. C’est pourquoi une formation aux métiers du soin est proposée, avec un MIR d’ingénierie interne-résident.
-Aviez-vous imaginé, par exemple, il y a dix ans, les progrès actuels ?
La vérité est que ce n’est pas tant le cas, non seulement en raison des progrès de l’IA elle-même, mais aussi des possibilités désormais offertes par les progrès des télécommunications et des technologies de la santé, qui constituent un élément clé de ce processus de transformation. Ces évolutions ont entraîné un changement radical dans la gestion de la charge de travail (plus de 22 millions d’examens de radiologie conventionnelle sont réalisés chaque année en Espagne) et nous devons continuer à nous préparer aux nouvelles avancées qui arriveront dans notre spécialité.
-Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par l’arrivée de fonds pour aborder tout cet écosystème d’avancées, de mise en œuvre de technologies de pointe ?
La collaboration public-privé dans un domaine de responsabilité sociale est sans aucun doute essentielle, puisque l’administration publique ne pourrait pas en assumer les coûts. Et l’une de nos tâches serait d’organiser le travail pour optimiser les fonctions et les processus, ce à quoi la technologie aide : pour donner un exemple, si il y a quelques années vous deviez changer d’appareil IRM pour en acheter un autre, vous pouvez désormais travailler (avec le bon logiciel) avec son aimant pour qu’il dure plus longtemps.
-Dans le cas du duo financement-technologie, vous citez habituellement l’exemple de l’initiative européenne EUCAIM, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Il s’agit d’une initiative dirigée par le professeur Luis Martí-Bonmatí (directeur du département d’imagerie médicale, professeur de radiologie, hôpital universitaire et polytechnique de La Fe à Valence). Son objectif est de partager en toute sécurité des millions de données pour affronter la lutte contre le cancer grâce à l’Intelligence Artificielle, qui permettra à l’ensemble de la communauté des chercheurs cliniciens d’enrichir la recherche en imagerie et d’accélérer sa traduction dans la pratique clinique, pour améliorer ainsi la qualité du diagnostic et de la santé. soins aux patients atteints de cancer dans toute l’Europe.
-À une époque où l’on débat de la destruction d’emplois due à l’émergence de l’IA. Qu’est ce que tu penses de ça?
Je suis sûr que, dans notre région, il ne s’agit pas de supprimer des emplois, mais de réorienter, de réaffecter, d’améliorer. Un contexte dans lequel tous les professionnels de la santé doivent avoir, à partir de nos métiers, une attitude proactive pour améliorer notre travail, dans le but de construire un présent et un avenir beaucoup plus axés sur le soin personnel du patient et, par conséquent, plus passionnant et humanisé.
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