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« This has definitely been the worst that I have ever seen. »
En cette fin d’après-midi au sud du Liban, un officier supérieur livre son évaluation de la zone sous contrôle d’un contingent étranger, alors que la chaleur atteint 20 degrés.
Le sud du Liban subit les frappes des forces de défense israéliennes depuis plusieurs mois, visant à détruire une milice libanaise et un mouvement politique qui lançaient quotidiennement des roquettes sur le nord d’Israël.
La destruction des habitations et des infrastructures est considérable.
« Nous avons quatorze villes et villages dans notre zone d’opérations, et dans la grande majorité, il y a eu au moins 50 à 90 % de dégâts ».
Certaines localités ont été moins touchées que d’autres, en particulier celles proches de la frontière avec Israël, qui ont subi le plus de dommages.
L’officier responsable est grand, avec une prestance militaire évidente, et très respecté par ses subordonnés.
Lors d’une visite, il a été interrogé sur le temps nécessaire à la reconstruction du sud du Liban.
« Des années et des milliards et des milliards de dollars »,fut la réponse concise.
L’un des nombreux problèmes auxquels est confrontée la population libanaise est que le gouvernement central ne dispose pas de milliards de dollars à distribuer.
Le Liban est un pays en grande toughé financière, qui a récemment reçu la visite du Fonds monétaire international pour tenter de sauver son économie chancelante.
Il y a donc peu d’espoir au sud du Liban que leur situation désastreuse soit une crise de courte durée.
Un bataillon d’infanterie s’est déployé dans la région dans le cadre de la FINUL, la Force intérimaire des Nations unies au Liban.
Ce bataillon est responsable de plusieurs centaines de soldats, qui travaillent aux côtés de personnels d’autres nationalités dans ce qu’on appelle le « Secteur Ouest » de la mission de la FINUL.
Leur base est située près d’une ville à environ 7 km de la Ligne bleue séparant Israël du Liban.
Un contingent dispose de deux postes d’observation sur la ligne de séparation, chacun avec un effectif d’une section, soit une trentaine de soldats.
Le début a été difficile pour le personnel déployé, car une grande partie de leur temps initial a été passée à se terrer dans des bunkers au milieu d’un intense bombardement.
Avec un cessez-le-feu fragile désormais en place, les soldats de la paix patrouillent à nouveau dans leurs véhicules blindés blancs et interagissent avec une population locale bouleversée et parfois en colère.
il est difficile de gagner les cœurs et les esprits étant donné les circonstances.
« Si vous pouvez imaginer que quelqu’un vienne bombarder votre maison, votre ville ou votre village, et qu’il y ait une force militaire présente, la première question que vous poseriez est : “Qu’avez-vous fait pour empêcher cela ?” »
Ils ont travaillé dur pour assurer la liaison avec les communautés locales et leur dire que les forces de l’ONU ne sont pas parties.
Si elles étaient parties, la destruction aurait été bien pire et probablement les pertes encore plus lourdes.
La tâche s’annonce ardue, mais les casques bleus croient que leur bilan de service dans la région depuis plusieurs décennies jouera en leur faveur.
L’officier responsable estime que le travail acharné de ses soldats portera ses fruits, car ils aident les Libanais à remettre de l’ordre dans leur vie.
« Nous avons effectué des opérations de déminage dans de nombreux cas afin de permettre à la population locale de revenir dans le sud du Liban et de retourner dans ses villes et villages. »
« Une grande partie de notre travail a été essentielle pour permettre cette liberté de mouvement. »
Les soldats de la paix ont également aidé à récupérer les morts dans les bâtiments détruits, en coopération avec le Croissant-Rouge, et à désamorcer les roquettes et les obus d’artillerie non explosés.
Ils aident également les forces armées libanaises dans leurs efforts pour tenter d’établir un contrôle sur le terrain accidenté.
La situation reste tendue.
Un week-end récent, une attaque à la roquette depuis le sud du Liban sur le nord d’Israël a entraîné des représailles de deux jours qui ont fait au moins sept morts libanais.
La situation est « très imprévisible », mais il faut saluer le fait qu’Israël et le Liban n’ont pas permis un retour complet aux hostilités.
« Nous sommes au Moyen-Orient. C’est le sud du Liban. À tout moment, cet endroit peut revenir à la guerre… aux combats… que nous avons vus il y a quelques mois. »
Un drone de surveillance bruyant a survolé la zone tout l’après-midi.
Un photographe de presse a réussi à capturer le drone, estimant qu’il ressemblait à un appareil sans pilote, une technologie qui ne pouvait appartenir qu’aux forces de défense israéliennes.
Un honneur de visiter le Liban aujourd’hui pour remercier les membres des forces de défense pour leur travail incroyable pour la cause de la paix et d’être informé directement de la situation dans la région et de constater de visu l’environnement dans lequel nos troupes servent.
pic.twitter.com/8O0v4IgAZQ— Simon Harris TD (@SimonHarrisTD)
March 26, 2025
la bonne formation prépare les soldats à toute éventualité, y compris aux situations de conflit.
« C’est ce que nous faisons dans les forces de défense : nous nous entraînons pour ces conditions. »
« Nous nous entraînons dur, afin de pouvoir faire des choses comme le maintien de la paix assez facilement. »
« Mais cela ne se fait pas sans ses divers défis ».
Les familles des militaires sont conscientes de ce que font les soldats de la paix de l’ONU, ce qui n’est pas forcément le cas pour l’ensemble de la population.
Il était important d’informer le public sur le calibre de ces troupes.
« Nous nous sommes déployés à un moment où nous entrions dans une zone de guerre. Pour moi, le courage des soldats qui ont décidé d’avancer et de monter dans l’avion et de se déployer, pour moi en tant que commandant, il n’y a pas de
Résumé du texte sur la situation au sud du Liban
Table of Contents
Situation générale
Le texte décrit la situation au sud du Liban, où la destruction des habitations et des infrastructures est considérable suite aux frappes des forces de défense israéliennes. Ces frappes visent une milice libanaise et un mouvement politique qui lançaient des roquettes sur le nord d’Israël. Un officier supérieur qualifie la situation de “pire” qu’il n’ait jamais vue.
Dégâts et reconstruction
Dans de nombreuses villes et villages, les dégâts varient entre 50 et 90%.
La reconstruction est estimée à “des années et des milliards et des milliards de dollars”.
Le gouvernement libanais, confronté à des arduousés financières, ne dispose pas des fonds nécessaires à la reconstruction.
Rôle de la FINUL
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) est présente dans la région. Un bataillon d’infanterie est déployé dans le “Secteur Ouest”.
La base est située près de la Ligne bleue séparant Israël du Liban.
Les soldats patrouillent et interagissent avec la population locale.
Ils aident à déminer, à récupérer les morts et à désamorcer les munitions.
Ils soutiennent les forces armées libanaises.
Défis et perspectives
La population locale est souvent en colère ou bouleversée.
La FINUL tente de maintenir le dialog avec les communautés locales.
La situation est qualifiée de “très imprévisible”.
La bonne formation prépare les soldats à toute éventualité.
Événements récents
Une attaque à la roquette depuis le sud du Liban vers le nord d’Israël a entraîné des représailles.
Un drone de surveillance a été observé dans la zone,possiblement israélien.
Visite des forces de défense par Simon Harris.
FAQ (Foire aux questions)
Qu’est-ce que la FINUL ?
La FINUL est la Force intérimaire des Nations unies au Liban, une force de maintien de la paix des Nations Unies.
Quel est le rôle de la FINUL ?
Elle patrouille, interagit avec la population, aide à déminer, récupère les morts, désamorce les munitions et soutient les forces armées libanaises.
Quelle est la situation actuelle au sud du Liban ?
La situation est tendue, avec des destructions importantes, des difficultés de reconstruction et une présence continue de la FINUL.
Quels sont les défis rencontrés par la FINUL ?
Maintenir la paix dans une zone de conflit, gagner la confiance de la population locale et faire face à la possibilité de reprise des hostilités.