L’Ibex limite sa hausse hebdomadaire à 0,7% après une nouvelle vague de doutes sur les banques européennes

L’Ibex limite sa hausse hebdomadaire à 0,7% après une nouvelle vague de doutes sur les banques européennes

MADRID, 24 mars (EUROPA PRESS) –

L’Ibex a vu sa hausse hebdomadaire limitée à 0,7%, se maintenant à 8 781,4 points, après ce vendredi une nouvelle vague de doutes et d’incertitudes a affecté les cours des banques européennes.

La nouvelle journée de turbulences a eu lieu après cette semaine la sélective des bourses espagnoles et les marchés se sont légèrement remis de la gueule de bois qui les avait affectés la semaine dernière avec l’effondrement du Credit Suisse. La clôture maximale de ces derniers jours a eu lieu mardi, lorsqu’elle a atteint 9 049,2 points.

“L’Ibex 35 a subi une grande volatilité en raison de son exposition aux banques, un secteur très vulnérable à l’incertitude et qui, au cours des dernières séances, a subi le risque de contagion de la chute de SVB et du sauvetage de Credit Suisse”, a expliqué le XTB. analyste Joaquín Robles.

Les doutes des investisseurs en valeurs mobilières européennes se sont concentrés ce vendredi sur Deutsche Bank. Les actions de la plus grande banque d’Allemagne ont chuté de près de 15 % ce vendredi à la Bourse de Francfort, bien qu’elles aient par la suite ralenti leur effondrement à moins de 9 %, après l’augmentation enregistrée au cours des dernières séances du coût de la garantie d’assurance défaut de crédit (CDS ).

Deutsche Bank a annoncé ce vendredi son intention de rembourser par anticipation 1 500 millions de dollars (1 379 millions d’euros) de dette subordonnée à taux fixe de niveau 2, échéance 2028, le 24 mai 2023 à 100 % de son montant principal, majoré des intérêts courus jusqu’à ( mais excluant) la date de rachat.

L’instabilité que connaît la banque allemande a conduit le chancelier allemand, Olaf Scholz, à indiquer depuis Bruxelles qu’il s’agit d’une entité “rentable” donc qu’il n’y a “aucune raison” de s’inquiéter.

BANQUE EUROPÉENNE ET ESPAGNOLE

La volatilité du prix de la Deutsche Bank s’est propagée au reste du secteur européen. En effet, le Stoxx Banks a connu une baisse de 4,61% ce vendredi, les plus touchés étant Raiffeisen Bank, Erste Group Bank, Société Générale, Bankinter, Commerzbank et BNP Paribas.

“La situation actuelle ne semble pas provenir d’une véritable contagion financière, mais plutôt de deux facteurs : les positions spéculatives des baissiers et le sentiment général d’une certaine peur due aux récentes nouvelles sur les banques, qui font que le marché parc rationalise et réagit de manière excessive. “, a indiqué l’associé du cabinet de conseil Accuracy Enrique Reina.

En ce qui concerne le marché espagnol, Cellnex est la seule valeur qui a clôturé la journée positivement, avec une hausse de 1,34%.

Au contraire, les banques ont mené les baisses. Bankinter a clôturé la séance en tant que valeur avec la pire performance, en baisse de 5,38%. Derrière se trouvaient BBVA (-4,43%), Banco Sabadell (-4,28%), Unicaja Banco (-4,06%) et Grifols (-3,50%).

Banco Santander a été la 10e valeur qui a le plus chuté ce vendredi (-3%), tandis que CaixaBank a été la 11e (-2,95%).

Face à cette situation, le directeur de la stratégie et associé fondateur du cabinet Nextep Finance, Víctor Alvargonzález, a estimé que la BCE devait “mettre le pied dans le mur” et baisser les taux d’intérêt “immédiatement”, car une crise bancaire “est, bien sûr, définition, désinflationniste ». C’est parce que les banques elles-mêmes vont resserrer le crédit.

AUTRES MARCHÉS

Concernant le reste des indices des principales places boursières européennes, le DAX allemand a clôturé vendredi en baisse de 1,66%, tandis que le CAC 40 reculait de 1,74% et le FTSE MIB italien de 2,23%. Ainsi, l’Euro Stoxx 50 a chuté de 1,82% et le FTSE 100 britannique a chuté de 1,26%.

Sur le marché des matières premières, le pétrole a regagné une partie du terrain perdu il y a quelques heures. À la fin de la séance, le baril de Brent s’échangeait à 74,71 $, en baisse de 1,58 %, tandis que le West Texas Intermediate chutait de 1,44 %, à 68,95 $.

Le rendement sur les marchés secondaires de la dette de l’obligation espagnole à échéance de 10 ans s’est situé à 3,188%, contre 3,246% où il a clôturé jeudi. Ainsi, la prime de risque a terminé la semaine à 105,9 points de base, ce qui représente une légère hausse de huit dixièmes par rapport à la séance précédente.

Concernant les devises, l’euro s’est déprécié de 0,64% face au dollar, si bien que le taux de change sur les marchés a atteint 1,0761 dollar pour un euro, perdant ainsi le niveau de 1,08 dollar qu’il avait réalisé cette semaine.

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