Le Hofbauerkongress, lors de son passage à Vienne, a rouvert les portes de pans oubliés de l’histoire du cinéma.Films pornographiques, comédies grossières, drames régionaux et farces érotiques ont repris vie, nourrissant une vaste soif de cinéma.
Malmené par la force du cinéma
Le Hofbauer-Kongress s’est rendu dans la ville natale de son homonyme.Pendant quatre jours, le festival de Nuremberg a investi le METRO Kinokulturhaus de Vienne, le cinéma de l’Filmarchiv Austria, au cours du premier week-end de mars.Il a déniché des joyaux,des trésors et des ronflements – ces derniers en faisant partie intégrante – apportant avec lui,outre la bonne humeur,le printemps en Autriche.
Abstraction faite du focus sur l’âge d’or du porno (qui, avec Sometime Sweet Susan, proposait un film que même l’auteur de ces lignes trouvait beau et, oui, touchant), l’édition 2025 s’est avérée plus « classique », s’inspirant des congrès d’antan, bien qu’avec une forte référence à l’Autriche. En d’autres termes, les amateurs de comédies grossières ont été comblés dès la première soirée avec Jungfrau aus zweiter Hand. Ákos von Ráthony nous y a offert un aperçu du travail de la police à la fin des années 60, ou plutôt de sa vision de celui-ci. La manière dont les enquêteurs « durs à cuire » traitent les travailleurs immigrés italiens doit être vue dans toute son exagération naïve pour être crue. Le constat que le film met ainsi en évidence est probablement plus pertinent qu’on ne le souhaiterait aujourd’hui.
Le « détective contre le crime » mène également un travail de police inhabituel dans le film d’action Dancing in the City de John Florea, datant de 1987. Il y est moins question de danse que d’un meurtre d’une productrice de musique dont la sœur vient d’arriver à Los Angeles. Un léger parfum de La Féline flotte sur cette œuvre par ailleurs inclassable, qui m’est apparue comme un téléfilm policier du samedi soir avec la valeur spectaculaire d’un épisode d’Amour, Gloire et Beauté.De plus, Ronn Moss, l’interprète de Ridge, y faisait une brève apparition – ou plutôt, on pouvait la deviner, car dans les scènes sombres, l’image VHS se réduisait à une bouillie noire uniforme.
Et puis il y avait le dernier film,Drugs – My Love de Michael Flood,datant de 1971. Contrairement à ce que le titre et le nom du réalisateur pourraient laisser supposer, il ne s’agit pas d’une production américaine, mais ouest-allemande – et une production qui en a vraiment dans le ventre.80 minutes de folie concentrée, composées d’ébauches d’histoires rudimentaires, de panoramiques, de zooms et d’effets de filtre effrénés qui filment tout sauf ce qu’on devrait voir, et d’une des voix off les plus mémorables de l’histoire du cinéma, qui fantasme sur le « dieu du haschisch » tandis que Bach et Beethoven rencontrent Uriah Heep sur le plan musical. Le lendemain, j’ai écouté leurs premiers albums en boucle. C’est la force du cinéma – et il était extrêmement gratifiant de pouvoir la ressentir à nouveau de manière aussi directe et non filtrée.
Une contamination qui se transmet au public
Jane Seitz s’est surtout fait un nom en tant que monteuse de films, notamment pour de grandes productions de Bernd Eichinger comme L’Histoire sans fin, Le Nom de la rose et Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…. Dans son (probablement unique) propre travail de réalisation de dix minutes, Die Blonde da oben (1974), elle fait preuve d’un regard précis sur le précaire, le brut et le déstabilisant, et donc d’une proximité avec le cinéma de genre, physique et de rue de roland Klick, Rudolf Thome et Peter Fleischmann, dont elle a monté les films à partir de la fin des années 60.
Voici en gros ce qui se passe dans le film : en bas,dans la cour sale d’un immeuble,nous rencontrons un concierge d’âge moyen qui ramasse des ordures dans un seau. Il monte chez une jeune femme blonde pour réparer quelque chose dans sa salle de bain. Elle reste amicale et distante, a autre chose à faire, par exemple téléphoner et se préparer, car elle va bientôt sortir. Lorsqu’elle occupe la salle de bain, il se retrouve seul dans sa chambre et regarde autour de lui. Il se dit peut-être : que pourrait-il faire s’il était invisible ? N’est-il pas de toute façon invisible pour la belle « là-haut » ? il suit donc l’envie de pénétrer dans sa sphère intime, va au lit pour renifler son oreiller, pour s’exciter. C’est un dépassement de limites, de bas en haut, embarrassant, abusif, une contamination qui se transmet également au public. Nous connaissons le dégoût, la honte et la blessure lorsque notre sphère intime est violée, notre journal intime lu, notre chambre secrètement visitée et profanée, notre zone de protection transformée en zone de danger. en même temps, l’événement nous rappelle peut-être aussi la tentation pubère de s’approcher de la belle inaccessible de la classe par le biais d’objets et de donner à la luxure un objectif atteignable par le biais du fétiche.
Lorsque la blonde revient de la salle de bain,elle se demande où est passé le concierge. Puis elle voit sa poubelle devant son lit. Il est pris sur le fait et c’est à ce moment-là que cela devient méchant et sans équivoque : il essaie de l’embrasser et de l’étreindre, elle le veut aussi, crie-t-il. elle le repousse, il se met en colère, l’insulte et la harcèle. Une sonnerie à la porte la sauve avant que cela ne devienne encore pire. C’est ainsi que se termine le court métrage,qui aurait aussi pu être un prologue à un long métrage – peut-être à une étude sociale sur l’agression et la frustration sexuelle,sur l’économie et la hiérarchie du désir,peut-être aussi à un drame,un film d’horreur,une invasion de domicile,un viol et une vengeance,avec une figure masculine tragique et toxique qui pourrait fonder une guilde de délinquants sexuels avec le chauffeur de taxi Lothar Schramm (Schramm,Jörg Buttgereit) et le boucher sans nom de Seul contre tous (Gaspar noé).
Fouetté, caressé et chanté avec des complaintes à la Brecht
Le samedi a commencé en fanfare. Le film noir Mädchenhandel lohnt sich nicht (Massacre pour une orgie, 1966) a été projeté : noir et blanc, gangsters, femmes enlevées, un flic roublard. Cependant,on ne suit guère une histoire fluide,mais plutôt une succession de situations typiques. Les personnages sont principalement mis en scène comme puissants voire démoniaques, mais le film est surtout déterminé par le jeu et le rejet existentiel, la Nouvelle Vague et l’exploitation délabrée à la Bénazéraf. Avec Willy Braque, un acteur se promène, qui est apparu plus tard régulièrement dans les films de Jean rollin – une autre indication de l’étrangeté de ce film. De plus, il y a un chef de gang qui pourrait être un ancêtre des Harkonnen du roman Dune et qui se fait caresser presque sans cesse son corps de douleur, un corps de décadence, de tous les côtés. Le film est au fond un chef-d’œuvre pulp.
L’introduction de Christoph Huber du Musée du film de Vienne a frappé dans le même sens, il a parlé des nombreux projets communs du réalisateur Jean-Pierre Bastid, qui était responsable du film susmentionné sous le pseudonyme de Jean-Loup grosdard, de la littérature hard-boiled et d’autres choses encore. Ah et la synchro allemande, qu’il ne connaissait pas encore, agrémenterait tout cela de chansons.Il ne savait pas comment cela était censé fonctionner. Puis le film a commencé dans cette même version allemande et en fait, des chansons à la Brecht sur l’action ont été…Voici une traduction et adaptation de l’article,respectant les consignes fournies :
Exploration Cinématographique : Sexe,Scandale et Subversion
Le cinéma,souvent miroir de nos sociétés,explore sans cesse les limites de la représentation. Un festival récent a mis en lumière des œuvres audacieuses, parfois choquantes, mais toujours révélatrices.
Un film pornographique met en scène un acteur doté d’un attribut physique hors norme.Le réalisateur insiste sur les réactions du protagoniste,oscillant entre amusement et incrédulité.La comédie israélo-allemande Wovon die Frauen träumen – der Orgasmologe (Ce dont rêvent les femmes – l’orgasmologue) aborde l’érotisme sur un ton plus léger. Une scène détourne les attentes du spectateur : un jeune homme semble se masturber, mais il ne fait que gonfler un ballon de football.
Franz Novotny, dans Exit II, propose une vision plus crue de la sexualité. Un voisin voyeur se livre à un acte exhibitionniste sur son balcon. La bande originale du film culmine avec une chanson provocatrice.
la musique joue un rôle significant dans d’autres productions. Wovon die Frauen träumen utilise des chansons aux paroles suggestives. Mädchenhandel lohnt sich nicht (Le trafic de jeunes filles ne paie pas), un film de gangsters français, est agrémenté d’une bande sonore ironique qui met en garde contre les dangers de la prostitution. « Mädchenhandel lohnt sich nicht / Niemals hat man frei / Und wenn es mal gemütlich wird / Dann kommt die Polizei. » (« Le trafic de jeunes filles ne paie pas / On n’est jamais libre / Et quand ça devient confortable / La police arrive. »)
La police, justement, prend parfois le temps de se restaurer avant d’agir. C’est le cas dans Jungfrau aus zweiter hand (Vierge d’occasion), un film noir où un chat est le témoin d’un meurtre. Ce motif félin se retrouve dans In Frankfurt sind die Nächte heiß (Les nuits sont chaudes à francfort) et Child in the City. Ce dernier privilégie les scènes de danse et les séquences de préparation féminine, montées de manière frénétique.
Taifun der Zärtlichkeit (Typhon de tendresse) offre un mélange de glamour et de profondeur. Le film se distingue par une esthétique audacieuse,notamment l’utilisation de poils pubiens dorés. Erotik ohne Worte (Mäander) (Érotisme sans paroles (Méandre)), présenté comme une « expérience cinématographique sexuelle », se révèle être un ensemble de symbolismes érotiques.Une scène montre un homme hanté par des visions de femmes nues qui fuient sa présence.
Brandung der Leidenschaft (Vague de passion),un mélodrame presque sans dialogues,explore les relations triangulaires. Une scène marquante met en scène un homme pilant énergiquement dans un mortier, observé par une femme qui déguste un fruit avec sensualité.
Drugs – My Love est un film d’exploitation chaotique où l’on vénère le dieu du haschisch.Les couleurs vives et saturées contribuent à l’atmosphère étrange du film. Blonde Ambition, un film pornographique, propose des scènes de sexe de masse dans un décor sudiste, ainsi qu’une séquence de montage kaléidoscopique de fluides corporels.
Un autre film pornographique, Sometimes Sweet Susan, explore les traumatismes liés à la violence sexuelle.Le film bascule entre souvenirs idylliques et réalité sombre.
Beauté Éphémère Face aux Tempêtes
Le cinéma allemand semble parfois hésiter face aux films de genre.Un chef opérateur a su apporter une touche de douceur et de lumière à des œuvres potentiellement brutales. Son esthétique a sublimé les films d’un réalisateur, créant des œuvres d’une grande beauté.
Dans Taifun der Zärtlichkeit, un photographe continue de travailler malgré l’approche d’un typhon. La recherche de l’image parfaite prime sur le danger. Plus tard, il attire une jeune femme de la campagne à Manille, mais la menace de la ville se dissout dans un univers de fantaisie.
Passions dans une Palette IrréelleLe Hofbauerkommando a frappé fort lors de la 22e édition du festival en investissant le Filmarchiv Austria. Cette initiative a permis d’accéder à des copies analogiques difficilement disponibles et au catalog du Svenska Filminstitutet, nécessitant une affiliation à la FIAF, dont ne dispose pas le lieu habituel du festival à Nuremberg.
Le congrès a permis de découvrir des films longtemps convoités. Ces événements sont des expéditions où l’on ne sait jamais ce qui nous attend. On y fait des découvertes exceptionnelles, mais on y voit aussi des œuvres qu’on aurait préféré oublier. L’objectif n’est pas d’aligner des chefs-d’œuvre, mais d’ouvrir de nouvelles perspectives sur une histoire du cinéma souvent conservée uniquement en copies analogiques. Il s’agit de plonger dans l’essence des films, sans les juger à l’aune de notre époque.
Un film Agfa-Color de la collection viennoise et un film pornographique américain du fonds suédois, aux couleurs Kodak parfaitement conservées, ont particulièrement retenu l’attention. *Fuhrmann henschel* (1956) de Josef von Báky et *Sometime sweet Susan* (1975) de Fred Donaldson n’ont, à première vue, rien en commun. Pourtant, le congrès favorise ces rapprochements, permettant aux films de se fondre dans notre esprit. Ces deux œuvres explorent l’intériorité de leurs personnages et semblent jouer avec les codes de leurs genres respectifs, pour finalement s’en éloigner.
*Fuhrmann Henschel* est peut-être la réponse autrichienne à *Black Narcissus*.Les passions y sont exacerbées dans une palette de couleurs irréelle. le film est une cocotte-minute prête à exploser.Le veuf Wilhelm Henschel désire sa gouvernante Hanne (Nadja Tiller, particulièrement perfide), qui ne lui veut aucun bien.Avec Georg, un citadin, elle ourdit un complot pour dépouiller le doux colosse. Aveuglé par son désir, Henschel comprend trop tard la machination. Tout finit par s’embraser. On glisse dans des intérieurs sombres, remplis de regards menaçants. Des images compactes, terre-à-terre, sans intérêt pour le monde extérieur au mélodrame, un drame qui vire au film noir. Un film de terroir ? Plutôt un expressionnisme en couleurs, dépourvu de tout ce qui pourrait rendre le terroir accueillant.
*Sometime Sweet Susan* s’ouvre sur une scène en pleine nature, un cadre que Báky aurait dédaigné. Une scène de sexe dans l’herbe, accompagnée d’une musique psycho-folk entraînante, tendre, calme, longue. On apprendra plus tard qu’il s’agit d’un fantasme. Dans ce psychodrame pornographique de Donaldson, il est difficile de distinguer les fantasmes, les souvenirs et le présent de l’héroïne. Susan (Shawn Harris, disparue du genre depuis) est une patiente d’une clinique psychiatrique. Elle entreprend un voyage dans son passé pour surmonter ce qu’elle a subi. L’atmosphère est étouffante, claustrophobe, chargée de tension. Peu de lieux, peu de personnages et l’impression que tout est filtré par l’esprit de l’héroïne. Alors que le porno de l’âge d’or articule mécaniquement son récit autour des scènes de sexe, *Sometime Sweet Susan* semble fonctionner à l’inverse. Le film raconte avant tout une histoire : un mélodrame lent sur une femme traumatisée par un viol. La force “documentaire” des scènes de sexe explicites est nécessaire pour donner à l’histoire l’urgence et l’authenticité requises.
« ungeheure Gefühle »
Cette expression, chère au Hofbauerkongress, désigne des besoins sexuels irrésistibles. Elle s’applique aussi aux pulsions destructrices, excessives et alcoolisées qui animent les amis Kirchhoff (Hanno Pöschl) et Plachinger (Helmut Berger) dans *Exit II* (1995) de Franz Novotny.Au début, le film se présente comme une satire sociale.on voit deux amis autrefois anarchistes, Kirchhoff (devenu maître d’hôtel) et Plachinger (agent d’assurance), s’épuiser en vain dans leurs rôles bourgeois. Ils sont malmenés par leurs supérieurs et dépassés par leurs collègues.
Un jour, Plachinger rentre plus tôt chez lui.À la télévision, deux lions s’accouplent avec passion. Sur le canapé, la femme de Plachinger dort avec un autre homme. Pris de panique, la femme et son amant se confondent en excuses. Plachinger est hors de lui. Il saisit un couteau de cuisine et détruit méthodiquement son caoutchouc. Puis,il s’attaque à la collection de poupées de sa femme. Il décapite chaque poupée et la déchiquette. Ensuite, il met le feu aux rideaux. Plachinger agit calmement, froidement.
Au même moment, Kirchhoff se débarrasse de sa gaine. Il en a assez. Plus rien n’a d’importance.
À partir de cet instant, où les deux amis renoncent à leurs rôles sociaux et se contentent de consommer de la cocaïne et de l’alcool, le film bascule. Il devient de plus en plus fluide et développe une dynamique incontrôlable. Les amis rajeunissent. Kirchhoff,auparavant contraint,paraît soudain beau,détendu,comme s’il s’était enivré de sa propre beauté. Plachinger est grandiose. Helmut Berger incarne avec délectation cet état de confusion. Il profère des bribes de phrases insensées, des sons répétitifs qui se fondent dans la musique forte et distordue qui rythme son existence.
Après avoir détruit tous les verres et les cristaux, le film se déplace dans la nature, au bord d’une rivière et dans une gravière, où une fête du parti social-démocrate dégénère sous l’influence des deux amis ivres. Leur inaction déclenche une série d’événements. Tout devient irréel, déchaîné, hors de contrôle. Les gens ressemblent à des personnages de contes de fées, les animaux à des créatures de l’apocalypse. Un cerf apparaît, illuminé par un éclair. Les éléments se déchaînent. *Exit II* déploie des feux, des explosions et des inondations. Le bateau sur lequel ils se trouvent coule rapidement.Tout part à vau-l’eau.
Le film n’en finit pas. Il est possédé par un démon. La compagnie d’assurance Erste allgemeine Versicherung conclut le film avec un message explicite. La projection a été précédée d’une discussion amusante avec Novotny et Gregor Holzinger.Il parlait avec satisfaction de Lugner et de football.Devant la Hofburg, un jeune enfant a dit « Free Palestine »; il trottait avec ses parents touristes à côté d’une manifestation et apprenait à parler. Sur le Prater, un train fantôme proposait un enfer; le petit restaurant rose un peu plus loin faisait de la publicité avec des poneys et du Prosecco à la pression. J’ai vu un panneau indiquant la Joseph-Roth-Gasse et j’ai pensé à Irmgard Keun (sa maîtresse) et à ses descriptions du carnaval de Cologne avant la Seconde Guerre mondiale, que j’avais lues quand j’avais une vingtaine d’années.J’avais alors souhaité une vie comme la sienne; je pensais aux amis,aux fêtes et à la culture inspirante,pas aux enfers et aux catastrophes. Une ambiance nerveuse flottait dans l’air lors des conversations à Vienne, surtout à cause de Trump, Zelensky, Oval Office. Voici un antidote, dans *Exit II*, il vous est remis :
Silvia Szymanski
Exploration Cinématographique du hofbauerkongress à Vienne : Sexe, Scandale et Subversion
Table of Contents
Le Hofbauerkongress, festival viennois, a exhumé des films oubliés, explorant les limites de la représentation cinématographique. De l’âge d’or du porno à des comédies grinçantes en passant par des drames régionaux, le festival a offert une plongée audacieuse dans l’histoire du cinéma.
Films Sélectionnés et Thèmes Explorés
| Titre | Genre | Thème Principal | Points Forts |
|——————————————-|———————–|———————————————–|————————————————-|
| Sometime Sweet Susan | Psychodrame porno | Traumatisme lié à la violence sexuelle | Atmosphère étouffante, récit poignant |
| Jungfrau aus zweiter Hand | Comédie noire | Traitement des immigrés italiens, justice | Exagération naïve, constat social pertinent |
| Dancing in the City (Child in the City) | Film d’action | Meurtre, enquête policière | Parfum de film noir, apparition de Ronn Moss |
| Drugs – My Love | Film d’exploitation | culte du haschisch, folie visuelle | Bande son mémorable, esthétique chaotique |
| Die Blonde da oben | Court métrage | Agression sexuelle, dépassement des limites | Regard précis sur le précaire, le brut, le déstabilisant |
| Mädchenhandel lohnt sich nicht | Film noir | Trafic de jeunes filles, gangsters | Esthétique pulp, bande son ironique |
| Exit II | drame social | Décadence, destruction, perte des repères sociaux | Dynamique incontrôlable, jeu d’acteurs saisissant |
| Fuhrmann Henschel | Mélodrame | passion exacerbée, complot | Expressionnisme en couleurs, tension palpable |
La Force du Cinéma : Une Expérience Brute et Non Filtrée
L’événement a permis de redécouvrir la “force du cinéma”, une expérience directe et non filtrée, grâce à la projection de copies analogiques rares. Des films pornographiques, dont Sometime Sweet susan, ont surpris par leur profondeur émotionnelle et leur approche inattendue des thèmes touchants.
Musique et Bande Originale : Un Acteur Clé
La musique joue un rôle significatif dans plusieurs films. Des chansons suggestives à des bandes sonores ironiques, la musique amplifie les émotions et les messages des films.
Beauté Éphémère Face aux Tempêtes : L’Esthétique comme Sublimation
Malgré la brutalité potentielle de certains sujets, l’esthétique visuelle des films a su sublimer les scènes. La recherche de la beauté même dans la violence ou la décomposition a particulièrement marqué le festival.
FAQ
Q : Où se déroule le festival ?
R : À Vienne, au METRO Kinokulturhaus et au cinéma de l’Filmarchiv Austria.
Q : Quelle est la particularité de ce festival ?
R : Il met l’accent sur des films rares et oubliés, notamment des copies analogiques.
Q : Quel type de films sont présentés ?
R : Des films pornographiques, des comédies, des drames, des films d’exploitation et des courts métrages.
Q : Quel est le message principal du festival ?
R : Explorer les limites de la représentation cinématographique et découvrir la force brute et non filtrée du cinéma.