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Ligue 2. Bastia – Girondins de Bordeaux (1-1) : Deux points perdus, mais un de sauvé

Ligue 2. Bastia – Girondins de Bordeaux (1-1) : Deux points perdus, mais un de sauvé

Mais ils s’en contenteront. Solides et contenant sans trop de soucis une domination bastiaise sous forme de coups de boutoirs, beaucoup trop imprécis de leur côté pour contrôler le match, les hommes de David Guion ont obtenu un point qui leur permet de garder la tête et d’enchaîner un quatrième match sans défaite.

Dans la foulée du feu d’artifice et du tifo préparé par leurs supporters, les Bastiais ont pris à la gorge d’entrée les Bordelais. Un jeu direct, du pressing et surtout des surnombres sur les côtés : les Corses ont pris l’initiative, ne laissant pas leur adversaire installer le jeu de possession habituel et voulu. Avec de l’agressivité, parfois trop, à l’image d’une intervention de Salles Lamonge sur Bakwa donnant le ton (7e). Mais les Girondins ont rendu le ballon trop facilement avec un manque de justesse technique au milieu (Lacoux, Fransergio) et ont vécu une première demi-heure compliquée, avec un couloir gauche en souffrance.

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Côté gauche en souffrance

Abandonné par Bakwa et voyant Alfarela dédoubler avec Van den Kerkhof, Nsimba a été d’abord pris dans son dos par le premier, qui a fait le mauvais choix alors que Magri attendait une offrande en retrait. Le second, touché de manière suspecte par le latéral gauche bordelais, aurait pu lui obtenir un penalty avec plus de vice (21e). Il a ensuite expédié un tir croisé à côté, démarqué devant la surface (27e). Alfarela avait lui envoyé sa frappe dans les bras d’un Poussin chahuté dès l’échauffement par le kop bastiais, mais imperturbable (17e).

Les Bordelais, dangereux sur une frappe contrée de Bakwa lancé par Maja (19e), n’avaient alors pointé leur nez que sur attaque rapide, Maja étant très peu touché. Avec un Ignatenko se détachant dans le combat à la récupération, ils ont réussi à desserrer l’étreinte à l’approche de la mi-temps. Sans se créer plus d’occasions qu’une tête non cadrée de Gregersen sur corner (42e).

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Palpable, la tension est montée d’un cran lorsque les staffs se sont invectivés à l’entrée du couloir des vestiaires à la pause, puis sur une échauffourée créée par un geste limite de Magri sur Gregersen (52e). Sans tomber dans le piège, Yohann Barbet et ses coéquipiers n’ont pas pour autant réussi à reprendre la maîtrise espérée avec un déchet toujours beaucoup trop important et des sorties de balle trop précipitées.

Ignatenko en symbole

Yohann Barbet et ses coéquipiers ont toutefois à nouveau su laisser passer l’orage sans dommage, avec des frappes lointaines d’Alfarela (57e) et de Vincent comme seuls éclairs (60e). Le coaching tardif (75e) de David Guion aura apporté un nouveau souffle. L’entrée de Sissokho à la place d’un Fransergio tout près de concéder un penalty sur un ballon aérien (47e) et peu influent a redonné de la tenue du ballon et a surtout provoqué le corner que l’on pensait de la gagne. Comme un symbole, Ignatenko a été récompensé de son abnégation en coupant le ballon de Michelin.

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Il aura donc manqué quelques secondes, avec un dernier centre et une faute évitable (et contestable). Pour son 90e anniversaire, Armand-Cesari s’est donc embrasé, une poignée de supporters fêtant l’égalisation en entrant sur la pelouse vers le banc bordelais en réponse à une provocation de Fransergio lors de l’ouverture du score. Puis, beaucoup plus nombreux, ils ont traversé le terrain jusqu’au parcage des 200 Bordelais. Heureusement sans incident.

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