2024-09-07 13:01:05
Le problème avec la nostalgie, c’est que c’est rarement un succès infaillible. Elle veut être nourrie, encore et encore. En fin de compte, le désir devrait en valoir la peine.
« Le Retour du Prince », titre le journal Le Parisien avant le match de la France contre l’Italie au Parc des Princes, première journée de la Ligue des Nations, groupe B. Et bien sûr, c’était aussi une allusion au nom du stade dans lequel Kylian Mbappé, l’un des favoris de la ville et en même temps la période la plus discutée des fils, s’est produite sept années de sa vie encore jeune. « Retour » sonnait également comme si Mbappé avait été absent pendant une période scandaleusement longue, s’étant envolé pour Madrid. Eh bien, ça fait quatre mois. Et aussi fou que cela puisse paraître, il n’y avait aucun sentiment de mélancolie, ah non.
Les Bleus démarrent en force, avec un but de Bradley Barcola à la douzième seconde après une erreur de la défense italienne, qui a brièvement suscité l’émoi des commentateurs de TF1 : “Est-ce notre but le plus rapide jamais marqué par Barcola ?” D’une certaine manière, c’est quelque chose comme ça Le successeur de Prince au PSG : l’héritage de Mbappé sur l’aile gauche. Il rappelle souvent le premier « Kyky », quand il faisait encore des nœuds dans les jambes de ses adversaires avec ses courses de tempête. Lors des trois premiers matches de Ligue 1 sans Mbappé, l’offensive parisienne a déjà marqué 13 fois, même sans neuf et sans vraiment, très grands noms. Barcola a marqué à lui seul quatre buts en 154 minutes de jeu, un rythme respectable. C’est peut-être pour ça que la nostalgie n’est pas si grande ?
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La championne olympique et double championne du monde de football disputera son dernier match dimanche. C’est ainsi que l’un des footballeurs les plus célèbres, qui défend également la lutte pour l’égalité des droits, fait ses adieux.
Dans cette douzième seconde, Barcola aurait facilement pu passer à Mbappé, qui se tenait librement à côté de lui et gesticulait. Mais d’une manière ou d’une autre, c’était son moment. Mbappé réalise ensuite une autre bonne scène dès la septième minute : un corner pour France, il s’est déplacé vers le drapeau, comme il l’a souvent fait dans ce stade dans le passé, et a encouragé le public dans le coin à scander des acclamations encore plus fortes avec des mouvements de bras amples. Après cela, le retour est resté silencieux.
Mourir Bleus Après avoir encaissé un but dès le début, ils ont dominé le match si clairement et ont parfois joué un football si beau et si spirituel qu’ils ont été surpris même en Italie. Surtout en Italie. Comme nous étions autocritiques après les Championnats d’Europe embarrassants ! C’était une génération perdue, disaient-ils.
Et maintenant ça. 3:1 contre la France. Sandro Tonali, par exemple, également rapatrié, de retour sur le terrain après son interdiction pour paris illégaux, était le patron naturel avec beaucoup d’envie de démonstration : il était partout. Sa talonnade sur Federico Dimarco, qui a ensuite marqué l’égalisation (30e minute), était en soi une expiation suffisante. Davide Frattesi (51e) et Giacomo Raspadori (74e) ont enchaîné. “Italy’s Show : c’était quel genre de soirée ?”, demande-t-elle. Gazzetta du Sportvisiblement surpris.
Les deux Bleus En revanche, le rapport de force est désormais en train de trembler. Les doutes sur l’entraîneur permanent Didier Deschamps, en poste depuis 2012, et ses idées de jeu conservatrices et stériles, existaient déjà auparavant. Les Championnats d’Europe n’étaient pas un gala pour les Français, pour le dire gentiment. Mbappé s’est cassé le nez, est revenu, n’a marqué qu’une seule fois, un penalty. Il n’y avait rien d’autre. Le fait que les Français aient quand même atteint les demi-finales leur semblait immérité, même aux yeux des Français.
On a recommencé à discuter de DD et de son insistance obstinée sur Antoine Griezmann, son « Chouchou », son favori, qui cherche son rôle depuis longtemps. Mais Deschamps a alors décidé qu’il continuerait jusqu’en 2026 au moins.
La France s’inquiète du football monotone de l’équipe nationale
„L’inquiétude“, titelt L’Équipele grand journal sportif français. Le souci. La France, comme l’ont d’emblée su les commentateurs de TF1, n’avait jamais perdu lors de sa réception au Prinzenpark. Vous jouez habituellement au Stade de France, mais il est actuellement occupé pour les Jeux Paralympiques. Une première peu jolie, surtout, quand on revoit le petit prince.
Lors des onze derniers matchs avec le Bleus Mbappé, le capitaine de l’équipe, ne s’est rencontré que deux fois. Cela doit être interprété comme une crise. Mbappé adorerait être avant-centre, il pousse de toutes ses forces jusqu’au centre, là où il y a beaucoup de monde, trop de monde. Il s’écarte donc constamment, à droite ou mieux à gauche – de manière assez erratique, avec de brefs moments d’éclat. Sa performance contre l’Italie ? 3ème année pour ça Équipe – l’échelle va de 1 à la note maximale de 10. Les Français sont toujours un peu plus critiques envers « Kyky » qu’avec les autres. S’il ne prouve pas son grand talent en marquant à chaque fois, la France sera déçue et se sentira presque trahie.
C’est absurde. Mais Mbappé dit avoir appris à vivre avec. Lorsqu’on lui a demandé avant le match contre l’Italie ce qu’il ressentait face à toutes les critiques, il a répondu qu’il se trouvait maintenant à un stade de sa carrière et de sa vie, à 25 ans, où il ignorait tout simplement certaines choses. «Je viens, je joue. Ce que les gens pensent est le moindre de mes problèmes, on ne peut pas plaire à tout le monde tout le temps.” Même si c’est probablement un désir de tout footballeur.
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