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L’impact des émissions de gaz à effet de serre du secteur du refroidissement et les mesures clés pour réduire ces émissions

L’impact des émissions de gaz à effet de serre du secteur du refroidissement et les mesures clés pour réduire ces émissions

Les émissions de gaz à effet de serre du secteur du refroidissement devraient plus que doubler d’ici à 2050. Des mesures clés pourraient ralentir la croissance de l’énergie et réduire les émissions prévues de 60 à 96 %. 3,5 milliards de personnes devraient bénéficier d’un accès à des systèmes de refroidissement vitaux. Nairobi, le 5 décembre 2023 – Selon un nouveau rapport publié à l’occasion des négociations sur le climat de la COP28 à Dubai, l’adoption de mesures clés visant à réduire la consommation d’énergie des équipements de refroidissement permettrait de réduire d’au moins 60 % les émissions sectorielles prévues pour 2050, d’assurer un accès universel à des systèmes de refroidissement vitaux, de soulager les réseaux énergétiques et d’économiser des milliers de milliards de dollars d’ici à 2050. Le rapport intitulé « Garder la tête froide : comment répondre à la demande de refroidissement tout en réduisant les émissions », de la Cool Coalition (Coalition pour le froid), dirigée par le Programme des Nations unies pour l’environnement, présente des mesures durables dans trois domaines : le refroidissement passif, l’adoption de normes d’efficacité énergétique plus strictes ainsi qu’une élimination plus rapide des réfrigérants responsables du réchauffement climatique. L’application des mesures décrites dans ces domaines permettrait de réduire les émissions de 60 %. Une décarbonation rapide du réseau électrique permettrait également de réduire les émissions sectorielles de 96 %. Le rapport a été publié en collaboration avec Engagement mondial en matière de refroidissement (Fiançailles monde verser l’accès au froid)une initiative conjointe de la Cool Coalition et des Émirats arabes unis, pays hôte de la COP28. Aujourd’hui, plus de 60 pays ont signé cet engagement et se sont engagés à réduire les conséquences du secteur de la climatisation sur le climat. « Alors que les températures augmentent, il est essentiel que nous travaillions ensemble pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions du secteur de la réfrigération tout en augmentant l’accès à la réfrigération durable. Cet accès est particulièrement important pour les communautés les plus vulnérables, qui ont souvent le moins contribué au changement climatique mais sont les plus exposées à ses effets », a déclaré M. Sultan Al Jaber, président de la COP28. « Le secteur de la réfrigération doit se développer pour protéger tout le monde de la hausse des températures, préserver la qualité et la sécurité des aliments, maintenir la stabilité des vaccins et la productivité des économies », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE. « Cependant, cette croissance ne doit pas se faire au prix de conséquences néfastes et plus intenses pour le climat. Les pays et le secteur du refroidissement doivent agir rapidement pour garantir une croissance du refroidissement à faible émission de carbone. Heureusement, les solutions sont disponibles aujourd’hui. La mise en place d’un système de refroidissement durable et efficace sur le plan énergétique offre la possibilité de réduire le réchauffement climatique, d’améliorer la vie de centaines de millions de personnes et de réaliser d’énormes économies.» Croissance rapide et non durable du refroidissement Le changement climatique, la croissance de la population, des revenus ainsi que l’urbanisation contribuent à augmenter la demande de refroidissement nécessaire pour atteindre les objectifs de développement durable. Environ 1,2 milliard de personnes en Afrique et en Asie n’ont pas accès à des services de refroidissement, ce qui met des vies en danger en cas de chaleur extrême, réduit les revenus des agriculteurs, entraîne des pertes et des gaspillages de nourriture et entrave l’accès universel aux vaccins. « Alors que les températures augmentent, il est essentiel que nous travaillions ensemble pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions du secteur de la réfrigération tout en augmentant l’accès à la réfrigération durable. Cet accès est particulièrement important pour les communautés les plus vulnérables, qui ont souvent le moins contribué au changement climatique mais sont les plus exposées à ses effets. » Sur la base des tendances de croissance actuelles, la consommation d’électricité des équipements de refroidissement devrait plus que doubler d’ici à 2050. Les émissions de gaz à effet de serre dues à la consommation d’électricité augmenteront, de même que les fuites de gaz réfrigérants, dont la plupart ont un potentiel de réchauffement planétaire beaucoup plus élevé que le CO2. Si rien ne change, les émissions dues au refroidissement devraient représenter plus de 10 % des émissions mondiales en 2050. La demande croissante d’équipements bon marché mais inefficaces, notamment les climatiseurs et les réfrigérateurs, nécessitera d’importants investissements dans les infrastructures de production et de distribution d’électricité. Les équipements inefficaces entraîneront également des factures d’électricité élevées pour les utilisateurs finaux, en particulier en Afrique et en Asie du Sud, où la croissance la plus rapide est prévue. « Le secteur privé a un rôle énorme à jouer dans le financement et la promotion de l’innovation pour faire progresser le refroidissement durable, qui peut aider à répondre aux besoins vitaux de développement local et à soutenir les objectifs mondiaux de réduction du carbone. Nous sommes heureux de contribuer au Global Cooling Stocktake Report et de soutenir le Global Cooling Pledge », a déclaré Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale. Avantages pour le climat, la santé humaine et la prospérité. L’application des recommandations du rapport permettrait de réduire de plus de 60 % les émissions prévues en 2050 pour un refroidissement dans le cadre du statu quo, soit environ 3,8 milliards de tonnes éq. CO2. Cela aurait pour résultat de : Permettre à 3,5 milliards de personnes supplémentaires de bénéficier d’un réfrigérateur, d’un climatiseur ou d’un système de refroidissement passif d’ici à 2050. Réduire les factures d’électricité des utilisateurs finaux de 1 000 milliards de dollars en 2050, et de 17 000 milliards de dollars cumulés entre 2022 et 2050. Réduire les besoins en électricité de pointe de 1,5 à 2 térawatts (TW), soit près du double de la capacité de production totale de l’UE à l’heure actuelle. Éviter des investissements dans la production d’électricité de l’ordre de 4 à 5 000 milliards de dollars des États-Unis. L’ajout d’une décarbonation rapide du réseau porterait la réduction totale des émissions à 96 %. Les pays du G20 représentent 73 % du potentiel de réduction des émissions pour 2050. Le rapport présente les principales mesures à prendre en matière de stratégies de refroidissement passif, de normes d’efficacité énergétique plus strictes et d’élimination accélérée des réfrigérants hydrofluorocarbures (HFC) responsables du réchauffement climatique par le biais de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal. En 2022, plus de 80 % des pays disposaient d’au moins un instrument réglementaire dans ces domaines, mais la mise en œuvre reste insuffisante. Seuls 30 % des pays disposent de réglementations permettant d’agir sur les trois fronts. Mesures de refroidissement passif Les mesures de refroidissement passif, telles que l’isolation, l’ombrage naturel, la ventilation et les surfaces réfléchissantes, peuvent réduire considérablement les charges de refroidissement. Ces mesures peuvent être mises en œuvre, en partie, grâce à l’élaboration et l’application de codes énergétiques pour les bâtiments qui intègrent le refroidissement passif, ainsi que par le biais de l’aménagement urbain. Ces stratégies peuvent freiner la croissance de la demande de capacité de refroidissement en 2050 de 24 %, entraîner des économies de coûts d’investissement dans les nouveaux équipements de refroidissement évités pouvant atteindre 3 000 milliards de dollars américains, et réduire les émissions de 1,3 milliard de tonnes éq. de CO2. Des normes d’efficacité plus élevées Des normes d’efficacité plus élevées ainsi qu’un meilleur étiquetage de tous les équipements de refroidissement permettraient de tripler l’efficacité moyenne mondiale des équipements de refroidissement en 2050 par rapport aux niveaux actuels, ce qui permettrait de réaliser 30 % des économies d’énergie modélisées, de réduire les factures d’énergie et d’améliorer la résilience et la viabilité financière de la chaîne du froid. Les politiques de mise en œuvre essentielles comprennent des normes minimales de performance énergétique (NMPE) régulièrement mises à jour, des instruments financiers visant à encourager la demande de produits plus efficaces et des réglementations visant à éviter le dumping d’équipements de refroidissement à faible efficacité dans les pays en développement. Amendement de Kigali Le monde s’est engagé à éliminer progressivement les HFC par le biais de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal, un accord mondial conçu pour protéger la couche d’ozone et ralentir le changement climatique. Les émissions de HFC en 2050 pourraient être réduites de moitié selon le calendrier de réduction progressive de Kigali grâce à l’adoption rapide de meilleures technologies dans les nouveaux équipements et à une meilleure …
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