Sa vie a été sauvée grâce à deux greffes de foie, un homme rappelle l’importance des dons d’organes, un geste qui lui a permis de “poursuivre sa vie normalement”.
En 1988, Simon Blackburn a reçu son premier don d’organe, alors qu’il souffrait d’une maladie héréditaire. “J’ai eu la chance d’être greffé d’un foie réduit, le premier en Amérique du Nord en 1988”, témoigne Simon Blackburn dans une interview pour TVA Nouvelles.
M. Blackburn a donc reçu près de la moitié d’un foie d’un homme de 28 ans. Cette greffe lui a permis de mener une vie normale, d’avoir des enfants et de se marier. Trente ans plus tard, la maladie l’a rattrapé. “Près de mon 30e anniversaire, j’ai commencé à tomber malade, à avoir des symptômes. J’ai consulté mon médecin et il m’a annoncé que je faisais un rejet chronique. Je suis devenu très malade”, confie Simon Blackburn.
À l’âge de 39 ans, Simon Blackburn a subi sa deuxième greffe de foie. Lorsqu’il a reçu sa première greffe, il “n’avait pas vraiment de référence pour savoir combien de temps il allait survivre après sa première greffe”, raconte-t-il.
Cinq ans plus tard, sa deuxième greffe lui a à nouveau permis de mener une vie normale. C’est pourquoi il souligne l’importance de parler des dons d’organes à ses proches, non seulement de signer la carte.
“Quand vous arrivez à la fin et que vous êtes techniquement décédé, c’est là qu’il faut prendre la décision du don d’organe. Parfois, c’est difficile sur le plan émotionnel, car vous n’êtes pas encore mort. On s’attache à une infime chance de rester en vie”, commente M. Blackburn, insistant sur le fait que cela “sauve réellement des vies, il faut en parler”.
Découvrez l’interview complète avec Simon Blackburn ci-dessus.
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2024-04-05 17:20:03
