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L’inauguration de Nan Goldin à la National Gallery sombre dans le chaos

by Nouvelles

2024-11-23 00:51:00

Die Fotografin Nan Goldin hat die Eröffnung ihrer Berliner Ausstellung als Plattform für eine Brandrede über den angeblichen Genozids Israels im Gaza-Krieg genutzt – lautstark unterstützt von pro-palästinensischen Aktivisten, die während der Vernissage der Retrospektive in der Neuen Nationalgalerie Flaggen schwenkten.

Ihre knapp vierzehnminütige Rede hatte Goldin mit einer vierminütigen Schweigepause begonnen, um an die Todesopfer in den palästinensischen Gebieten, im Libanon und auch in Israel zu erinnern, wie sie sagte. Danach kritisierte sie das Vorgehen Israels im Gaza-Krieg scharf und verurteilte mehrmals Deutschlands Haltung in dem Konflikt

Nach ihrer Rede hielten Dutzende pro-palästinensische Aktivisten in und vor der Nationalgalerie Flaggen und Banner hoch und forderten in Sprechchören unter anderem die „Freiheit Palästinas“. Klaus Biesenbach, Direktor der Neuen Nationalgalerie, versuchte eine Gegenrede zu halten, wurde dabei aber niedergebrüllt. Goldin begann ihr Rede mit den Worten „Ich habe beschlossen, diese Ausstellung als Plattform zu nutzen, um meiner moralischen Empörung über den Völkermord in Gaza und im Libanon Ausdruck zu verleihen“. Sie fuhr fort: „Deutschland ist die Heimat der größten palästinensischen Diaspora Europas. Dennoch werden Proteste mit Polizeihunden bekämpft.“

Des manifestants pro-palestiniens vendredi soir devant la Galerie nationale de Berlin.dpa

Goldin, qui est elle-même issue d’une famille juive, a également déclaré : « Avez-vous peur d’entendre cela, Allemagne ? C’est une guerre contre les enfants » et « Mes grands-parents ont échappé aux pogroms en Russie. J’ai grandi en connaissant l’Holocauste nazi. Ce que je vois à Gaza me rappelle les pogroms auxquels mes grands-parents ont échappé.

Son discours a été accompagné de vifs applaudissements de la part d’une partie du public. Après le discours de Goldin, Biesenbach a répondu quelques phrases sur scène, mais on pouvait à peine l’entendre à cause des chants des militants. “Comme je l’ai mentionné dans mon introduction, je ne suis pas d’accord avec votre opinion”, a-t-il déclaré. « Néanmoins, je défends votre droit de vous exprimer librement. »

« Pour nous, le droit d’Israël à exister ne fait aucun doute. »

“Notre travail repose sur des valeurs fondamentales qui ne peuvent être niées”, a poursuivi Biesenbach. « Pour nous, le droit d’Israël à exister ne fait aucun doute. L’attaque du Hamas contre l’État juif le 7 octobre 2023 était un acte de terrorisme cruel qui ne peut être justifié d’aucune façon. » Il a ajouté : « En même temps, nous sympathisons avec la population civile de la bande de Gaza et du Liban, dont la souffrance ne peut être négligée.

Hermann Parzinger, président de la Fondation du patrimoine culturel prussien, à laquelle appartient la Galerie nationale, a fermement condamné les commentaires de Goldin et a été consterné que Biesenbach ait été crié lors de son contre-discours. « Ce n’est pas notre compréhension de la liberté d’expression. » Il a poursuivi : « Je trouve les déclarations faites par Nan Goldin aujourd’hui à l’ouverture de sa rétrospective intolérables et dangereusement banalisées en raison de leur caractère unilatéral. »

L’Américain de 71 ans est l’un des artistes les plus renommés de la photographie contemporaine. La Neue Nationalgalerie de Berlin consacre désormais une grande rétrospective au photographe américain intitulée « This Will Not End Well ».



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