Quelques jours après que l’ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a admis qu’Islamabad avait violé l’accord de Lahore, l’Inde a déclaré le 30 mai qu’une vision objective émergeait sur la question dans le pays voisin.
M. Sharif a déclaré mardi qu’Islamabad avait “violé” un accord avec l’Inde signé par lui et l’ancien Premier ministre Atal Bihari Vajpayee en 1999, dans une référence apparente à la mésaventure de Kargil du général Pervez Musharraf.
“Vous connaissez notre position sur la question. Je n’ai pas besoin de la répéter. Nous notons qu’un point de vue objectif émerge également au Pakistan sur cette question”, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Randhir Jaiswal.
Il répondait à une question à ce sujet lors de son point de presse hebdomadaire.
Après un sommet historique à Lahore, le Premier ministre indien de l’époque, Vajpayee, et M. Sharif ont signé la Déclaration de Lahore le 21 février 1999.
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L’accord qui parlait d’une vision de paix et de stabilité entre les deux pays voisins a marqué une avancée décisive. Cependant, quelques mois plus tard, l’intrusion pakistanaise dans le district de Kargil, au Jammu-et-Cachemire, a conduit au conflit de Kargil.
“Le 28 mai 1998, le Pakistan a procédé à cinq essais nucléaires. Après cela, Vajpayee Saheb est venu ici et a conclu un accord avec nous. Mais nous avons violé cet accord… C’était de notre faute”, a déclaré M. Sharif lors d’une réunion du Parlement. Conseil général du PML-N qui l’a élu président du parti au pouvoir au Pakistan.
