Par l’agence de presse vietnamienne
dim. 26 janvier 2025 | 21h25 GMT+7
L’Indonésie envisage d’acheter du pétrole russe qui fait l’objet de sanctions européennes massives depuis l’éclatement du conflit russo-ukrainien en 2022.
L’usine de la société pétrochimique russe Gazprom Neftekhim Salavat dans la région du Bachkortostan en Russie. Photo gracieuseté de TASS/VNA.
Le ministre de l’Energie Bahlil Lahadalia a récemment déclaré que l’entrée de l’Indonésie dans les BRICS avait ouvert la possibilité à Jakarta d’importer ce pétrole, dont les prix ont été poussés en dessous des références mondiales par les sanctions.
Cependant, l’intérêt de l’Indonésie pour le pétrole russe a suscité des inquiétudes quant aux conséquences néfastes de l’accord pétrolier sur les liens de ce pays d’Asie du Sud-Est avec ses alliés occidentaux. Un diplomate de l’UE a toutefois révélé que le bloc européen ne se souciait pas de savoir où l’Indonésie achetait son pétrole, même s’il venait de Russie.
Par ailleurs, l’ambassadeur de Russie en Indonésie, Sergueï Tolchenov, a déclaré que son pays était ouvert aux négociations sur l’achat de pétrole.
Il a noté que la Russie avait engagé des négociations avec l’Indonésie pour utiliser les monnaies locales, la roupie et le rouble, dans leurs échanges bilatéraux, alors que Moscou restait isolée dans le système financier international.
L’Indonésie ne peut produire que 700 000 à 800 000 barils par jour, soit seulement la moitié de la demande nationale. Elle importe principalement du pétrole des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
L’Agence centrale des statistiques (BPS) a montré que les importations indonésiennes de pétrole et de gaz s’élevaient à environ 36,3 milliards de dollars en 2024.
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