Voici une traduction et adaptation de l’article, respectant les consignes fournies :
L’industrie de la défense espagnole est confrontée à des défis majeurs, notamment la nécessité d’innover et de s’adapter à un contexte international en mutation. Les coûts croissants de développement et de conception rendent la collaboration internationale indispensable, comme en témoignent les projets Eurofighter, A-400M et le Futur Système Aérien de Combat (FCAS).Les chaînes d’approvisionnement, de plus en plus complexes, dépassent les frontières pour certains composants et sous-systèmes.
Dans un contexte international incertain, l’Espagne se trouve dans une position délicate. Elle se classe dernière de l’OTAN en termes de dépenses de défense en pourcentage du PIB, avec 1,28 %. L’investissement par habitant s’élève à environ 400 euros, une somme jugée modeste par certains experts. « Un État de bien-être sans sécurité n’est pas un État de bien-être », argumentent certains, soulignant le dilemme entre investissements militaires et sociaux.
Entre 2014 et 2024,l’Espagne a augmenté ses dépenses de défense de 10,215 milliards d’euros,soit une hausse de 107 %. Malgré cet effort budgétaire, la croissance économique a dilué sa visibilité, avec une augmentation de seulement 0,36 % du PIB consacré à la défense. Le gouvernement s’est engagé à porter ce chiffre à 2 % avant 2029.
Au-delà des chiffres, l’efficacité de l’utilisation des ressources est cruciale. L’Espagne se distingue par sa capacité de projection globale au sein de l’OTAN, surpassant plusieurs pays européens. Cette capacité repose sur les entreprises du secteur,qui génèrent 36 000 emplois directs.Le secteur de la défense espagnol est fragmenté,ce qui constitue un frein à sa compétitivité internationale. Il est impératif de sécuriser les chaînes d’approvisionnement, notamment l’accès aux matières premières. L’innovation est un moteur essentiel, avec 10,7 % du chiffre d’affaires consacré à la R&D. Le secteur dépend de plus en plus des innovations civiles, notamment dans des domaines tels que l’intelligence artificielle et les véhicules autonomes.
Un changement d’approche est nécessaire : l’industrie de la défense doit anticiper les besoins des forces armées et proposer des solutions innovantes. La coordination avec le secteur privé est également essentielle, avec des perspectives de mouvements et de concentrations d’entreprises.L’évolution rapide des technologies transforme le champ de bataille, où des équipements coûteux peuvent être neutralisés par des drones à faible coût.
« Développer une industrie d’équipements coûteux compromis par des produits technologiques à bas prix n’a pas de sens », souligne un expert. L’innovation et la perméabilité entre les secteurs civil et militaire sont primordiales. La question de l’échelle est également importante, avec un débat entre champions nationaux et petites et moyennes entreprises innovantes.
Malgré un désir politique de consolidation, les fusions et acquisitions restent limitées, en raison des valorisations élevées et des perspectives de bénéfices futurs. Certaines entreprises préfèrent investir dans la technologie et le talent plutôt que dans l’acquisition d’actions.Voici une traduction et adaptation de l’article, respectant les consignes fournies :
L’industrie de la Défense espagnole face à un essor sans précédent
Le secteur de la Défense en Espagne connaît une période d’effervescence. Les tensions géopolitiques mondiales alimentent une demande croissante en armement et en technologies de sécurité. Les entreprises du secteur affichent des valorisations en hausse.
Les attentes sont fortes. La valorisation des entreprises de Défense a significativement augmenté. Elle est passée de 13,2 fois à 16 fois le bénéfice brut en un peu plus de deux ans. Cette progression reflète les perspectives de croissance du secteur. Des entreprises comme Rheinmetall (Allemagne) et Leonardo (Italie) ont vu leurs valorisations s’envoler.
L’Association Espagnole des Entreprises Technologiques de Défense, Sécurité, Aéronautique et Espace (TEDAE) offre une vue d’ensemble du secteur. Elle regroupe 108 entreprises de toutes tailles. Elle représente 85% de l’activité de Défense en Espagne. La TEDAE représente 2% du chiffre d’affaires industriel du pays.Forces et faiblesses du secteur
César Ramos, directeur général de TEDAE, souligne les atouts du secteur. il met en avant une forte présence territoriale, une bonne collaboration public-privé et l’excellence des PME. Il identifie également un point faible : « Une faiblesse importante est la faible perception sociale de la valeur stratégique qu’a l’industrie de Défense ».
Concernant la concentration du secteur,Ramos estime que « l’excessive fragmentation restaure l’efficacité,restaure la compétitivité et restaure l’impact global ». Il nuance l’idée d’une consolidation. « La concentration industrielle est un débat nécessaire. L’Espagne doit faciliter des cadres normatifs et fiscaux qui incitent à la collaboration entre les PME et les grands intégrateurs, mais je ne parle pas de promouvoir des concentrations entrepreneuriales, mais de favoriser la collaboration entre entreprises. La concentration de capacités n’a pas nécessairement à impliquer des intégrations organiques », opine Ramos.
Orbe (Sener) identifie trois domaines essentiels pour les entreprises du secteur : « Les personnes, la chaîne de fourniture et les centres de production ». Sener, entreprise familiale, est confrontée à un défi de croissance accélérée.La société compte 4 000 employés. Elle est présente dans 18 pays. Elle est active dans les centres de données, l’ingénierie civile et la Défense. Sener a réalisé trois acquisitions en trois ans. Elle a doublé ses effectifs dans le secteur de la Défense. Elle va doubler sa surface de production. Sur la concentration du secteur, Orbe admet ne pas avoir de réponse claire. « la concentration peut être justifiée au titre de l’article 346 de l’Union Européenne, mais ce qui ne doit pas arriver, c’est que l’on perde les grands spécialistes. Le développement exige des hyper-spécialistes et plus en ces moments, et qu’il y ait ou non un processus de concentration, ces spécialistes en technologies critiques doivent être poussés et doivent être appuyés ».
Les regards se tournent vers les mouvements des entreprises leaders comme Indra et Navantia. Indra a réalisé des opérations significatives. Elle a acquis 89,6% de l’entreprise de satellites Hispasat. Au cœur de cette acquisition se trouve la filiale Hisdesat. Elle garantit des communications militaires sécurisées par satellite.
Présidée par Ángel Escribano, Indra ambitionne de devenir un leader « systémiste ». Elle souhaite offrir les composants les plus critiques pour les opérations des Forces Armées. « Nous allons remplir le plan stratégique et essayer de le rendre plus ambitieux »,a annoncé Escribano.indra s’intéresse à des sociétés comme Santa Bárbara (blindés) et ITP Aero (moteurs aéronautiques). GDELS a manifesté qu’elle écartait la vente de Santa Bárbara. La plupart des pays européens créent de grands conglomérats dans le secteur de la Défense.
un appétit vorace
Indra a acquis Deimos (aérospatial). Elle a pris le contrôle du consortium Tess Defense (véhicule de combat 8×8 Dragón). Elle a acquis 60% du capital d’Epicom (chiffrement). La compagnie va créer plus de 5 000 postes de travail technologiques et digitaux.
Les plans se multiplient. Les entrepôts se vident.Les grands acteurs investissent. Navantia travaille avec succès. La compagnie a consolidé des projets. Un 75% des nouvelles commandes se situent dans le domaine de la Défense. La industrie se confronte au défi de satisfaire une demande en croissance.
Les (petits) géants européens de l’armement
L’Europe a des géants de l’armement. Ils sont sans comparaison avec les grandes compagnies américaines. Les entreprises américaines dominent le marché mondial. Selon le SIPRI, elles ont généré 317 milliards de dollars de revenus en 2023. Dans la liste des 100 plus grandes entreprises d’armement, il y a 27 européennes et une seule espagnole, Navantia. « Le 60% du matériel de Défense qui s’achète en Europe est des EE.UU. ».L’industrie de la défense européenne se prépare à un avenir incertain, marqué par une augmentation des dépenses et une consolidation des forces. Plusieurs pays clés se positionnent comme des acteurs majeurs dans ce secteur en pleine mutation.
En Europe, les principaux fabricants se concentrent dans une demi-douzaine de pays : Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Espagne et suède. Ils forment le cœur d’une industrie qui s’efforce de collaborer sur des projets d’envergure tels qu’Airbus, MBDA et KNDS. Airbus (France, allemagne et Espagne) produit le chasseur Eurofighter Typhoon, l’avion de transport A400M et des systèmes aériens non pilotés (UAS). Airbus participe également, aux côtés de la britannique BAE Systems et de l’italienne Leonardo, au consortium MBDA, fabricant de missiles et de contre-mesures. Le consortium franco-allemand KNDS (Krauss-maffei Wegmann et la française Nexter Defense) travaille sur les transmissions et les moteurs. Voici un aperçu des entreprises leaders par pays.Royaume-Uni :
Puissance nucléaire européenne et hors de l’Union Européenne depuis 2020,le Royaume-Uni s’appuie sur BAE Systems comme fer de lance de son industrie de défense. BAE systems est un fournisseur majeur du chasseur F-35 et développe, avec Rolls-Royce, MBDA et l’italienne Leonardo, le Tempest, un avion de combat de sixième génération destiné à moderniser la Royal Air Force et l’armée italienne.
Allemagne :
L’Allemagne est le pays de l’UE qui consacre le plus de dépenses à la défense. Ces dépenses ont augmenté, passant de 32,81 milliards d’euros en 2013 à 51,95 milliards d’euros en 2024.Ce contexte représente une opportunité pour un secteur dominé par Rheinmetall, spécialiste des systèmes de défense terrestre. Rheinmetall a déjà fabriqué pendant la Seconde Guerre mondiale les armes les plus célèbres de l’armée allemande, comme la mitrailleuse MG 34 ou les canons antichars PaK 36. En 2023, Rheinmetall a acquis en Espagne les usines qui appartenaient à Fabricaciones Extremeñas (FAEX). En 2024,l’entreprise a vu son bénéfice augmenter de 36 %.
Outre Rheinmetall, d’autres entreprises importantes figurent dans le paysage de l’armement allemand, telles que KNDS, fabricant des Leopard, Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS), Hensold, spécialisée dans les capteurs et l’électronique militaire, et Diehl Group, qui fabrique les systèmes de missiles IRIS-T.
France :
La France compte 5 000 entreprises et 400 000 emplois liés à la défense. Ses entreprises leaders fabriquent des avions de combat, des missiles de haute précision et des sous-marins nucléaires. Elle exporte de l’armement vers de nombreux pays,notamment l’Inde,l’Égypte,les Émirats arabes unis et la Grèce. Ses grandes marques, Dassault Aviation, Naval Group, Nexter, Safran et Thales, sont des leaders européens. L’importance du secteur se reflète dans les salons internationaux de l’armement tels que Le Bourget,Eurosatory,Euronaval et Milipol.
Italie :
La principale entreprise d’armement en Italie est Leonardo. Son nom rend hommage à Léonard de Vinci, qui fut ingénieur militaire pendant 17 ans à Milan. L’entreprise s’est spécialisée dans les domaines de l’aérospatiale, de la défense, de la sécurité et de l’électronique militaire. D’autres entreprises importantes du secteur militaire italien sont Fincantieri (construction navale militaire) et Iveco,spécialisée dans les véhicules blindés et de transport militaire.
Suède :
La Suède compte Saab comme entreprise phare dans le domaine de la défense. Saab fabrique le chasseur F-39 Gripen. L’industrie militaire suédoise est réputée pour la fabrication de missiles et d’armes antichars,grâce au savoir-faire de sa filiale Bofors. L’un de ses produits phares est le système d’armes Carl-Gustaf, très efficace contre les blindés et les troupes.
En général, les pays encouragent les projets communs, tels que le Système Aérien de Combat du Futur (SCAF) ou le char MGCS, et tentent de consolider les capacités industrielles dans les secteurs clés.
Le président d’Indra a rappelé que l’industrie de la défense espagnole se prépare activement à saisir les opportunités offertes par ce contexte en évolution.
« , ha recordado el presidente de Indra, Ángel Escribano. »
La question de la rationalité des dépenses militaires reste un sujet de débat.
L’Industrie de Défense Espagnole : Un Secteur en Plein essor,entre Défis et Opportunités
Table of Contents
Le secteur de la défense espagnole connaît une croissance sans précédent,stimulée par les tensions géopolitiques mondiales et une demande accrue en armement et technologies de sécurité.Les entreprises du secteur enregistrent des valorisations en hausse, reflétant les attentes de croissance et soulignant l’importance stratégique de l’industrie.
Valorisation et Acteurs clés
La valorisation des entreprises de défense espagnoles a significativement progressé, passant de 13,2 à 16 fois le bénéfice brut en un peu plus de deux ans. Cette tendance est illustrée par les performances de groupes européens majeurs comme Rheinmetall et Leonardo.
L’Association Espagnole des Entreprises Technologiques de Défense, Sécurité, Aéronautique et Espace (TEDAE) joue un rôle central, regroupant 108 entreprises représentant 85% de l’activité de défense en Espagne et 2% du chiffre d’affaires industriel national.
Forces et Faiblesses du Secteur
forces:
Forte présence territoriale
Collaboration public-privé réussie
Excellence des PME
Faiblesses:
Faible perception sociale de la valeur stratégique de l’industrie de défense.
Fragmentions du secteur
César Ramos, directeur général de TEDAE, met en avant les atouts du secteur. Cependant, il souligne également une fragmentation excessive et la nécessité d’une collaboration accrue, plutôt que de simples concentrations d’entreprises.
Focus sur indra et Sener:
Indra : Mène une stratégie de croissance active, notamment par l’acquisition d’Hispasat, et aspire à devenir un leader “systémiste”.
sener: Enregistre une croissance rapide, avec des acquisitions multiples et des investissements significatifs. L’entreprise souligne l’importance de l’hyper-spécialisation dans le secteur.
Tableau Récapitulatif des Acteurs Clés et de Leurs Orientations
| Entreprise | Activité Principale | Objectifs |
| :———- | :————————————————– | :—————————————– |
| Indra | Systèmes de défense, aérospatial, numérique | Devenir un leader “systémiste” |
| Sener | Ingénierie, Défense, aérospatial | Croissance accélérée, acquisitions |
| Navantia | Construction navale militaire | Consolidation et développement de projets |
| Rheinmetall | Systèmes de défense terrestre | Expansion européenne |
| Leonardo | Aérospatiale, défense, sécurité, électronique | Développement et innovation |
Défis et Opportunités: Concentration, Collaboration et Innovation
La concentration du secteur est un sujet de débat. Les acteurs majeurs, comme Indra, manifestent un appétit vorace pour les acquisitions. Toutefois, la collaboration entre les PME et les grands intégrateurs est encouragée, favorisant l’innovation et la compétitivité.
Les (Petits) Géants Européens de l’Armement
L’Europe, bien que plus petite que le marché américain, compte plusieurs acteurs majeurs dans l’industrie de la défense. Le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie et la Suède se distinguent. La consolidation des forces est en cours, avec des projets collaboratifs comme l’Eurofighter et le FCAS.
Vue d’ensemble par pays:
Royaume-Uni: BAE Systems est un acteur majeur, impliqué dans le développement du Tempest, un avion de combat de sixième génération.
Allemagne: Rheinmetall est un acteur majeur, avec une forte présence sur le marché de la défense terrestre.
France: des entreprises telles que Dassault Aviation, Naval Group, Nexter, Safran et Thales sont des leaders européens, exportant de l’armement vers de nombreux pays.
Italie: Leonardo,spécialisée dans l’aérospatiale et la défense,est une entreprise phare.
Suède: Saab est l’entreprise leader, avec la fabrication du chasseur Gripen.
FAQ : Questions-Réponses sur l’Industrie de la Défense Espagnole
1. quels sont les principaux défis pour l’industrie de la défense espagnole ?
Innovation, adaptation aux technologies émergentes, et collaboration internationale.
2. Quelles sont les entreprises espagnoles les plus importantes dans ce secteur ?
Indra, Navantia, Sener.
3. Comment est perçue l’importance de la défense en Espagne ?
La faible perception sociale de la valeur stratégique de l’industrie de défense est un point faible.
4. La consolidation des entreprises est-elle une priorité ?
La collaboration entre les PME et les grands intégrateurs est privilégiée.
5. Comment l’espagne se positionne-t-elle sur le marché européen de la défense ?
* L’Espagne est en train de se développer ,en collaboration avec d’autres pays européens.
Conclusion
L’industrie de la défense espagnole est en pleine mutation. En misant sur l’innovation, la collaboration et en s’adaptant aux défis technologiques et géopolitiques, l’Espagne peut consolider sa position et saisir les opportunités offertes par un marché en pleine croissance.