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L’Infection par Omicron réduit le risque de développer un COVID long : une analyse révèle.

L’Infection par Omicron réduit le risque de développer un COVID long : une analyse révèle.

Des symptômes à long terme peuvent effectivement se développer fréquemment après une infection au coronavirus. Les facteurs de risque du COVID long ou du “syndrome post-COVID-19”, mal compris, font toujours l’objet de recherches. Le COVID long est ainsi devenu une préoccupation pour les systèmes de santé, d’autant plus que ses taux d’incidence sont élevés, allant de 20 à 50 % chez les patients atteints du COVID, et ses symptômes peuvent persister jusqu’à 2 ans.

La variante du coronavirus en circulation est donc l’une des priorités parmi les facteurs étudiés.

“Il est essentiel de comprendre le lien entre le COVID et les différentes variantes du coronavirus, ainsi qu’avec les vaccinations et les infections passées”, précise l’auteur principal, Sophie Diexer, chercheuse en épidémiologie à l’Université de Halle. En ce qui concerne Omicron, une variante apparue en Afrique du Sud fin 2021 et qui circule encore de manière quasi-exclusive en France en 2023, l’analyse aboutit à un risque moindre de COVID long. Ainsi, on pourrait dire qu’avec le temps et l’apparition d’Omicron, le risque de développer un COVID long s’est affaibli.

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Infection par Omicron, risque moindre de COVID long

L’étude a porté, dans le cadre du projet DigiHero à l’échelle allemande, sur les données recueillies auprès de 11 000 participants concernant leurs antécédents d’infection, leur statut vaccinal et leurs symptômes post-infection. Les participants ont été interrogés sur 24 symptômes typiques du COVID long, et 2 822 participants ont déclaré avoir développé de tels symptômes :

  • 406, soit 14 % : une fatigue intense,
  • 237, soit 8 % : des maux de tête sévères,
  • 202, soit 7 % : un essoufflement grave.

L’analyse conclut que :

  • le taux de personnes développant un COVID long après une infection par Omicron est le plus faible, soit environ 3 à 4 fois inférieur à celui après une infection par la variante d’origine ;
  • environ 50 % des patients diagnostiqués avec une infection COVID par la variante d’origine ont développé des symptômes persistants ;
  • l’intensité des symptômes n’apparaît pas liée à la variante du coronavirus ;
  • si le taux de COVID long apparaît 3 à 4 fois plus faible avec Omicron, alors que la majorité des infections se sont produites pendant la circulation d’Omicron, cela signifie que la plupart des COVID longs sont néanmoins issus d’une infection à Omicron ;
  • enfin, en cas de réinfection (par Omicron), le risque de forme longue est plus faible si le patient n’a pas déjà développé de COVID long après l’infection initiale.
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Une bonne immunité naturelle s’est formée : si “le gros” des réinfections s’est, de la même manière, produit durant la période de circulation d’Omicron, l’analyse confirme ainsi, de manière plus générale, l’effet protecteur d’une première infection au coronavirus (immunité naturelle) : “Les personnes qui n’ont pas développé de symptômes persistants après leur infection initiale ont un risque significativement plus faible de développer un COVID long après une réinfection – par rapport aux personnes infectées pour la première fois”.

D’autres études de suivi sont actuellement menées pour explorer la persistance des symptômes du COVID long et, au-delà des symptômes généralement recensés, la persistance d’un large éventail de problèmes de santé.

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2023-09-17 18:01:18

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