l’ingénierie interactive de Webuild-Corriere.it à la Triennale

l’ingénierie interactive de Webuild-Corriere.it à la Triennale
De HELMUT FAILONI

À partir du 3 mars, l’exposition dans les espaces de Viale Alemagna: synergie entre culture et entreprise dans un parcours en huit sections parmi les travaux d’infrastructure construits par la multinationale

L’étonnement, tout d’abord. Celui d’être devant une exposition importante, dans laquelle s’ouvrent les uns après les autres des mondes auxquels nous n’avons pas l’habitude de penser dans un espace d’exposition. Et pourtant, une centrale hydroélectrique, une voie ferrée, un pont, une ligne de métro peuvent faire l’objet d’un récit “artistique” éclairant et pragmatique qui explique, de manière à la fois créative et populaire, comment ces les grands travaux, insérés dans la perspective d’un « coulisses », peuvent contribuer, par exemple, à l’aménagement du territoire, à la réduction des pollutions, à protéger des millions de personnes d’une inondation, à créer des espaces culturels. En un mot : construire l’avenir. Tout le monde.


Et c’est vrai Construire l’avenir le titre de l’exposition promue par le Groupe Webuild avec la Triennale Milano (3-26 mars, entrée gratuite) dans les salles de Viale Alemagna, dans une synergie entre business et culture. La “présence” de l’exposition apparaît depuis l’extérieur de la Triennale, où elle a été positionnée la tête de fraisage (diamètre de 6,7 mètres pour un poids de 58 tonnes) d’une des six taupes mécaniques utilisées par Webuild — groupe leader mondial dans la conception et la construction de grands ouvrages complexes — pour creuser les tunnels de la nouvelle Ligne Bleue, 4, du Métro de Milan. Cette pièce pourrait, entre autres, être facilement confondue avec une œuvre d’art et évoquer, par association, certaines œuvres d’Arnaldo Pomodoro et d’Arcangelo Sassolino.


L’exposition — qui a pour sous-titre Infrastructures et bénéfices pour les personnes et les territoires – c’est un parcours multimédia et interactif à travers 8 espaces thématiques différents (disposés en forme de fer à cheval): Les chemins de fer (approche), Métros (connecter), Ponts et routes (unir), Eau (nourrir), Barrages et centrales hydroélectriques (prospérer), Monuments et édifices (régénérer), mener le changement,
L’avenir, maintenant (imaginer).




Les 6 premiers espaces, comme en témoignent leurs noms, sont dédiés aux principaux secteurs avec lesquels Webuild s’occupe et aux ouvrages emblématiques construits dans le monde, tandis que le septième explore en profondeur les techniques de construction et les innovations technologiques, capables de garantir des projets toujours plus proche de ce concept de durabilité, de protection de la santé et de la sécurité de la communauté, des concepts qui sont plus nécessaires aujourd’hui que jamais. Enfin, la zone la plus futuriste complète l’itinéraire, où sont racontés les grands défis de l’ingénierie moderne, compris comme un lieu d’atterrissage pour l’avenir.: parce que seuls les projets qui peuvent regarder loin dans le temps sont ceux qui durent, qui posent les bases. Pietro Salini, directeur général de Webuild explique : « Dans l’exposition, nous racontons l’avenir des infrastructures et combien il est fondamental aujourd’hui de définir un programme de développement à long terme éclairé dans le secteur, afin qu’il puisse changer la vie des prochaines générations pour le meilleur”.


Chaque section de l’exposition sera mise en dialogue avec des installations spécifique au siteconfiée à la Triennale de Milan — e cabinet da Fosbury Architecture (le jeune collectif nommé commissaire du Pavillon italien de la Biennale d’architecture de Venise 2023), Michel Desvigne Paysagiste, Bureau Bas Smets, Studio Ossidiana avec Giovanni Hänninen, Superflux, Catherine Mosbach avec Shandor Chury (Ovvo Studio) —, qui ouvrent davantage la réflexion sur de nouvelles questions, élargissant notre regard vers les écosystèmes.

Il y aura une grande installation immersive de Webuild, dans laquelle il sera possible de marcher, par exemple, le long du pont San Giorgio à Gênes, reconstruit après la tragédie du pont Morandi, observer la majesté des barrages éthiopiensentrez dans les tunnels où est construit le chemin de fer à grande vitesse, ou ceux des métros, admirez la beauté du stade Al Bayt depuis les tribunes, qui a accueilli la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Dans un espace dédié à la sécurité, le visiteur pourra également se tester avec un simulateur et des spectateurs qui, dans une version plus technique, sont utilisées sur les chantiers pour promouvoir une nouvelle culture de la sécurité. «Ce que nous voulons célébrer – souligne Salini – c’est la savoir-faire, une capacité de production qui s’appuie sur un excellent travail d’équipe avec l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, qui nous voit engagés chaque jour auprès de 15 000 entreprises à travers le monde. Au fil des ans, nous avons réalisé avec eux 3 200 chantiers, et aujourd’hui nous travaillons sur plus de 150 projets qui ne seraient pas possibles sans la passion et la détermination quotidienne des hommes et des femmes qui construisent ces ouvrages ». Se concentrant également sur les jeunes et leur formation. Qui, sinon eux, aura pour tâche de Construire l’avenir?

L’exposition

«Construire l’avenir. Infrastructures et avantages pour les personnes et les territoires», Triennale di Milano, 3-26 mars : du mardi au dimanche, 11-20, entrée libre

28 février 2023 (changement 28 février 2023 | 10h53)

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