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Linkin Park : « De zéro » – Recension

by Nouvelles

Publié le 2024-11-15 07.15

Linkin Park est actuellement composé de Dave Farrell, Brad Delson, Joe Hahn, Emily Armstrong, Colin Brittain et Mike Shinoda. Le nouvel album

ALBUM Quand Linkin Park tourne la page après la perte de son leader Chester Bennington, ils regardent à la fois en arrière et en avant.

“From Zero” est un nouveau départ plein d’espoir pour un groupe qui est sorti des ténèbres de la douleur et qui cherche la lumière.

Note : 3 sur 5 et plusNote : 3 sur 5 et plus
Parc Linkin
De zéro
Linkin Park/Warner

ROCHER Après le chanteur Chester Bennington décès en juillet 2017, les membres survivants du groupe se sont glissés Parc Linkin séparés et traité le chagrin séparément. Quelques années plus tard, ils reprirent contact, simplement pour la simple raison que la compagnie les uns des autres leur manquait.

Bientôt, ils ont commencé à jouer ensemble Sara morte– le chanteur Emilie Armstrong. Selon Mike Shinoda il n’était alors pas question de faire revivre Linkin Park. Mais soudain, ils se retrouvèrent assis là dans la salle de répétition avec un tas de démos de chansons appropriées sur leurs genoux.

La graine de « From Zero » était semée. Un album qui contient en partie des clins d’œil nostalgiques à différents chapitres de la carrière du groupe – de la faim de nu metal déchaînée des débuts au pop rock large et convivial des dernières années – et en partie lève son regard vers des horizons inexplorés.

Que Linkin Park ait trouvé en Armstrong un grand chanteur est même une évidence. En l’espace de quelques minutes, le joueur de 38 ans a réussi à faire preuve d’une ampleur phénoménale ; du chant magnifique dans une classe avec les plus grandes divas de la pop contemporaine aux cris acérés qui traversent le verre. Toujours avec beaucoup d’empathie, de zèle et d’aplomb, et sans en aucune façon imiter son prédécesseur qui nous manque cruellement.

Mike Shinoda et Emily Armstrong lors d'un concert à Linkin Park à Los Angeles plus tôt cet automne.

La seconde moitié du disque est particulièrement distinctive. Plusieurs chansons surclassent même la majorité du matériel du groupe des années 2010.

Avec “Casualty”, le morceau le plus heavy du groupe jusqu’à présent, l’album prend un virage brutal mais bienvenu vers le hardcore et le thrash metal impitoyables. La chanson est un bain froid mental, après quoi je me sens purifiée de mes péchés.

Le poids continue à travers le drame relationnel précis “Two faces”, dans lequel Joe Hahns de jolis effets de rayures rencontrent un impact Korn-noir, sur celui qui fait dresser les cheveux Race haineuse-l’hybride “IGYIAH” (acronyme de “Je t’ai donné tout ce que j’ai”). Étant donné des lignes de texte telles que “Mourir pour une goutte/Vos remèdes hypnotisent/Je ne dis jamais stop” n’est-il pas tout à fait inconcevable que cette dernière piste parle de se perdre dans l’abus d’alcool. Un thème familier de l’époque où Bennington tenait l’un des stylos d’écriture de chansons.

La variation est typique de Linkin Park. Au fil des années, le groupe a sauté énormément entre les genres, avec des résultats variables. Mais rarement ont-ils autant varié sur un seul et même disque.

Malheureusement, cela se fait au détriment de l’ensemble, ce qui donne une impression plutôt dispersée. Surtout sur la première moitié de l’album, qui est également hantée par plusieurs structures de chansons bancales et des rimes maladroites (“L’horloge continue de tourner/Les règles ne sont pas écrites”pour donner un exemple). “Over each other”, dans lequel Armstrong réfléchit sur une relation qui s’est effondrée, est une chanson pop-rock générique dont il existe des dizaines. Et dans “Cut the bridge”, on dirait qu’ils ont enregistré le nouvel ajout Colin Brittains batterie lourde en réverbération dans le même pot à biscuits que Lars-Ulrich sur Métalliques “St. Colère”.

Il est clair que Linkin Park ne sait pas vraiment où ils vont, qu’ils essaient de découvrir qui ils sont sans Bennington. En même temps, “From Zero” est un nouveau départ courageux et plein d’espoir qui montre qu’il est possible de sortir des ténèbres de la tristesse et de la douleur et de chercher la lumière. Sans cette attitude, nous n’aurions pas eu Linkin Park en premier lieu.

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