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il y a 2 minutes, Mis à jour il y a 2 minutes
DÉCRYPTAGE – L’association propriétaire de cette bande de terre sauvage, allégrement piétinée, ne parvient plus à la maintenir en bon état.
À Pen-Bron (Loire-Atlantique)
À droite, l’océan Atlantique scintillant sous le soleil d’hiver. À gauche, des îlots constellant l’entrée des marais salants de Guérande. Et, en face, de l’autre côté d’un étroit bras de mer, le port du Croisic. Sur 1,2 kilomètre de long et parfois à peine 70 mètres de large, la presqu’île de Pen-Bron (Loire-Atlantique) offre un paysage de «bout du monde». L’été, des milliers de personnes s’y baladent entre plages et forêts.
«C’est un joyau, peut-être le lieu plus sauvage d’une côte très construite ailleurs. Pourtant, on a l’impression que personne ne s’en préoccupe vraiment»soupire Sylvie Godard, membre de l’association locale Terre et mer. Quelques pas suffisent pour voir les ganivelles se disloquer partout, ne protégeant plus une dune allégrement piétinée. Au bout de la pointe, à l’exception d’un ancien hôtel où logent 80 réfugiés ukrainiensla dizaine de bâtiments datant du XIXe siècle sont vides.
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