L’Inter a également battu la Lazio mais la route est encore longue

L’Inter a également battu la Lazio mais la route est encore longue

2023-12-18 11:23:35

Et maintenant? Comment voulons-nous l’appeler ? Une simple prolongation ? Une escapade de Noël ? Une évasion pour le championnat ? Il faut faire attention à ses propos, surtout sur un sujet superstitieux et émotionnel comme le football, toujours prêt à renier ce qui a été annoncé la semaine précédente.

Jusqu’à présent, l’Inter, ainsi que ses adversaires, ont également été supérieurs aux appels des nombreux hiboux qui bourdonnent autour d’eux comme de sinistres cassandres, et qui murmurent : vous verrez qu’à l’Olimpico, contre la Lazio, ce sera très dur. Depuis 2018, avant même la pandémie, l’Inter n’a plus gagné à Rome face aux Biancocelesti. Au cours des deux dernières années, murmuraient les personnes en deuil, Inzaghi a perdu deux fois 3-1 à l’Olimpico contre Sarri. Cette fois, s’il veut vraiment prolonger à +4 sur la Juventus, il devra aussi battre son passé… Soyez prudent car c’est une courbe dangereuse, dérapage et juste un instant et ensuite je vous dirai au revoir.

Rien à faire : cet Inter, si pragmatique et meurtrier, était supérieur même aux cabales et prophéties plus ou moins malveillantes. Avec la Lazio du grincheux professeur Sarri, cela s’est passé plus ou moins comme avec Naples à Maradona : dans les quarante premières minutes, il a laissé les hôtes exprimer toute la colère accumulée par leur entraîneur au cours de ces trois mois de maigre récolte, et puis, au premier occasion, né d’un cadeau de Noël de Marusic, Lautaro a frappé comme il sait le faire quand ceux qui sont devant lui font beaucoup de fumée et peu de feu. Cette passe en retrait maladroite était trop tentante pour ne pas la harponner, passer au-dessus du gardien et se rapprocher dans un filet vide. Hé, la magie opère. Tout ce superbe jeu de jambes des joueurs de la Lazio était déjà terminé. Assommé d’un coup sec qui ne laisse aucun espoir. L’avant-centre argentin marque le quinzième but en seize matchs, le vingt-neuvième de l’année civile qui s’achève. Certains le comparent même au mythologique Giuseppe Meazza : tout est possible quand on gagne en marquant et en ne marquant pas (onzième match de l’Inter sans encaisser de but).

D’abord Lautaro puis, en seconde période, le deuxième de Thuram. Un doublé mérité car le Français avait été l’un des plus actifs parmi les Nerazzurri en première mi-temps. Même Thuram, récupérant une passe décisive de Barella, a profité d’une erreur de la défense adverse pour marquer du pied gauche, un tir qui manquait à son répertoire.

Et les gens de la Latium ? Un scratch stérile sans couler. Exactement le contraire de l’Inter qui étourdit lorsqu’il frappe.
Immobile exploite mal quelques opportunités. Rovella, après une percussion dangereuse, fait fermer la porte par Sommer. Alors c’est tout. Une déambulation comme des mouches surprises par l’arrivée de l’hiver. Par rapport à Naples, le troisième but n’a pas été atteint uniquement à cause de la négligence de Mkhitaryan. Mais rien ne change. La réalité est que l’Inter fête désormais Noël avec quatre points d’avance sur la Juventus et même neuf sur Milan qui, en venant facilement à bout de Monza, envoie un petit signe de réveil.



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