Gibier et riche, la première chose qui vous attire à propos de la viande de chien est son odeur. Ensuite, le goût : une fusion de bœuf et de mouton, comme l’a écrit un aventurier culinaire. Enfin, l’origine, et c’est ce qui colle. Sur les quelque 30 millions de chiens qui finissent dans les ragoûts et les barbecues en Asie, beaucoup commencent comme chiens errants ou comme animaux de compagnie. Même lorsqu’elle est cultivée, c’est une activité sinistre. Contrairement aux porcs et aux vaches, les chiens sont porteurs de la rage ; les vaccinations ne sont pas systématiques. Les militants accusent les agriculteurs de techniques d’abattage brutales. Mais la consommation perdure. Certains Asiatiques considèrent la viande de chien comme un mets délicat : un délice savoureux, une protection contre la malchance ou un prétendu palliatif contre la chaleur.
Mais dernièrement, l’Asie a abandonné son chien. En janvier, la Corée du Sud s’est jointe à la Chine, à Taiwan, à la Thaïlande et à Singapour pour interdire le commerce de la viande de chien. La viande de chat est également parfois interdite. Les interdictions régionales se sont étendues, de la province cambodgienne de Siem Reap à l’État indien du Nagaland. L’application est renforcée. En février, les autorités de Hong Kong ont arrêté cinq Vietnamiens surpris en train de vendre de la viande de chien et de chat congelée. Même au Vietnam, où le commerce est encore légal, les magasins ferment.
2024-05-30 16:10:12
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