L’invasion du moustique tigre dans la région Auvergne/Rhône-Alpes : bilan et prévention

L’invasion du moustique tigre dans la région Auvergne/Rhône-Alpes : bilan et prévention

Aujourd’hui, 66 % de la population d’Auvergne/Rhône-Alpes est impactée par la présence du moustique tigre. En 2022, 152 nouvelles communes de la région ont été colonisées, portant le total à 800 communes. Aussi chaque année pour limiter son implantation et prévenir le risque de transmission des virus dont il peut être vecteur, (dengue, chikungunya, zika), l’Agence régionale de santé (ARS), met en place une surveillance renforcée entre le 1er mai et le 30 novembre.

En 2022, dans la région, 38 cas de dengue, trois de chikungunya et un cas de zika ont été signalés. Dans la Loire, la première commune concernée, en 2018, a été Vérin, dans le Pilat. Dès l’année suivante, le moustique tigre est repéré à Saint-Michel-sur-Rhône, dans le Pilat rhodanien, mais aussi à Rive-de-Gier et à Roanne. En 2020, le Pilat enchaîne avec Saint-Pierre-de-Boeuf et Chavanay et le Gier avec Saint-Martin-la-Plaine et Lorette.

Il se développe dans l’eau stagnante

Normal au vu des explications de l’ARS, « le moustique tigre est une espèce invasive, particulièrement nuisible pour l’homme. Il réapparaît chaque printemps et se développe jusqu’à l’automne. Très petit, vif, rayé noir et blanc, silencieux, il pique essentiellement le jour. Le moustique tigre vit dans un périmètre de 150 mètres autour du lieu de ponte ».

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En 2021, les choses s’accélèrent sur notre département, les communes de Génilac, La-Grand-Croix, Saint-Chamond, Saint-Joseph, Tartaras, Saint-Jean-Bonnefonds, Pélussin, Maclas sont touchées, mais aussi le Forez avec Feurs.

« S’agissant du développement du moustique tigre, ce n’est pas le milieu naturel qui compte, mais la présence en grand nombre de petits contenants dans lesquels peut stagner de l’eau : coupelles, brouettes, pneus usagés, bâches, ou récupérateurs d’eaux pluviales » dit encore l’ARS.

Pour 2022 l’invasion du moustique tigre se poursuit sur l’ensemble de la Loire, avec La Ricamarie, Le Chambon-Feugerolles, Roche-la-Molière, Unieux , Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Priest-en-Jarez, Sorbiers, Le Coteau, Mably, Riorges, Saint-Cyprien, Saint-Galmier, Saint-Just-Saint-Rambert et Montrond-les-Bains. Au total dans la Loire, 32 communes sur 323 ont aujourd’hui identifié la présence du moustique tigre sur leur territoire. Le département de la Haute-Loire reste pour l’instant assez peu concerné. Aucun cas n’avait été détecté jusqu’en 2021. En 2022, deux communes Rosières et Bas-en-Basset ont signalé la présence de l’insecte sur leur territoire.

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Christophe Bellet, directeur technique de l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (Eirad), établissement public chargé de la lutte contre les moustiques et de la gestion des zones humides explique, « son implantation est plus forte sur les secteurs à forte densité d’habitats et de population ».

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