L’investisseur immobilier perd sa bataille fiscale de 8,9 millions d’euros contre le ministère des Finances

L’investisseur immobilier perd sa bataille fiscale de 8,9 millions d’euros contre le ministère des Finances

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Un investisseur immobilier a perdu une bataille fiscale de 8,9 millions d’euros contre les autorités fiscales.

Cela fait suite à la confirmation par la Commission de recours fiscal (TAC) de l’évaluation de 8,9 millions d’euros contre la société de l’investisseur immobilier après une audience orale de 12 jours sur l’appel de la société devant la Commission.

Outre la facture fiscale de 8,9 millions d’euros, l’investisseur se retrouvera également avec une lourde facture juridique résultant de l’appel après les 12 jours d’audience en septembre 2022 au cours desquels il disposait d’une équipe juridique pour faire avancer le dossier de son entreprise.

À la fin de sa décision de 55 pages, le commissaire Simon Noone a déclaré qu’il était convaincu que l’évaluation modifiée de l’impôt sur les sociétés par le ministère des Finances de 8,9 millions d’euros était correcte.

La société appelante de l’investisseur immobilier était membre d’un groupe de sociétés et, au cours de la période pertinente, la société appelante a vendu un immeuble commercial et le produit net de la vente s’est élevé à 9,48 millions d’euros.

Pour l’année, l’entreprise a déclaré avoir enregistré une perte nette de 51,97 millions d’euros et par conséquent n’avoir aucun impôt sur les sociétés à payer. Cependant, en juin 2018, le Revenu a publié son avis d’imposition modifié d’un compte d’impôt sur les sociétés de 8,9 millions d’euros concernant la société, enregistrant une plus-value de 72,15 millions d’euros sur l’année.

La cotisation a fait l’objet d’un appel et, à l’audience, le propriétaire de la société appelante a déclaré que son activité consistait à organiser, arranger et structurer des placements en copropriété, majoritairement immobiliers.

L’entreprise a fait appel pour un certain nombre de motifs concernant le traitement d’un apport en capital et la vente de droits aux dividendes et sur la question de savoir si des frais de 3 millions d’euros payés par l’entreprise appelante étaient admissibles en tant que frais accessoires liés à la vente de la propriété. Lors de l’audience, Revenue a fait valoir avec succès que le coût de base de 62 millions d’euros de l’acquisition d’actions n’était pas disponible pour la société appelante pour créer une perte sur une plus-value.

Concernant les frais de vente de propriété de plus de 3 millions d’euros de TVA, Revenue a fait valoir qu’il n’était pas concevable qu’une partie vende un actif et paie son agent bien plus que ce qu’elle allait obtenir elle-même en tant que bénéfice net.

Dans ses conclusions, M. Noone a rejeté les frais de TVA comme dépense admissible après avoir constaté que les travaux effectués par la partie qui a facturé l’appelant n’étaient pas entièrement ou exclusivement destinés à la vente de la propriété.

La société requérante avait réclamé un apport en capital de 27,39 millions d’euros comme dépense déductible afin de réduire sa facture fiscale, ce qui a été rejeté par M. Noone.

2023-10-04 04:30:00
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