2024-07-12 10:00:10
«L’Espagne est la première grande économie de la zone euro à réduire son inflation en dessous de 2% et reste l’un des pays avec l’inflation la plus faible de l’UE, avec pour conséquence un gain de compétitivité et de part de marché pour les entreprises espagnoles. Douze mois seulement se sont écoulés depuis que le ministère de l’Économie et de la Transition numérique de l’époque a fait cette évaluation enthousiaste des données de l’IPC de juin 2023, qui affichaient en effet un taux de 1,9%, qui reste aujourd’hui le plus bas de l’indice général de l’ensemble. de la épisode inflationniste qui débutera en mars 2021 et dont les derniers coups frappent encore l’économie espagnole.
Un an plus tard, l’IPC stagne depuis des mois aux alentours de 3,5% – pratiquement le double de celui d’il y a un an -, il se situe autour d’un point au-dessus de la moyenne des économies de la zone euro et ce malgré le fait qu’il soit encore artificiellement contenu. en maintenant certaines des mesures d’allègement fiscal approuvées par le Gouvernement et déjà prolongées jusqu’à la fin de l’année. En juin, l’indice général de L’IPC a légèrement baissé de deux dixièmes à 3,4% comme l’avaient déjà anticipé les données avancées par les statistiques il y a quinze jours, grâce à la baisse des prix du carburant, par rapport à la hausse qu’ils ont connue il y a un an, et dans une moindre mesure au ralentissement des prix des produits alimentaires.
Le principal indicateur qui mesure l’évolution des prix oscille depuis septembre 2023 entre 3% et 3,5%, soit entre un point et un point et demi au-dessus du niveau d’équilibre recommandé par la BCE, 2%. un point au dessus de l’inflation moyenne du groupe de pays avec lesquels nous nous comparons, ceux de l’Europe euro avec lesquels nous partageons la monnaie.
Quelque chose de similaire se produit avec l’inflation sous-jacente, la partie la plus stable de l’indice des prix qui ne prend pas en compte les éléments qui fluctuent le plus comme les prix des produits alimentaires frais ou de l’énergie, qui en juin est resté à 3%, où elle semble avoir trouvé son place.
L’évolution de l’IPC confirme les prévisions des analystes qui, ces dernières semaines, ont légèrement relevé leurs attentes d’inflation moyenne pour 2024 à 3,1% et ont reporté à 2025 le moment où l’indicateur reviendra aux alentours de 2 %.
Dans une note publiée ce vendredi, le ministère de l’Économie estime que les données d’inflation de juin « continuent de refléter la capacité de l’économie espagnole à réaliser le Croissance économique plus forte dans les principaux pays de la zone euro avec modération des prix et le maintien des mesures visant à poursuivre la réduction des prix des denrées alimentaires.
L’IPC harmonisé espagnol, la méthodologie qui permet la comparaison avec le reste des économies de la zone euro, s’est établi à 3,6% en juin, un point au-dessus du niveau moyen de l’indicateur dans la moyenne des pays de la zone euro.
En attendant l’effet de la réduction d’impôt sur l’huile d’olive
Cet écart se creuse dans le cas des prix alimentaires, dont la hausse est inférieure à 3% dans la zone euro et s’élève à 4,2% en Espagne. Au cours de la dernière année, une bonne partie du panier a normalisé son évolution, même s’il existe une série de produits qui continuent de montrer une forte augmentation de prix par rapport à il y a un an : les fruits frais sont désormais 14,4 % plus chers qu’il y a un an, chocolat, 12,1% ; sel et épices, 6,7 % ; légumineuses et légumes frais, 6,5 % ; et poisson frais, 4,9%.
Le cas le plus évident est celui de l’huile d’olive, qui, selon les données de l’INE, était 53,7% plus chère en juin dernier qu’il y a un an, 9,7% plus chère qu’au début de 2024 et continue de devenir plus chère mois trois mois, en attendant le. effet de la réduction du taux de TVA applicable au produit à 0% jusqu’en septembre et à 2% dès lors en fin d’année.
En juin, l’agrégat des 199 sous-groupes de biens et services à partir desquels l’IPC est calculé a connu une hausse de 0,4%, tiré notamment par les services typiques de la saison touristique, qui sont devenus plus chers de 2,3% et expliquent pratiquement la moitié de la hausse de juin. Le reste provenait principalement de l’électricité et de la hausse des prix également dans les services de restauration.
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