L’Iran bat le Japon à temps et se qualifie pour les demi-finales des nations asiatiques

L’Iran bat le Japon à temps et se qualifie pour les demi-finales des nations asiatiques

L’Iran s’est relevé en seconde période et a rompu le lien avec le Japon, champion en titre à quatre reprises, en les battant 2-1 sur penalty dans le temps fatal, samedi en quarts de finale de la Coupe d’Asie à football, au Education City Stadium de Doha.

L’avantage en première mi-temps est revenu au Japon, marqué par Hidemasa Morita (28), mais dans la seconde, l’Iran a renversé la situation, contrôlant le match, marquant deux fois grâce à Mohammad Mohebi (55) et Alireza Jahanbakhsh (90 + 6 de un penalty).

Tim Milli, qui a remporté le titre à trois reprises entre 1968 et 1976, fixera mercredi prochain un rendez-vous avec le vainqueur entre le Qatar, hôte et tenant du titre, et l’Ouzbékistan, qui se tiendra plus tard au stade Al Bayt, dans la ville d’Al Khor, dans le nord du pays.

L’Iran a mis fin à la supériorité du Japon sur lui dans le championnat continental, en remportant sa première victoire après deux défaites et deux nuls, et en marquant pour la première fois et en vengeant sa défaite 0-3 contre eux en demi-finale du dernière édition 2019 aux Emirats.

L’Iran a poursuivi une belle série dans laquelle il n’a pas perdu lors de 18 matches prolongés depuis le 29 novembre 2022, et 15 matches pour son sélectionneur, Amir Qala Nooyi.

L’Iran a remporté tous ses matches au premier tour, battant la Palestine 4-1, Hong Kong 1-0 et les Émirats arabes unis 2-1. En huitièmes de finale, elle a eu besoin de tirs au but pour vaincre la Syrie 5-3 (1-1).

En revanche, le Japon, vice-champion de la dernière édition, n’a pas réussi à atteindre les demi-finales pour la sixième fois lors des dernières éditions, sachant qu’il a été le plus titré du championnat continental en 1992, 2000, 2004 et 2011.

Elle était revenue au score contre le Vietnam pour s’imposer 4-2 en phase de groupes, s’inclinant contre l’Irak 1-2 avant de réserver son billet avec une victoire contre l’Indonésie 3-1. En huitièmes de finale, elle a facilement battu Bahreïn 3-1.

Démarrage lent pour l’Iran

Il semblait évident que l’Iran avait été affecté en première mi-temps par l’absence de Mehdi Taremi, l’attaquant portugais de Porto, expulsé lors du match contre la Syrie.

Le Japon a excellé en première mi-temps et s’est montré plus réaliste. Le score s’est ouvert lorsque le ballon a atteint Moreta aux abords de la surface. Le milieu de terrain portugais du Sporting a échappé à la défense et s’est retrouvé seul en tirant dans les filets un ballon qui a rebondi sur le gardien Alireza Beranand (28). C’est la première fois que l’équipe nationale iranienne marque le premier but de ce tournoi.

L’Iran a commencé à s’approcher du but, alors Saman Quddus a trompé la défense avec son positionnement et a tiré une demi-volée de la main droite qui est passée à la gauche du jeune gardien, Zion Suzuki, dans l’occasion iranienne la plus dangereuse en réponse au but prioritaire. (39).

Serdar Azmoun, l’attaquant italien de la Roma, a ensuite tenté de trouver le chemin des filets (43e), mais la première mi-temps tactique, caractérisée par des difficultés physiques, s’est terminée avec un but d’avance du Japon.

coup de foudre

Les Japonais semblaient confiants dans leur avance en début de seconde, manquant Ayase Ueda, auteur de quatre buts dans le tournoi, et Takefusa Kubo (51 et 53), mais la réponse iranienne a été choquante.

Azmoun, l’une des stars les plus marquantes de la rencontre, a lancé un ballon intelligent dans le dos de la défense qui a atteint Mohamed Mohebi et l’a tiré seul en se faufilant à droite du gardien qui avançait, égalisant ainsi les chiffres (55). C’est le cinquième match consécutif que le Japon concède dans ce tournoi.

Mohebi (25 ans), le milieu russe de Rostov, a manqué l’occasion du doublé, d’une tête très serrée qui a atterri sur le petit filet extérieur (67e).

L’entraîneur Hajime Moriyasu a tenté d’arrêter la marée iranienne en faisant appel à Takumi Minamino et Kaoru Mitoma, la star anglaise de Brighton, absente dès le début du tournoi pour cause de blessure.

Les occasions dangereuses se poursuivaient pour l’Iran, puisque la superbe tête d’Azmoun passait près de la barre transversale du gardien japonais qui se rendait (72e).

Alors que le temps réglementaire s’est terminé sur deux occasions pour Quddus (87) et Alireza Jahanbesh (87), le temps a été remplacé par un scénario fou.

Ko Itakura a gêné le défenseur Hossein Kanaani à l’intérieur de la surface et l’Iran a obtenu un penalty fatal, transformé par le capitaine Jahanbakhsh, le joueur néerlandais du Feyenoord, d’un missile au cœur du but (90+6), pour le plus grand bonheur des joueurs. Joueurs et supporters iraniens.

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