Selon une étude, la durée de l’irrégularité du sommeil est associée à plusieurs mesures de l’athérosclérose subclinique.
L’étude a utilisé les données de l’étude auxiliaire sur le sommeil MESA et a inclus 2 032 personnes (âge moyen 68,6 ans, 37,9 % de race blanche) qui ont effectué une actigraphie du poignet de 7 jours. Ils ont également subi des évaluations du calcium de l’artère coronaire, de la présence de plaque carotidienne, de l’épaisseur intima-média carotidienne et de l’indice cheville-bras.
Les chercheurs ont quantifié la régularité du sommeil sur 7 jours, y compris la durée du sommeil et le moment de l’endormissement. Ils ont utilisé des modèles de régression du risque relatif pour estimer les associations et ont ajusté les modèles pour les facteurs de confusion potentiels.
Par rapport aux participants qui avaient des durées de sommeil plus régulières (≤ 60 minutes), ceux dont la durée du sommeil était plus irrégulière (> 120 minutes) avaient tendance à avoir une charge calcique élevée dans les artères coronaires (> 300 ; rapport de prévalence, 1,33, intervalle de confiance à 95 % [CI]1,03-1,71) et un indice cheville-bras anormal (<0,9 ; rapport de prévalence, 1,75, IC à 95 %, 1,03-2,95).
De plus, les participants ayant un horaire de sommeil irrégulier (> 90 minutes) par rapport à ceux ayant un horaire de sommeil plus régulier (≤ 30 minutes) étaient plus susceptibles d’avoir une charge calcique élevée dans les artères coronaires (rapport de prévalence, 1,39, IC à 95 %, 1,07–1,82).
Les associations étaient robustes aux ajustements pour les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et la durée moyenne du sommeil, l’apnée obstructive du sommeil et la fragmentation du sommeil.
Les résultats suggèrent que la régularité du sommeil peut être une cible modifiable pour réduire le risque d’athérosclérose. D’autres études sont nécessaires pour examiner l’effet des interventions de réduction du risque cardiovasculaire ciblant l’irrégularité du sommeil.
