2024-06-01 15:39:00
C’était censé être la “publicité” parfaite pour le gouvernement quelques jours avant vote européen. Mais cela risque désormais de devenir un boomerang pour la majorité, à commencer par le Premier ministre. Giorgia Meloni qui a été le premier à annoncer l’arrivée d’un plan visant à éliminer la première urgence sanitaire qui convainc 3 millions d’Italiens de ne pas se faire soigner : les listes d’attente. Le promis et annoncé (à plusieurs reprises également par le ministre de la Santé) Orazio Schillaci) le décret sur les listes d’attente attendu en Conseil des ministres mardi prochain pourrait en fait se dégonfler en se transformant en un simple projet de loi.
Du décret à la facture : le nœud des ressources
L’hypothèse de transformer le décret en projet de loi est devenue de plus en plus concrète ces dernières heures car la question la plus importante n’aurait pas été résolue : celle de la couverture, qui semble bloquée autour de 200-300 millions, alors que beaucoup plus serait nécessaire. C’est Meloni elle-même qui a dit vrai: “Nous y investirons de l’argent parce que le sujet est important.” Mais déjà à partir des projets diffusés ces derniers jours – comme l’avait anticipé Il Sole 24 Ore – le problème était apparu : dans le texte du décret, en plus de manquer l’article avec la couverture, il était également clair que diverses mesures devraient être financé en puisant dans le fonds de santé (c’est-à-dire les ressources allouées aux soins de santé et déjà plus que comptabilisées). L’arrêt du président de la République pèse aussi sur ce choix Sergio Mattarella face à la pluie de décrets législatifs présentés ou en préparation. Même si dans le cas des listes d’attente, la raison de l’urgence aurait également été justifiée.
Les mesures envisagées par le plan sur les listes d’attente
La transformation en DDL signifiera avant tout un allongement de la durée du Parlement et le risque réel que de nombreuses mesures soient édulcorées. Parmi les interventions les plus importantes à l’étude figurent le dépassement du plafond de dépenses pour l’embauche de personnel et la possibilité de recourir davantage aux soins de santé privés accrédités pour garantir au moins 90 % des services de santé prescrits aux citoyens dans les délais prévus. Mais aussi le relèvement du plafond des dépenses pour l’achat de soins auprès des particuliers : plus de 1,3 milliard en trois ans (246 millions de plus cette année, 492 millions en 2025 et plus de 600 millions pleinement opérationnels à partir de 2026). Parmi les mesures pour retrouver une couverture, il y a celui également d’une réduction fiscale substantielle sur les heures supplémentaires pour les listes d’attente des médecins et infirmiers.
Gemmato : «Interlocutions avec la Mef pour couverture»
“Il y a des discussions normales en place” avec le Mef avant de promulguer une mesure. «Il est clair que là où il y a des impacts économiques, ces impacts doivent être validés, mais je le répète, ils font l’objet de discussions techniques et non politiques qui seront ensuite validées»: ainsi le sous-secrétaire à la Santé, Marcello Gemmato. « S’il y a des discussions, ce n’est pas confirmé », que la mesure arrivera sur la table du gouvernement la semaine prochaine, a-t-il ensuite ajouté sans s’attarder sur les coûts estimés : « Ne donnons pas les chiffres, il y a un thème qui est celui de la réduction. les listes attendent et des solutions se mettent en place. Les instruments peuvent être ceux du décret qui, comme vous le savez, ont une force immédiate et sont donc ensuite transformés en loi dans les 60 jours, ou le projet de loi rapide ” préparé par le gouvernement ” qui a donc également la participation du Parlement et peut-être une compensation. de ce qui peut être une question critique sur le plan économique mais aussi politique”.
#Listes #dattente #nœud #ressources #hypothèse #dun #projet #loi #lieu #dun #décret
1717267331