L’Italie a égalisé à la 96e minute contre la Croatie : les Azzurri sont en huitièmes de finale avec la Suisse

L’Italie a égalisé à la 96e minute contre la Croatie : les Azzurri sont en huitièmes de finale avec la Suisse

2024-06-25 00:07:00

Leipzig – En route pour Berlin ! Certes avec moins d’emphase que la dernière fois, celle de 2006. Cette fois aussi, M Azzurra met le cap sur la capitale allemande. Et il le fait – qu’on le dise clairement – avec tout le mérite, au-delà de l’égalisation trouvée seulement à la 96e minute sur un tir du pied droit de Mattia Zaccagni. Peur, souffrance, lucidité, volonté, technique, désespoir, folie, courage : cette Italie a tout mis, ici à la Red Bull Arena, pour mériter le déplacement à Berlin le 29 juin contre la Suisse. Ce n’est qu’un huitième de finale, mais pour cette Italie, cela vaut beaucoup, et avez-vous déjà vu que ce n’était pas un nouveau départ, un nouveau voyage. Parce que ce groupe existe, l’axe vestiaire-ct est fort, et désormais sans singes sur ses épaules il pourrait explorer des limites encore inconnues.

L’accord

Oui, Luciano Spalletti et ses garçons s’étaient vraiment tout dit après la défaite traumatisante contre l’Espagne. S’il n’y avait pas eu un échange franc, dur, mais aussi sincère, la formation anti-croate n’aurait pas pris cette forme inattendue, inattendue et imprévisible. La voici, la défense à 3 avec Bastoni-Calafiori-Darmian ; voici Di Marco ressuscité (récupéré au dernier moment), là encore Di Lorenzo et Jorginho, puis Pellegrini avec Barella et Jorginho, et aussi les deux attaquants, Retegui et Raspadori (au lieu de Chiesa), avec pour tâche de communiquer et de trouver Ouvertures vers le but de Livakovic. Une révolution par laquelle l’entraîneur abandonne le rôle de maître du football (celui qui a essayé avant lui, le bon Ventura, avait tort…) et assume véritablement celui de commissaire technique, grand médiateur entre différentes personnalités et idées du football. . Nous quittons une philosophie pour chercher une équipe. Nous espérons le retrouver dans la nuit à Leipzig, entouré de la pagaille rouge et blanche portant des gilets de basket avec le nom de feu Drazen Petrovic et les casquettes des volleyeurs (histoire de nous rappeler à qui nous allons affronter… ).

Botte rouge et blanche

Trois minutes et nous ne touchons pas le ballon, et dans la quatrième, le pied gauche de Susic réchauffe les gants d’un Donnarumma déjà prêt. La défense à 3 devient vite à 5, et nous ne parvenons pas à gagner des mètres et le ballon, sauf avec quelques idées sur la droite de Calafiori et Di Lorenzo. Cette fois, cependant, nous parvenons à garder le bon sang-froid, grâce également au rythme plus soutenu des Croates par rapport à celui des Espagnols. Retegui dicte la profondeur, se bat et gagne les corners, puis à la 27e minute Barella trouve la tête de Bastoni au milieu de la surface : cela ressemble à une répétition du but contre l’Albanie, mais cette fois le miracle est peint par Livakovic qui sauve dans le coin. Tout cela alors que le climat dans les tribunes se réchauffe et que les supporters croates lancent de plus en plus d’objets vers le terrain.

Ascension

Une diagonale gauche de Pellegrini à la 35e minute confirme que l’on est de retour dans la bulle, et chacun apporte sa petite brique à la cause : Jorginho nettoie le ballon dans le dribble et orchestre le pressing sur le milieu offensif, derrière le soldat Darmian et la précieuse épaule de Bastoni et Calafiori : on voit peu de Raspadori, mais sa propreté technique est toujours utile. Désormais, c’est le milieu de terrain croate qui a du mal à nous trouver, même si le risque est de trop ralentir le rythme, ce qui remettrait immédiatement dans le jeu des gens comme Modric et Brozovic… Le score zéro qui met fin à la rencontre. La première mi-temps reflète ce qui s’est passé sur le terrain de la Red Bull Arena.

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Substance

Frattesi pour Pellegrini, Budimir pour Pasalic. Les premiers changements, dans l’intervalle, donnent l’idée que le temps du fleuret (il n’y en a jamais eu…) est révolu, et celui des massues et des pelles commence. Mais à peine deux minutes s’écoulent et un tir de Kramaric traverse le bras gauche de Frattesi : Makkelie vérifie le VAR et accorde le penalty du droit. Et une minute c’est l’enfer, le paradis et encore l’enfer : Donnarumma enchante Modric sur place, mais après quelques secondes Budimir obtient un tir rapproché, Gigio repousse à nouveau, cette fois aux pieds de Modric qui prend la plus douce des revanches. Un zéro pour eux, mais c’est exaspérant d’avoir gâché ainsi deux miracles supplémentaires de notre capitaine. Spalletti change immédiatement : Chiesa entre, Di Marco sort. Nous sommes plus haut maintenant, Bastoni dévie à nouveau par-dessus la barre transversale sur un corner botté par le joueur de la Juventus, puis Stanisic se rapproche de Darmian. Nous jouons dans leur milieu offensif, mais ce but béni n’arrive pas. Spalletti signale l’attaque avec Scamacca pour Raspadori, mais Bastoni sauve sur Budimir inspiré par un centre de Brozovic.



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