Nouvelles Du Monde

L’Italie de l’athlétisme nous fait rêver. L’équipe de Spalletti bat de justesse la Bosnie (1-0)

L’Italie de l’athlétisme nous fait rêver.  L’équipe de Spalletti bat de justesse la Bosnie (1-0)

2024-06-10 11:04:22

Mais aujourd’hui, même avec l’explosion du tennis et de la Sinnermania, le phénomène est perturbateur et va de pair avec la crise tout aussi perturbatrice de nos vieux chevaux de bataille, le football et le cyclisme, sports extrêmement populaires qui nous ont toujours procuré, en plus des émotions, des triomphes. et des champions. Mais où sont passés les héritiers de Paolo Rossi et Roberto Baggio ? Et les émules de champions comme Marco Pantani et Vincenzo Nibali ?

L’équipe nationale de Spalletti doit être terminée

Tandis que l’Italie de l’athlétisme nous fait rêver, celle du football, en attendant les débuts européens contre l’Albanie (samedi 15 juin à Dortmund) nous fait soupirer. A Empoli, chez Spalletti, les Azzurri ont battu la Bosnie avec un joli but de Frattesi, un adversaire pas irrésistible qui a cependant obligé à plusieurs reprises notre Donnarumma à faire des prolongations. Une meilleure Italie que le nul essoufflé contre la Turquie, mais encore à peaufiner en termes de concret et de précision. Scamacca, bien que très actif, a gâché deux occasions faciles. Plusieurs erreurs également dans les dégagements défensifs qui auraient pu s’avérer fatales. Il est difficile, avec ce tourbillon de changements, de comprendre l’état de l’art des Azzurri, à qui il manque encore une figure importante comme Barella.

Lire aussi  Luis Rubiales temporairement arrêté pour corruption

Pour être optimiste, disons que nous pouvons voir un peu de lumière. Le problème est que le temps presse et que nos adversaires du groupe arrivent en Allemagne avec le vent dans le dos.

L’Espagne des jeunes marque des avalanches. La Croatie est venue à bout (2-1) d’une équipe épineuse comme le Portugal. Et l’Albanie, la première que l’on rencontre en Allemagne, vient elle aussi d’une victoire probante contre l’Azerbaïdjan (3-1). Pas un groupe facile, en somme, où il sera obligatoire de ne pas se tromper dès le départ. Ce ne sera pas facile car ce n’est pas le bon moment pour notre football. Nous nous sommes réjouis de la réussite de l’Inter et de l’Atalanta, mais qu’y a-t-il derrière cela ? Notre école de football produit de moins en moins de talents. Ce n’est pas un hasard si l’on rêve du Ballon d’Or depuis longtemps. Nous sommes bourrés de joueurs étrangers que nous poursuivons comme s’ils étaient des rock stars. Et après les avoir grassement payés, on se rend compte qu’il s’agit de noms de second rang, qui, pour de nombreuses raisons, n’ont pas trouvé de meilleurs salaires en Premier League ou en Bundesliga.

Lire aussi  Inter, discours de Zhang à l'équipe avant le derby du Scudetto

Un casting modeste sans pièces détachées

On se demande alors pourquoi l’équipe nationale a été exclue de la Coupe du monde deux fois de suite. Ce n’est pas une coïncidence. Gagner les derniers Championnats d’Europe, c’était le cas. Et en effet, Roberto Mancini, une fois cet entraînement disparu, a coupé sa corde. Et maintenant, croisons les doigts avec Luciano Spalletti, un excellent entraîneur dont l’énergie nous a sortis du gouffre en amenant en Allemagne une équipe nationale décente mais pas sensationnelle. Avec deux, trois joueurs (Barella, Chiesa et Donnarumma) au-dessus de la moyenne et un groupe encore à découvrir. Ce n’est pas un hasard, et nous l’avons vu lors de ces derniers tests, si Spalletti continue de modifier les modules et les formations.



#LItalie #lathlétisme #nous #fait #rêver #Léquipe #Spalletti #bat #justesse #Bosnie
1718079145

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT