L’Italie soutiendra Vestager à la présidence de la BEI si son candidat n’est pas élu | Économie

L’Italie soutiendra Vestager à la présidence de la BEI si son candidat n’est pas élu |  Économie

2023-11-27 23:16:08

La commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager.REUTERS

L’Italie a un candidat pour présider la Banque européenne d’investissement, Daniele Franco. Mais si cela échoue, Rome soutiendra la Danoise Margrethe Vestager, comme l’a publié ce lundi l’agence Bloomberg, au détriment de la première vice-présidente et ministre de l’Économie espagnole, Nadia Calviño. Du ministère italien des Finances, dirigé par un membre du parti ultra de Mateo Salvini, la réponse à cette information a été que « le ministre Giancalo Giorgetti a réitéré aujourd’hui [por este lunes] que l’Italie continue de soutenir son candidat” et rappelle en outre qu’elle a également officialisé “la candidature de Rome comme siège de l’AMLA [siglas en inglés de la Agencia contra el Blanqueo de Dinero]», un lieu que Madrid et Paris choisissent également.

La course à la présidence de la BEI a deux favorites : l’Espagnole Nadia Calviño et la Danoise Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, bien que pour le moment avec le poste suspendu pour pouvoir concourir pour le poste. Il y a trois autres candidats : l’ancien ministre italien des Finances, Daniele Franco, la Polonaise Teresa Czerwinska et le Suédois Thomas Östros, ces deux derniers vice-présidents de la banque.

Il y a un peu plus d’une semaine, l’Allemagne a rendu public son soutien à Calviño. Le mouvement est important, car le ministre belge des Finances, Vincent van Petegem, coordinateur du processus, avait demandé aux majors de prendre position car, a-t-il expliqué, le processus a été arrêté faute de définition des majors. Par ailleurs, le Belge a rappelé que le système d’élection de la présidence de la BEI nécessite une double majorité : 68% du capital et le soutien d’au moins 18 pays, qui sont ceux qui siègent au conseil d’administration de l’entité BEI. .

Depuis des semaines, plusieurs sources à Bruxelles soulignent que la politique danoise bénéficierait du soutien de nombreux petits pays tandis que la politique espagnole bénéficierait du soutien des grands. Le mouvement à Berlin, qui, comme la France et l’Italie, détient 16% du capital, pourrait laisser penser que la balance penchait en faveur de l’Espagne, car étant le plus grand pays, elle pourrait entraîner vers le bas plusieurs États plus petits. Le mouvement connu à Rome ce lundi pourrait arrêter ces mouvements et remettre la course dans une situation d’égalité, ce qui pourrait être considéré comme une situation de blocage dans laquelle un troisième candidat pourrait émerger.

Le mouvement italien peut également être conditionné par le fait que Rome est bouleversée par la façon dont Calviño gère la négociation des règles budgétaires. Les premières propositions de rapprochement que la présidence espagnole du Conseil de l’UE a faites à ses partenaires communautaires reflétaient les exigences italiennes, qui demandaient une large marge pour l’investissement public. Cependant, dans les derniers documents, ces positions perdaient de leur force et, en revanche, celles de l’Allemagne avaient de la place. Cela a bouleversé l’Italie.

Suivez toutes les informations Économie oui Entreprise dans Facebook oui Xou dans notre bulletin d’information semanal

L’ordre du jour de cinq jours

Les citations économiques les plus importantes du jour, avec les clés et le contexte pour comprendre leur portée.

RECEVEZ-LE DANS VOTRE MAIL




#LItalie #soutiendra #Vestager #présidence #BEI #son #candidat #nest #pas #élu #Économie
1701126608

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.