Lizzo fait face à des accusations de harcèlement, discrimination et agression de la part de ses anciennes danseuses

Fais ce que je dis mais pas ce que je fais? Mardi 1er août, une plainte a été déposée dans le comté de Los Angeles contre Lizzo par trois de ses anciennes danseuses. Ces dernières accusent la chanteuse américaine, sa société de production Big Grrrl Big Touring Inc. ainsi que Shirlene Quigley, chef de file de la troupe de danseuses de Lizzo, de harcèlement, discrimination et agression.

Les trois plaignantes, Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez ont par le biais de leurs avocats, tenu à dénoncer des situations de “harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d’agressions et de séquestration” alors qu’elles travaillaient pour l’artiste de 35 ans.

Elles rapportent également avoir été visées par des remarques constantes sur leur corps et il leur aurait été demandé de justifier toute prise de poids. Les deux premières plaignantes ont été renvoyées tandis que la dernière a démissionné, rapporte le communiqué.

Les trois ex-danseuses relatent notamment une soirée passée à Amsterdam dans un club de strip-tease où elles auraient été forcées de se plier à des comportements inappropriés par Lizzo. Comme le rapporte la plainte, elles auraient été obligées par l’artiste à toucher des danseurs nus et à “attraper les godemichés lancés par les vagins des artistes et à manger les bananes qui dépassaient des vagins des strip-teaseuses”.

Shirlene Quigley, la chef des danseuses, est de son côté visée pour des commentaires à caractère sexuel et religieux. Elle aurait tenté à plusieurs reprises de répandre sa foi chrétienne, notamment concernant le sexe avant le mariage, en “dépit des protestations”.

Si aucun commentaire n’a été fait du côté de l’artiste et de son entourage, excepté une vidéo enjouée du côté de Shirlene Quigley rappelant son amour pour la religion postée sur Instagram, d’autres langues se délient.

La réalisatrice Sophia Nahli Allison (Une chanson d’amour pour Latasha) a pris la parole sur son compte Instagram : “En 2019, j’ai voyagé un peu avec Lizzo en tant que réalisatrice de son documentaire. Je suis partie au bout d’environ deux semaines”, a-t-elle révélé. “Elle m’a traitée avec un tel manque de respect. J’ai été témoin de son arrogance, de son égocentrisme et de son manque de gentillesse. Je n’ai pas été protégée et j’ai été jetée dans une situation merdique avec peu de soutien”, a poursuivi la réalisatrice. “J’ai été profondément blessée, mais j’ai guéri”, a-t-elle conclu, dénonçant des “abus de pouvoirs”.

Une nouvelle qui fait un tollé sur les réseaux. Et pour cause, Lizzo, Melissa Jefferson de son vrai nom, était connue pour ses chansons et ses discours d’empathie et de bienveillance. Devenue porte-parole des causes LGBTQI + et l’acceptation de soi, elle prônait le “body positivisme”. La flûtiste prenait régulièrement la parole pour dénoncer les remarques désobligeantes à son encontre.
#Lizzo #chanteuse #est #accusée #harcèlement #sexuel #discrimination
publish_date]