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Loblaw reconnaît que l’exemple australien donné par son dirigeant pour justifier son refus de signer le code de conduite était «inexact»

Loblaw reconnaît que l’exemple australien donné par son dirigeant pour justifier son refus de signer le code de conduite était «inexact»

Loblaw reconnaît que l’exemple australien donné par son dirigeant, Galen Weston, pour justifier son refus de signer le code de conduite sur lequel l’industrie alimentaire canadienne travaille depuis trois ans était «inexact». L’épicier maintient cependant que la forme actuelle du code risquerait de se traduire par une augmentation du coût des aliments.


Plus tôt en décembre, le grand patron de Loblaw avait partagé devant des élus fédéraux sa crainte que le code de conduite tel qu’il est actuellement pourrait faire bondir le prix des aliments d’un milliard de dollars.

Il arguait qu’en Australie, la tierce partie responsable de faire respecter le code était favorable aux fournisseurs qui veulent hausser leurs prix, et que l’adoption d’un mécanisme similaire au Canada nuirait aux consommateurs.

Des propos qui ont fait sourciller les experts de l’industrie alimentaire qui ont étudié en profondeur le code australien, avait rapporté La Presse.

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Dans une déclaration partagée vendredi sur LinkedIn, Loblaw s’est excusé du parallèle tracé par son dirigeant. «Nous avons revu les informations utilisées pour étayer ces propos et, malheureusement, en tentant de dépeindre de façon simple la manière dont les consommateurs pourraient être impactés par le code, nous avons mal décrit la façon dont le processus fonctionne en Australie. C’était involontaire et nous nous en excusons», a indiqué l’épicier, ajoutant que ses préoccupations au sujet de la version actuelle du code canadien restaient néanmoins «tout à fait justifiées».

CAPTURE D’ÉCRAN

Celle-ci permettrait notamment aux fournisseurs «d’escalader les litiges en matière d’augmentation des coûts, décourageant ainsi les détaillants de refuser des augmentations de coûts injustifiées», a-t-il affirmé.

«Un code de conduite régit la manière dont les épiciers et les fournisseurs travaillent ensemble, et non la manière de faire baisser les prix. Et il est important de noter que jusqu’à présent, ceux qui prétendent que le code fera baisser les prix n’ont fait état d’aucun mécanisme identifiant comment y parvenir», a poursuivi Loblaw.

Les déclarations de Galen Weston ont ravivé les tensions entre la chaîne de supermarchés et le Groupe de travail qui tente de doter l’industrie alimentaire canadienne d’un code de conduite.

Le Groupe a récemment déclaré qu’il s’inquiétait du fait que ces interprétations «tout simplement erronées» se soient retrouvées dans les médias, alors que les articles du code sont pourtant «très simples» à comprendre.

Avec Marie-Eve Fournier, La Presse

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