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Location d’un appartement à Doische: Un différend avec Unia entraîne des modifications discriminatoires

by Nouvelles
Location d’un appartement à Doische: Un différend avec Unia entraîne des modifications discriminatoires

La commune de Doische avait annoncé, notamment sur les réseaux sociaux, la location d’un appartement situé au 108 B, rue Martin Sandron, juste au-dessus du restaurant.

Apparemment, un citoyen a signalé à Unia, l’ancien Centre pour l’égalité des chances. La raison de cette plainte ? Diverses clauses imposées par la commune ont été considérées comme discriminatoires.

“Unia n’est pas d’accord avec les critères que nous avons indiqués”, a expliqué le bourgmestre, Pascal Jacquiez (MR-IC), lors du conseil communal de ce mercredi. “On ne peut pas demander la présentation de la carte d’identité ni la composition du ménage. On ne peut pas limiter à quatre occupants alors qu’il n’y a que deux chambres. De même, on ne peut pas refuser les animaux et exiger un certificat de bonne vie et mœurs des candidats.”

Par conséquent, le conseil a approuvé un nouveau type de contrat où la carte d’identité et le certificat de bonne vie et mœurs ne sont plus requis.

“Unia ne voulait pas non plus de la formule : faire offre à partir de… Nous allons donc fixer le loyer à 600 euros. Je leur ai dit que ce n’était pas un logement social, il y en a déjà assez dans la commune. Ils ne veulent pas non plus donner la préférence aux habitants de la commune. Nous indiquons donc que le locataire doit s’engager à habiter à Doische. Nous avons laissé la question des animaux, car on ne va pas tout suivre comme des toutous. Et le logement devra être occupé par un maximum de quatre personnes. Je leur ai dit que si ça n’allait toujours pas, nous en ferions des bureaux.”

“Sur quels critères la commune va-t-elle dès lors sélectionner les candidats ?” demande le conseiller Philippe Belot (Ensemble).

“Ah ben, ça, je ne le sais pas”, s’exclame le maire. “Un privé choisit son locataire mais pas une commune, apparemment. Il n’est pas facile de savoir qui choisir.”

Michel Cellière (MR-IC) tente : “Le louer au premier qui se manifeste ?” Impossible : il y a une date butoir pour poser sa candidature.

“Les autres communes imposent des critères qu’Unia nous refuse”, observe le directeur général Sylvain Collard, tandis que l’échevin Raphaël Adam (MR-IC), également avocat, fait un constat cinglant : “Tout critère pourrait être justifié. Mais pour Unia, tout critère peut être discriminatoire.”

L’appartement sera donc remis en location au prix fixe de 600 € et avec moins de critères restrictifs. Quant à savoir qui décrochera l’accès au bien…

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