L’Occident a perdu le contact avec la réalité

Le président russe Vladimir Poutine a prononcé aujourd’hui un discours lors de la réunion annuelle du Club de discussion international Valdai, ont rapporté les agences de presse mondiales.

Dans son discours, Poutine a une fois de plus exprimé sa thèse selon laquelle la Russie n’a pas déclenché la guerre en Ukraine, mais tente d’y mettre fin avec son « opération militaire spéciale ».

Le dirigeant russe a accusé l’Occident d’être à l’origine de la guerre et d’avoir perdu le contact avec la réalité.

“L’histoire de l’Occident est en réalité la chronique d’une expansion sans fin. L’influence occidentale dans le monde représente une immense pyramide militaro-financière”, a souligné Vladimir Poutine.

Le président a assuré aux participants du forum que la mission de la Russie est de « construire un monde nouveau ».

“Une paix durable ne sera établie que lorsque chacun se sentira en sécurité, lorsqu’il se rendra compte que son opinion est respectée et qu’il existe un équilibre dans le monde, lorsque personne ne pourra forcer les autres à vivre comme le veut l’hégémon”, a déclaré Poutine.

Le dirigeant russe a également expliqué comment, selon lui, la guerre contre l’Ukraine affecte l’économie russe. Il a déclaré que l’économie russe était capable de gérer les dépenses militaires, même si elle était confrontée à certains défis. Selon Poutine, tous les problèmes liés aux sanctions occidentales contre Moscou ont déjà été surmontés.

En réponse à une question d’un des participants à la réunion, Poutine a déclaré que la Russie souhaitait développer de nouvelles routes logistiques avec la Chine, mais a souligné que la coopération de Moscou avec Pékin n’était pas dirigée contre des pays tiers, rapporte BTA.

Sur le front de la défense, Poutine a annoncé lors de la discussion que la Russie avait testé avec succès un nouveau missile stratégique puissant. Il s’agit du missile de croisière Burevestnik, qui peut emporter des têtes nucléaires et qui peut potentiellement toucher des cibles situées à des milliers de kilomètres de son site de lancement.

En réponse à une question de l’analyste russe Sergueï Karaganov, qui prône un changement de la doctrine nucléaire russe, Poutine a déclaré : “Je n’en vois tout simplement pas la nécessité”.