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Loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l’année fiscale 2024 – Présidents mises en garde concernant les dispositions de la Loi

Loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l’année fiscale 2024 – Présidents mises en garde concernant les dispositions de la Loi

2023-12-22 23:50:08

Aujourd’hui, j’ai signé la loi HR 2670, la « Loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l’année fiscale 2024 » (la « Loi »). La loi autorise les crédits de l’exercice financier principalement pour les programmes de sécurité nationale du ministère de la Défense, du ministère de l’Énergie, du département d’État et de la communauté du renseignement. La loi fournit les pouvoirs essentiels dont nous avons besoin pour construire l’armée nécessaire pour prévenir les conflits futurs, tout en soutenant les militaires, leurs conjoints et leurs familles qui accomplissent cette mission chaque jour. Je remercie également le Congrès pour son extension du titre VII de la loi sur la surveillance des renseignements étrangers. Mon administration se réjouit de travailler avec le Congrès à la réautorisation de cette autorité vitale pour la sécurité nationale dès que possible au cours de la nouvelle année. Même si je suis heureux d’appuyer les objectifs essentiels de la NDAA, je constate que certaines dispositions de la Loi suscitent des inquiétudes.

L’article 1033 de la loi continue d’interdire l’utilisation des fonds affectés au ministère de la Défense pour transférer les détenus de Guantánamo Bay sous la garde ou le contrôle effectif de certains pays étrangers. De même, l’article 1031 continuerait d’interdire l’utilisation de ces fonds pour transférer des détenus de Guantanamo Bay vers les États-Unis. Le pouvoir exécutif estime depuis longtemps que ces dispositions compromettent indûment sa capacité à déterminer quand et où poursuivre les détenus de Guantánamo Bay et où les envoyer après leur libération. Dans certaines circonstances, ces dispositions pourraient rendre difficile le respect du jugement final d’un tribunal qui a ordonné la libération d’un détenu sur requête en habeas corpus, notamment en limitant la flexibilité du pouvoir exécutif en ce qui concerne son engagement dans des négociations délicates. avec des pays étrangers sur le transfert potentiel de détenus.

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J’exhorte le Congrès à éliminer ces restrictions dès que possible. De plus, certaines dispositions de la Loi soulèvent des préoccupations constitutionnelles ou des questions d’interprétation.

Certaines dispositions de la loi, notamment les articles 856(c), 1221(a)(7), 1269, 1687, 7315 et 7351, exigeraient que le président et d’autres responsables soumettent des rapports et des plans aux commissions du Congrès qui, dans le cours normal, inclure des informations classifiées hautement sensibles, y compris des informations qui pourraient révéler des sources de renseignement critiques ou des plans opérationnels militaires ou qui pourraient impliquer les intérêts de confidentialité du pouvoir exécutif. La Constitution confère au Président le pouvoir d’empêcher la divulgation d’informations aussi sensibles afin de s’acquitter de sa responsabilité de protéger la sécurité nationale. Dans le même temps, les commissions du Congrès ont un besoin légitime d’exercer une surveillance vitale et d’autres fonctions législatives en matière de sécurité nationale et de questions militaires. En conséquence, le pouvoir exécutif a pour pratique courante de se conformer aux exigences légales en matière de reporting d’une manière qui répond aux besoins du Congrès conformément aux pratiques d’accommodement traditionnelles et en tenant dûment compte de la protection contre la divulgation non autorisée d’informations classifiées relatives à des sources de renseignement sensibles. et méthodes ou autres questions exceptionnellement sensibles, ainsi que de préserver la confidentialité des délibérations internes du pouvoir exécutif, en particulier celles relatives aux décisions portant sur la sécurité nationale de la Nation. Je crois que le Congrès partage cette compréhension, et mon administration présumera qu’elle est intégrée aux exigences légales en matière de rapports du type de celles en cause dans la loi.

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Un certain nombre de dispositions de la loi peuvent, dans certaines circonstances, interférer avec l’exercice du pouvoir constitutionnel du président d’exprimer les positions des États-Unis dans des négociations ou des forums internationaux, notamment les articles 825(c)(1), 1013(b), 1255(b)(2), 1256(c)(2), 1305, 1309(a), 1518(a), 5411(a), 5602(c) et 6406. Je reconnais que «[i]Il n’appartient pas au président seul de déterminer tout le contenu de la politique étrangère de la nation » (Zivotofsky c. Kerry) et il fera tout son possible pour prendre des mesures conformes à ces dispositions. En fait, je ne suis pas nécessairement opposé à bon nombre des objectifs de ces dispositions. Néanmoins, je ne les considérerai pas comme limitant le pouvoir discrétionnaire constitutionnel du président d’exprimer les vues des États-Unis devant les organisations internationales et avec les gouvernements étrangers.

L’article 1555(a) de la Loi exige que les bénéficiaires de certains contrats publicitaires du ministère de la Défense (le « Département ») certifient qu’ils «[do] ne pas placer de publicités dans des sources d’information sur la base de préférences ou de préjugés politiques personnels ou institutionnels, ou de déterminations de désinformation. Le Ministère se conformera à cette disposition en exigeant que les bénéficiaires de tels contrats certifient qu’ils ne placeront pas les annonces du Ministère pour les motifs énumérés. Mais le Département doit également se conformer au Premier Amendement, qui limite le gouvernement dans son « effet de levier ».[ing] financement pour réguler la parole en dehors des contours du [governmental] programme lui-même » (Agence pour le développement international c. Alliance for Open Society International, Inc.). Le ministère de la Défense mettra en œuvre la certification requise par l’article 1555(a), conformément au premier amendement.

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JOSEPH R. BIDEN JR.

LA MAISON BLANCHE,
22 décembre 2023.

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