2024-04-04 20:30:00
Basse-Californie, Mexique. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Bureau au Mexique du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (ONU-DH) reconnaissent que lLa nouvelle loi sur la disparition et la recherche de personnes dans l’État de Basse-Californie représente une avancée importante pour la protection juridique des personnes disparues et de leurs proches au niveau de l’État. Les deux organisations soulignent que pour garantir sa mise en œuvre efficace, il est nécessaire de garantir un budget adéquat et le droit à la participation des familles des personnes disparues.
Le CICR et l’ONU-DH soulignent le travail inlassable des familles des personnes disparues dans la construction de ce cadre juridique à travers des groupes de travail réunis pour l’élaboration de la loi, des actions pour souligner son importance et des propositions pour nourrir son contenu. Par la suite, après un long processus de rédaction au Congrès de l’État, cette législation a été approuvée le dimanche 31 mars. Nous encourageons sa promulgation et sa publication rapides.
Les deux organisations ont promu des espaces d’information et de consultation auprès de groupes de familles à la recherche de leurs proches et ont fourni des conseils techniques au Congrès de l’État ; De même, ils ont participé à l’exercice du parlement ouvert pour l’élaboration de la loi. Le CICR et l’ONU-DH ont souligné le nécessité de garantir le droit à la participation conjointe des familles à toutes les étapes du processus législatifpuisque ce sont leurs expériences qui doivent constituer l’axe central de toute loi sur les disparitions, afin qu’elle réponde pleinement à leurs besoins.
Le CICR et l’ONU-DH soulignent comme une réussite que la loi de Basse-Californie est la première au niveau de l’État à inclure un chapitre spécifique sur l’identification humaine, qui reconnaît le droit de toute personne à être identifiée et établit l’obligation des autorités de collaborer aux processus d’identification scientifique. De même, il envisage les éléments minimaux que doivent comporter les protocoles d’identification, afin que les autorités compétentes aient des normes approuvées.
Par ailleurs, ce cadre réglementaire fixe l’organisation et le fonctionnement de la Commission Locale de Recherche et sa coordination avec le Parquet Spécialisé en matière de disparition forcée et de disparition commise par des personnes physiques.
Il sera essentiel que dans son application, les autorités respectent leurs pouvoirs en matière de récupération des corps des personnes décédées et assurent une traçabilité adéquate permettant de les suivre, conformément aux réglementations nationales et internationales.
L’avancée importante que représente ce cadre juridique pour renforcer la recherche et l’identification des personnes en Basse-Californie doit être consolidée à travers l’allocation des ressources nécessaires – matérielles économiques, humaines et infrastructurelles – qui garantissent sa mise en œuvre effective.
Les deux organisations recommandent également la création de directives de fonctionnement pour les registres nationaux des personnes disparues, des personnes décédées non identifiées et pour la banque génétique nationale, afin de déterminer les responsabilités des autorités correspondantes pour leur alimentation et leur gestion, puisque le cadre juridique approuvé ne précise pas il.
En outre, étant donné que la loi contient un chapitre établissant les pouvoirs et responsabilités des conseils municipaux, les organisations suggèrent la création de cellules municipales de recherche en tant qu’entités responsables des recherches au niveau local et auxiliaires de la Commission locale de recherche de personnes.
Enfin, le CICR et l’ONU-DH appellent à définir de manière transparente les exigences de consultation publique pour la sélection du chef de la Commission locale de recherche, et soulignent l’importance de mener à bien ce processus et de mettre en œuvre la loi, conformément au pro-personne. principe, respecter et garantir efficacement la participation active des familles à toutes les étapes du processus de recherche, de localisation et d’identification de leurs proches.
Le CICR et l’ONU-DH rappellent que le Mexique et d’autres pays ont la responsabilité, en vertu du droit international, de prévenir la disparition de personnes, de répondre aux besoins des proches cherchant à savoir où se trouvent leurs proches, de punir les responsables et d’accorder une réparation intégrale. …aux victimes.
Dans le cadre de son action humanitaire neutre et impartiale, le CICR a développé depuis 2017 un dialogue humanitaire en Basse-Californie avec les autorités de l’État et a accompagné les familles de personnes disparues dans les processus de reconnaissance de leurs droits. De même, il a fourni des conseils techniques aux autorités pour promouvoir un traitement digne envers les membres de la famille à la recherche d’un proche et pour élever les normes de pratiques lors du processus de recherche et d’identification des personnes disparues dans l’entité.
Dans le cadre de son travail en faveur de la défense et de la protection des droits de l’Homme, l’ONU-DH a accompagné les autorités, les groupes familiaux et les organisations de la société civile de Basse-Californie dans le renforcement des capacités visant à protéger toutes les personnes contre les disparitions forcées dans le cadre de l’accord international. les engagements adoptés par l’État mexicain et les recommandations formulées en la matière, favorisant à tout moment le respect des droits des victimes et de leurs familles.
Pour plus d’informations et demandes de presse :
CICR: Ana Olivia Langner Leyva, chargée de communication publique : Cel : +52 5537176427/ [email protected]
ONU-DH : Sandra Martínez, Tél. : +5255 5061 6377, cel. +52 1 55 5438 1729 / [email protected]
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