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L’OMS considère le statut d’urgence sanitaire mondiale pour le monkeypox. PHOTO/Reuters
La deuxième réunion du Comité d’urgence de l’OMS sur le virus se tiendra pour examiner les preuves de la détérioration de la situation, avec près de 14 000 cas signalés dans plus de 70 pays.
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Un pic d’infections au monkeypox a été signalé depuis début mai en dehors des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, où la maladie est endémique depuis longtemps.
Le 23 juin, l’OMS a formé un comité d’experts d’urgence pour décider si le monkeypox constitue une soi-disant urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) – le niveau d’alerte le plus élevé de l’Agence de la santé des Nations Unies.
Mais la majorité a déclaré au chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, que la situation, à l’époque, n’avait pas atteint le seuil. Maintenant, une deuxième réunion aura lieu, le nombre de cas augmentant et se propageant à six autres pays au cours de la semaine dernière.
Si le comité notifie à Tedros que l’épidémie est une USPPI, il proposera des recommandations provisoires sur la manière de mieux prévenir et réduire la propagation de la maladie et de gérer la réponse mondiale de santé publique.
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“Quatre-vingt-dix-huit pour cent des cas signalés concernent des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et en particulier ceux qui ont eu plusieurs partenaires anonymes ou récents”, a déclaré Rosamund Lewis, responsable technique de l’OMS pour Monkeypox.
Selon l’OMS, les patients sont généralement jeunes et surtout dans les zones urbaines. Le comité examinera les dernières tendances et données, l’efficacité des mesures préventives et formulera des recommandations sur ce que les pays et les communautés devraient faire pour lutter contre l’épidémie.
