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Londres, des milliers pour le festival du disque

Londres, des milliers pour le festival du disque

LONDRES – Record Store Day a été une merveilleuse journée de célébration dans le monde entier, aux États-Unis, dans de nombreuses villes, en Italie, où la principale célébration a eu lieu à Milan, et à Londres, où pour clôturer la belle journée de célébration, c’était Paul Weller, qui s’est produit sur Brick Lane à Rough Trade East, l’un des meilleurs magasins de disques de la ville.

Mais c’est au cœur de Londres, à Soho, que la fête du magasin de disques a pris vie de la manière la plus sensationnelle et la plus intéressante. Parce que c’est sur Berwick Street, la rue rendue célèbre par une reprise, celle de “What’s the story, morning glory?” d’Oasis, qu’il y a la plus grande concentration de disquaires de la ville, il y a le “golden mile of vinyl”, avec trois magasins qui sont au cœur de tout amateur de musique, le Record and Tape Exchange, le magnifique Reckless Records et surtout Sœur Ray.

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Il suffit alors de se déplacer de quelques mètres et de trouver non seulement des magasins qui vendent du rock, mais aussi des disquaires spécialisés dans le reggae et la musique noire, ou des magasins qui ne vendent que de la “musique de scène” ou de l’opéra, bref, malgré la crise, malgré la décimation des magasins des disques du monde entier, Berwick Street et les rues avoisinantes restent le lieu où tout mélomane va volontiers dépenser son argent en CD, mais aussi et surtout en vinyle renaissant. Il y a quelques années encore, il y avait quelques milliers de magasins de disques en Angleterre, aujourd’hui il y en a un peu plus de trois cents et cette réalité est bien pire dans des pays comme le nôtre, où il reste très peu de magasins indépendants, remplacés par des mégastores dans les grandes villes.

Record Store Day à Berwick Street a été une formidable opportunité de réunir en une journée des passionnés de musique et de disques, qui ont fait la queue devant les boutiques de la rue pour acheter l’un des plus de deux cents disques spécialement conçus pour l’occasion par des groupes et des musiciens de grande taille et petit. Et d’écouter en direct une série de groupes d’un intérêt considérable, qui se sont produits sur une scène construite au centre de la rue, fermée à la circulation pendant une journée entière.

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Un concert qui a vu la participation de certaines des réalités les plus intéressantes de la musique d’aujourd’hui, des talentueux Smoke Fairies à Matthew E. White, de Frank Turner au légendaire Wire, l’un des groupes de rock anglais les plus importants de la fin des années 70 et la décennie suivante, formation qui a influencé des dizaines de groupes dans les années qui ont suivi et qui a encore la force, l’expressivité et la créativité pour offrir un grand set live.

Des milliers d’enfants ont envahi le quartier dès les premières heures du matin, et ont accueilli avec enthousiasme les concerts qui ont animé la rue tout au long de la journée, jusqu’à tard dans la soirée, lorsque Wire a conclu l’événement par un grand concert rappelant à tous que disques, CD, mais aussi et surtout le vinyle, qui revient en force au sommet des intérêts des passionnés, est un instrument de culture, de plaisir, de divertissement et que les boutiques qui les vendent sont et peuvent être encore des lieux où la culture se produit et non juste du commerce.

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